Le burnout touche les personnes qui ont de fortes attentes envers leur travail : ce qui est déterminant pour elles, c'est le métier et le sens donné au travail. L'épuisement propre au burnout ne permet pas à la personne de mobiliser les ressources nécessaires à une forte implication dans le travail (« workaholisme »).
Manque d'enthousiasme au travail
Vous manquez d'enthousiasme et prenez vos distances sur le plan émotionnel, puis vous vous levez chaque matin sans envie d'aller travailler. Le manque de reconnaissance dans votre travail peut vous rendre encore plus vulnérable au burn out du fait d'une dévalorisation.
C'est une période de dépression constante et d'angoisse, accompagnée d'une perte de confiance en vous et de motivation envers le travail. Des comportements cyniques et de dépersonnalisation envers autrui et envers vous-même peuvent également se manifester.
Des changements dans le comportement peuvent également être caractéristiques d'un burn-out : « Quelqu'un qui était très calme et qui soudainement fait des coups de sang par exemple, ou au contraire une personne dynamique qui va tomber dans une sorte d'apathie », explicite Philippe Zawieja, chercheur, psychologue ...
Quelle est la durée moyenne d'un arrêt de travail pour un burn out ? Un médecin peut prescrire un arrêt de travail pour un burn out, de quelques jours à plusieurs mois. Bien souvent, pour les situations graves de burn out, le collaborateur est arrêté entre 6 et 12 mois.
Il faut généralement plusieurs mois – cela varie selon les individus, la sévérité du burn-out et le contexte professionnel – pour retrouver le taux d'occupation que l'on avait auparavant, puis «encore six mois pour consolider le nouvel équilibre», constate Catherine Vasey.
✔ Des signes physiques : douleurs ou tensions musculaires, troubles digestifs, maux de tête, crispations articulaires, eczéma, acné, insomnie, sommeil perturbé…
Les « sentiments d'épuisement ou d'épuisement d'énergie » peuvent ressembler à une sensation d'épuisement, quelle que soit la quantité de sommeil que vous dormez, une incapacité à vous détendre, des changements dans les habitudes de sommeil, des courbatures, des nausées ou des nausées plus fréquentes, le fait de sauter des repas, une sensation d'apathie et un manque de motivation. dans les domaines de la vie non professionnels.
Non, le burnout n'est pas une dépression. Et oui, la prise en charge du burnout doit être différente de la prise en charge d'une dépression. Il y a une différence entre burnout et dépression. Et pourtant, dans l'inconscient collectif, on ne la voit pas toujours très bien.
Que faire pour accompagner un personne en burn-out :
Une fois qu'il va mieux, et a récupéré un peu d'énergie, vous pouvez l'inviter à reprendre du plaisir et petit à petit à réapprendre à s'écouter et prendre soin de lui : aller au cinéma, lire un livre, marcher en nature, faire du sport, renouer avec des amis etc.
Facteurs de risque d’épuisement professionnel
Avoir une lourde charge de travail et travailler de longues heures . Aux prises avec l'équilibre travail-vie personnelle. Travailler dans une profession d'aide, comme les soins de santé, implique beaucoup de don aux autres.
Le burn-out exige avant tout beaucoup de repos. La sophrologie et la méditation permettent par ailleurs de davantage comprendre et gérer ses émotions, et de mieux gérer le stress. Cette période de pause permet de prendre un peu de recul par rapport au travail et souvent, de recentrer ses priorités.
Quand les nerfs lâchent, vous pouvez remarquer un certain nombre de symptômes cognitifs : une difficulté à vous concentrer, une perte de la mémoire, un sentiment de désorientation, une forte indécision et le sentiment de ne plus réussir à réfléchir clairement, comme si votre cerveau était empli de brouillard.
Au niveau du cerveau
Le Burn out n'est donc pas qu'une réponse biologique et émotionnelle au stress chronique. Il provoque des lésions organiques, en particulier cérébrales, qui expliquent qu'il faut du temps pour guérir d'un Burn out sévère. On estime que 6 à 24 mois sont nécessaires pour réparer un cerveau.
Fatigue réactionnelle : quand le corps ne supporte plus le stress. La fatigue réactionnelle est une forme de fatigue temporaire qui trouve son origine dans des perturbations du mode de vie (souvent un rythme de de vie exténuant et usant, des états de stress répétitifs) ou des maladies de courte durée.
Le symptôme le plus courant de cette dernière étape de l’épuisement professionnel est soit un arrêt physique complet, soit une anxiété incontrôlable (c’est-à-dire des crises de panique) .
dormir suffisamment et se reposer. s'accorder des temps de relaxation, d'activité physique, de bien-être, de loisir et de partage (famille, amis), se faire accompagner par un professionnel spécialiste de la souffrance au travail et/ou participer à un groupe de parole centrée sur le burn-outs.
Pour guérir d'un burn-out, une période de repos peut être nécessaire, parfois accompagnée d'une psychothérapie pour vous aider à mieux gérer le stress. Si vous êtes en début ou au bord du burn-out, il ne faut pas hésiter à demander à un médecin ce que vous pouvez faire pour aller mieux.
Vous avez parfaitement le droit d'aller en "vacances" pour vous reposer voir même améliorer votre état de santé, il faut juste informer le service médical de votre département par courrier ou bien contacter le 36 46. C'est le médecin conseil qui autorise ou pas.
À cette époque, 38 % des travailleurs faisaient état d’épuisement professionnel. Deux types de personnes courent cependant un plus grand risque de burn-out que tout le monde : les femmes et les travailleurs de moins de 30 ans .
L'épuisement professionnel peut nuire au rendement au travail, ainsi qu'à la santé physique et mentale .
Des contraintes de travail excessives, un déficit d'arbitrage, un manque de soutien ou une crise de sens au travail peuvent engendrer à eux seuls un syndrome d'épuisement professionnel. Conséquence d'un déséquilibre entre les contraintes du travail et les ressources pour y faire face.
Le burn-out (ou burn-out professionnel) est un terme psychologique désignant un épuisement général et un manque d'intérêt ou de motivation à l'égard de son travail. L'épuisement de compassion, également appelé traumatisme vicariant, fait référence aux émotions négatives que ressentent les individus lorsqu'ils aident les autres au travail .