Les médicaments les plus importants pour traiter la BPCO sont les bronchodilatateurs inhalés qui détendent les voies respiratoires pour qu'elles restent dilatées. Les bronchodilatateurs à courte durée d'action mettent quelques secondes à agir et font effet pendant 4-6 heures.
La BPCO ne peut être guérie, mais sa prise en charge ralentit son évolution et peut même inverser certains symptômes. Cette prise en charge est multidisciplinaire. Elle inclut : l'arrêt du tabac.
Le roflumilast est indiqué en cas de BPCO avec bronchite chronique.
L'arrêt du tabac, à tous les stades de la maladie, permet de stabiliser la fonction respiratoire. En arrêtant de fumer, vous agissez pour améliorer votre respiration et, en même temps, pour limiter le risque de maladies cardiovasculaires. Votre médecin traitant peut vous aider et vous conseiller sur l'arrêt du tabac.
Les patients traités par Dupixent ont présenté les résultats suivants : Diminution de 30 % des exacerbations aiguës modérés à sévères de la BPCO pendant 52 semaines (p=0,0005) – le critère d'évaluation primaire.
Les exercices de respiration semblaient être sans danger pour les personnes souffrant de BPCO. Dans quatre études, la respiration yoga, la respiration à lèvres pincées et la respiration diaphragmatique avaient amélioré d'en moyenne 35 à 50 mètres la distance parcourue en six minutes.
A terme, la BPCO peut évoluer vers l'insuffisance respiratoire, qui nécessite un apport extérieur en oxygène. A ce stade, le taux de survie à 5 ans est inférieur à 50%.
Stade 2 : essoufflement à la marche sur terrain plat ou en suivant quelqu'un de son âge, Stade 3 : essoufflement obligeant à s'arrêter pour reprendre son souffle après quelques minutes ou une centaine de mètres sur terrain plat, Stade 4 : essoufflement au moindre effort.
Dans la BPCO légère (stade I et II) les bronchodilatateurs de courte durée d'action sont utilisés "à la demande" en cas de symptômes ou régulièrement en cas de dyspnée permanente. Chez les patients atteints de BPCO modérée (selon la classification GOLD: VEMS ≥ 80 %), c'est le seul traitement.
La dyspnée s'installe progressivement. Cette évolution peut être émaillée d'exacerbations : ce sont des épisodes d'aggravation de la toux, de l'expectoration et de l'essoufflement qui peuvent nécessiter une hospitalisation.
Chez les patients BPCO, la saturation en oxygène est souvent plus faible. Ils souffrent d'un manque d'oxygène dans le sang causé par un dysfonctionnement pulmonaire. Ce manque d'oxygène peut entraîner un essoufflement, une toux sévère et la fatigue.
Les climats secs et de montagne - sauf en haute altitude où la pression atmosphérique est moindre - sont surement parmi les plus favorables pour les personnes souffrant d'insuffisance respiratoire.
BPCO de stade 3 « sévère » : l'essoufflement se fait récurrent, même lors d'efforts minimes de la vie de tous les jours. Les bronches sont de plus en plus obstruées.
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est la troisième cause de décès dans le monde. Elle a entraîné 3,23 millions de décès en 2019. Près de 90 % des décès dus à la BPCO chez les moins de 70 ans surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.
La bronchopneumopathie chronique obstructive, également appelée BPCO, est une forme grave de bronchite qui affecte le souffle et provoque des dommages irréversibles des poumons.
En moyenne, l'espérance de vie pour un emphysème pulmonaire est de 48 ans pour les fumeurs et de 67 ans pour les non-fumeurs.
Une supplémentation quotidienne ou hebdomadaire en vitamine D pourrait permettre de réduire le risque de survenue d'une infection respiratoire aiguë virale, notamment hivernale.
Respirer profondément et doucement, pour augmenter la quantité d'air qu'arrive aux poumons ; Rester à l'air libre ou dans une pièce aérée, afin d'assurer plus de quantité d'oxygène ; Eviter des endroits très chauds ou très froides, pour empêcher une aggravation de l'état respiratoire.
Des exercices de respiration peuvent vous aider à « désencrasser » vos voies respiratoires, et ces exercices sont notamment hérités du yoga. Asseyez-vous en tailleur, le dos bien droit, inspirez et expirez par le nez, en laissant votre ventre se gonfler à chaque inspiration et retomber à chaque expiration.
Il n'existe aucun traitement curatif mais l'arrêt du tabac, certains traitements (bronchodilatateurs) et la réhabilitation respiratoire peuvent ralentir la progression de la maladie. Le traitement peut également être chirurgical dans les cas d'emphysème très sévères (greffe de poumon).
"L'emphysème est une définition anatomique, c'est-à-dire qu'il y a souvent au cours de la BPCO de l'emphysème, une destruction du poumon qui peut être liée à d'autres maladies que la BPCO d'ailleurs. Il y a des séquelles d'infections, par exemple la tuberculose qui donne des lésions emphysèmateuses.
L'emphysème est une maladie respiratoire qui ne se soigne pas. Toutefois, des mesures appropriées peuvent limiter l'évolution de la pathologie et améliorer les conditions de vie du patient ainsi que son espérance de vie : l'arrêt du tabac.