Le cancer primaire des os n'est pas attribuable à une cause en particulier. Toutefois, les facteurs qui suivent peuvent contribuer à la maladie. Chaque type de cancer des os a ses propres facteurs de risques notamment : une radiothérapie ou une chimiothérapie antérieure, en particulier à un jeune âge.
Causes et facteurs de risque
Les cancers primitifs des os peuvent notamment être favorisés par l'hérédité, par des troubles hormonaux ou des pathologie osseuses, par la radiothérapie ou encore par des pathologies osseuses préexistantes.
L'espérance de vie avec un cancer des os dépend du stade de la maladie et de son type. Avec un chondrosarcome, le taux de survie à 5 ans s'élève à 80 % après le diagnostic. Avec un ostéosarcome localisé (stade 1, 2 ou 3), elles sont de 60 à 80 %. Et pour un ostéosarcome en stade IV, les chances tombent à 15 à 30 %.
On le détecte le plus souvent dans l'os du bras (humérus) ou de la cuisse (fémur). Mais on peut aussi l'observer dans les côtes, les os du bassin et l'omoplate.
Dans le cas du cancer des os, on peut administrer une radiothérapie avant la chirurgie ou la chimiothérapie pour réduire la taille de la tumeur avant une chirurgie (radiothérapie néoadjuvante), après la chirurgie ou la chimiothérapie pour détruire les cellules cancéreuses qui restent après la chirurgie afin de réduire ...
Le principal symptôme du cancer des os est la douleur, notamment une douleur qui est plus vive la nuit. La douleur peut varier selon la taille et l'emplacement de la tumeur dans l'os. Les autres symptômes incluent les suivants : enflure dans la région où se trouve la tumeur.
Radiographie. Lors d'une radiographie, on emploie des radiations de faible dose pour produire des images de parties du corps sur film. C'est habituellement le premier examen qu'on fait pour savoir s'il y a un cancer des os. La plupart des tumeurs osseuses apparaissent clairement à la radiographie.
D'une façon générale, les cancers des os métastasés présentent un mauvais pronostic. Ils sont, en effet, difficiles à traiter et à guérir. La médiane de survie après le diagnostic est de 5 mois, ce chiffre variant en fonction du cancer primitif.
Dans la lutte contre le cancer, la détection de la maladie à un stade précoce est essentielle. Le diagnostic s'appuie aujourd'hui sur une série d'examens comprenant les tests d'imagerie, l'analyse anatomopathologique des tissus avec les microscopes, et le dosage de certains marqueurs tumoraux dans le sang.
Elles regroupent l'ostéoporose, l'ostéomalacie, les dystrophies osseuses ainsi que le cancer des os comme l'ostéosarcome.
Ainsi, parmi les patients ayant été diagnostiqués positivement pour un cancer des os : 17,5 % ont entre 20 et 34 ans ; 12 % ont entre 35 et 45 ans ; seuls 3,5 % ont plus de 85 ans.
Les endroits où se développent le plus souvent les métastases osseuses sont les vertèbres (os de la colonne vertébrale), les côtes, le bassin (os de la hanche), le sternum et le crâne. Il arrive parfois qu'une seule région osseuse soit atteinte.
Le cancer colorectal, un cancer silencieux
Bien souvent, le cancer colorectal se développe de manière silencieuse, sans symptôme. C'est principalement le cas des cancers localisés au niveau du côlon droit et transverse.
Les ostéosarcomes se localisent préférentiellement au niveau de l'extrémité des os longs. Les 2 sites les plus fréquemment touchés sont la partie distale (basse) du radius et la partie proximale (haute) de l'humérus, suivie de la partie distale du fémur, et la partie proximale et distale du tibia.
Pour qu'un cancer fasse mal, il faut que la tumeur ou des métastases touchent, compriment ou envahissent une partie sensible du corps. Ce sont les conséquences de la tumeur et ses effets sur le corps qui produisent des douleurs.
Le cancer du poumon est la cause la plus fréquente de décès liés au cancer.
Les biomarqueurs sanguins
La présence de marqueurs sanguins particuliers peut être recherchée. Il s'agit en général de protéines produites de manière anormalement élevéepar les cellules cancéreuses. Leur présence est simplement un indice pour le diagnostic, car elle peut également signer des pathologies non malignes.
Le taux moyen de la CRP était de 38,85 mg/L. Les patients âgés de plus de 60 ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
Temps de lecture : L'IRM est un outil incontournable dans le diagnostic du cancer du sein. Ses applications sont multiples, et elle permet tant d'évaluer l'étendue du cancer et sa réponse à différents traitements, que de guider les thérapies envisagées.
Un cancer du poumon ou de la prostate peuvent provoquer des douleurs nociceptives au niveau du dos en cas de métastases vertébrales. La tumeur peut siéger au niveau d'un nerf. Elle occasionne des douleurs neuropathiques.
Si vous ressentez une douleur dans les jambes, mieux vaut s'en inquiéter car vous pourriez être atteint d'un cancer des testicules.
On distingue 3 grandes familles de cancers du sang :
les leucémies, caractérisées le plus souvent par la présence de cellules anormales circulant dans le sang ; les myélomes, qui se manifestent notamment par des lésions osseuses, et les lymphomes, qui touchent principalement les ganglions.
La progastrine est une protéine présente naturellement dans l'organisme. Elle est présente à un taux beaucoup plus élevé chez une personne atteinte d'un cancer, quelle que soit son origine. L'étude Oncopro analyse l'utilité de ce nouveau test sanguin dans le dépistage précoce des cancers.
Le symptôme le plus fréquent d'un sarcome des tissus mous est l'apparition d'une masse ou d'une enflure. Elle peut être associée à une sensibilité locale et parfois à de la douleur à mesure que la masse grossit. Dans le cas du sarcome des os, le symptôme le plus fréquent est la douleur, souvent plus vive la nuit.
La leucémie aiguë myéloïde (7 % des nouveaux cas annuels d'hémopathies malignes), présente le pronostic le plus défavorable, avec une survie à 5 ans de 27 %.