Son principe est simple : les faits qui ont contribué à l'accident sont représentés et organisés dans un ordre logique, en remontant de l'effet aux causes le plus en amont possible. L'arbre est ainsi construit de droite à gauche ou de haut en bas, en commençant par le dommage.
Un accident survient parce qu'il existe au moins un objet ou une activité présentant un danger, pour lequel les scénarios d'action ou de coexistence mis en œuvre présentent un risque insuffisamment maîtrisé.
L'arbre des causes est une démarche d'analyse suite à un accident du travail. Il permet de reconstituer le processus de l'accident pour proposer ensuite une démarche de prévention appropriée. C'est l'INRS (Institut National de la Recherche et de Sécurité) qui a développé cette méthode dans les années 70.
FAUX : Les causes les plus fréquentes d'accidents de travail sont la manutention manuelle (50%), les chutes de plain-pied (13%) et les chutes de hauteur (12%). L'outillage à main n'est responsable que dans 9% des cas. Les accidents de trajet sont aussi une cause non négligeable d'AT.
Les comportements le plus souvent présents dans les accidents mortels, tels que constatés par les Forces de l'ordre, sont l'alcoolémie excessive (présents dans 32% des accidents mortels en 2019), les excès de vitesse (30%), la conduite sous l'emprise de drogues (23%) et le défaut d'attention, causé notamment par le ...
les accidents survenant à l'extérieur : dans un magasin, sur un trottoir, à proximité du domicile, etc. ; les accidents scolaires, incluant les accidents survenant lors du trajet, durant les heures d'éducation physique et dans les locaux scolaires ; les accidents de sport ; les accidents de vacances et de loisirs.
Pour que l'accident du travail soit reconnu, vous devez justifier des 2 conditions suivantes : Vous avez été victime d'un fait accidentel (soudain et imprévu) dans le cadre de votre travail. L'accident vous a causé un dommage physique et/ou psychologique.
Le risque routier est la première cause de mortalité liée au travail et conduit à 6 millions d'arrêts de travail, un coût pour les entreprises de 725 millions d'euros (CNAMTS, Livre blanc, 2012). 38 % des accidents corporels impliquent au moins un usager en déplacement domicile-travail ou déplacement professionnel.
Femmes au volant : des chiffres éloquents
Les hommes représentent 84% des responsables présumés d'accidents mortels en 2019. 91% des conducteurs alcoolisés impliqués dans un accident mortel en 2019 sont des hommes.
La vitesse est désormais le premier facteur d'accident mortel devant l'alcool : 32% des tués sont dus à une vitesse trop élevée. 1 conducteur sur 3 dépasse les limites autorisées malgré les dispositifs mis en œuvre comme les radars et les limitations ponctuelles. L'alcool est le deuxième principal facteur avec 29 %.
La vitesse excessive ou inadaptée demeure la première cause de mortalité sur les routes de France. Elle apparaît dans un accident mortel sur 3. Conduire moins vite, c'est moins cher.
Mettez vos passagers à l'abri ; Prévenez les secours ; Sur route, balisez l'accident au moyen d'un triangle de pré-signalisation placé à 200 mètres en amont du sinistre ; Interdisez de fumer à proximité pour éviter un incendie.
Pour être qualifié d'accident, l'évènement, intervenu à une date certaine, doit avoir entrainé une lésion corporelle. Il peut s'agir d'une lésion externe (exemple : une brûlure) ou interne (exemple : la rupture d'un ligament). La lésion n'a pas besoin d'être spectaculaire.
En cas d'accident corporel, il est primordial d'alerter au plus vite les secours en composant le 15 ou le 18 (112 depuis un téléphone portable), mais aussi de joindre les forces de l'ordre au 17.
Des causes variées et des situations à risque
Les causes d'accidents de la vie courante sont extrêmement diverses quel que soit l'âge. Parmi les plus fréquentes, on retrouve les chutes, les intoxications, les incendies domestiques, les électrocutions, les cas de suffocation ou encore les noyades.
1. Événement fortuit qui a des effets plus ou moins dommageables pour les personnes ou pour les choses : Accident de la route. 2. Événement inattendu, non conforme à ce qu'on pouvait raisonnablement prévoir, mais qui ne le modifie pas fondamentalement : Un échec qui n'est qu'un accident dans une brillante carrière.
Les chutes (58 %) et les coups et collisions (20 %) sont les mécanismes les plus courants. S'y ajoutent les risques : d'intoxication accidentelle : 50 000 enfants par an, dont 9% liées aux végétaux. de suffocation : la mortalité infantile liée à ce risque a fortement diminué au cours des dernières années.
Les chutes sont des accidents du travail très fréquents. En Europe, les chutes de hauteur constituent environ 500 000 accidents du travail par année, dont 40 000 entraînent une incapacité permanente et 1 000 sont mortels.
Le nombre des hommes tués sur les routes est supérieur à celui des femmes. Selon les statistiques du fichier national des accidents de la route (BAAC), les hommes représentent 75 % des victimes décédées suite à un accident de la circulation.
Les causes humaines les plus fréquentes : l'alcoolémie et la vitesse sont présentes respectivement dans 31% et 25% des accidents mortels, la fatigue ou la somnolence sont en cause dans près de 8% des accidents mortels. La distraction est aussi un facteur humain d'accident de la route.
Les usagers fragiles (piétons, 2 roues) représentent près de la moitié des tués sur la route (plus de 40%). Même si ces usagers prennent parfois quelques risques, c'est avant tout le mauvais comportement d'autres usagers qui sont à l'origine de l'accident : vitesse excessive, refus de priorité, dépassement dangereux...
La mortalité routière des jeunes de 18-24 ans est en augmentation de 9 tués en 2021 par rapport à 2019 pour atteindre 58 tués en 2021 contre 49 tués en 2019. La mortalité des 25-44 ans est en hausse de + 20 % entre 2019 et 2021 soit 18 tués de plus (soit un total de 104 tués en 2021 contre 86 tués en 2019).