Le traitement consiste à retirer complètement les polypes du côlon et du rectum. L'exérèse est généralement réalisée lors d'une coloscopie, mais le traitement peut aussi faire appel à la chirurgie. Puis, la surveillance par coloscopie est adaptée en fonction du type de polype.
Les médecins recommandent en général de retirer tous les polypes du côlon et du rectum en raison de leur risque de devenir cancéreux. Les polypes sont retirés au cours d'une coloscopie utilisant un scalpel ou un bistouri électrique.
Est-ce dangereux d'avoir des polypes ? La grande majorité des polypes est bénigne, cependant certains polypes comme les polypes du côlon et de la vessie peuvent toutefois se révéler être des lésions précancéreuses, ou d'autres peuvent dégénérer en lésions cancéreuses. Il est donc important de surveiller.
Ils sont la conséquence de processus inflammatoires répétés et de cicatrisation de la muqueuse du côlon ou du rectum. Ils sont habituellement observés au cours des maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI), telles que la rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn.
Les facteurs de risque
Les facteurs alimentaires peuvent jouer un rôle dans l'évolution plus ou moins rapide d'un polype vers une lésion cancéreuse : Alimentation trop riche en graisses animales ; Viandes trop grillées ; Faible teneur des repas en fibres végétales.
Les polypes se nourrissent de petits animaux du plancton (le zooplancton). Ils sont zoophages. On observe que le plancton est capté par un tentacule et est ensuite apporté à la bouche.
la présence de sang rouge (rectorragies) ou noir dans les selles ; des troubles du transit intestinal (constipation) ; des douleurs abdominales ; des saignements digestifs invisibles mais prolongés, détectés lors d'un bilan effectué pour une anémie par carence en fer.
Il est recommandé de manger beaucoup de fruits et de légumes et, en contrepartie, de réduire la consommation de viande rouge et de viande transformée. Il faut également viser une alimentation riche en fibres, ce qui est principalement obtenu par la consommation d'aliments à base de plantes.
Il existe également des polypes rares appelés fibro-épithélials qui sont bénins. Parfois ils sont congénitaux, mais leur apparition peut être également précipitée par des infections, l'irritation vésicale chronique ou des traumatismes au niveau de la vessie.
Ainsi 70% se plaignent de troubles du sommeil et 72% de fatigue.
5 ans si la coloscopie de contrôle montre l'apparition d'un polype de bas risque, enlevé lors de la coloscopie ; 3 ans si la coloscopie de contrôle montre l'apparition d'un polype de haut risque, enlevé lors de la coloscopie.
Taille supérieure à 1 cm: l'exérèse recommandée
Selon le Pr Raudrant, tout polype de plus de 10 mm doit être retiré [4]. Pour ce qui est des polypes symptomatiques avant ménopause, associés notamment à des saignements, le Pr Raudrant conseille une exérèse.
douleurs abdominales ; découverte d'une anémie au cours d'un bilan sanguin pour un autre motif, en raison des saignements digestifs prolongés et souvent invisibles ; grande fatigue (asthénie) ; fièvre qui dure...
Quels sont les symptômes des polypes ? La plupart des polypes sont asymptomatiques. Le symptôme le plus fréquent est un saignement dans les selles ou une anémie. Les lésions plus grosses peuvent entraîner des crampes, des douleurs abdominales ou une occlusion (une obstruction de la lumière intestinale).
Voici comment s'en débarrasser naturellement. Une solution saline ou de l'eau salée se prépare très facilement et aide à nettoyer et décongestionner les voies nasales. Cette méthode permet d'éliminer aussi les allergènes qui peuvent provoquer l'apparition de polypes nasaux.
L'alimentation joue un rôle clé dans la bonne santé du côlon. Les fruits et légumes frais sont à privilégier. Si le côlon est irritable, les végétaux crus seront à éviter. On privilégiera des légumes cuits et peu irritants comme la carotte, la courge, la courgette ou encore la patate douce.
Comment confirmer le diagnostic ? Généralement par un examen endoscopique : par rectoscopie ou par coloscopie, qui consiste à introduire par l'anus un endoscope (fibre optique) qui permet de visualiser, à l'aide d'une petite caméra, la muqueuse et les polypes qui peuvent s'y développer.
Cuire la viande à de fortes températures produit des substances chimiques carcinogènes appelées amines hétérocycliques (AH) et hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Ces substances chimiques font augmenter le risque de cancer colorectal.
La coloscopie virtuelle ou Coloscanner permet de détecter les polypes > 5 mm et les cancers coliques. Il permet également d'analyser les autres organes abdominaux (foie, rate, pancréas, reins, aorte…) .
Comment un polype peut-il évoluer ? En moyenne, on estime qu'un polype met cinq ans environ pour passer d'une forme bénigne à une forme cancéreuse et être ainsi à l'origine d'un cancer au niveau du côlon. En fonction de leur taille ou de leur aspect, certains polypes sont plus à risque que d'autres.
Les polypes qui mesurent moins de 10 mm sont souvent bénins et présentent un risque faible de se transformer en cancer. Ceux de taille moyenne (entre 10 et 20 mm) présentent un risque plus élevé d'évoluer en cancer colorectal, surtout s'ils sont de type adénomateux ou dentelé.
Deux formes de traitement sont possibles pour traiter les polypes, le choix repose sur leur bénignité, leur taille, leur aspect, etc. Ceux qui sont petits et moins inquiétants peuvent disparaître à la suite d'un traitement médicamenteux hormonal.
En cas de polype rectal, l'intervention s'effectue à travers l'anus. On utilise pour cela un appareil (rectoscope) que l'on introduit dans l'anus. On va pouvoir introduire dans le rectoscope une caméra et des instruments afin de retirer le polype.
Parmi les aliments à éviter après un cancer du côlon, on trouve la viande rouge, les produits céréaliers raffinés et tous les aliments trop gras et/ou trop sucrés. Adopter un régime alimentaire sain permet de réduire les risques de récidive d'un cancer du côlon2.