La première intervention, qui est faite sur le donneur en état de mort cérébrale, est le prélèvement du foie ou greffon hépatique; La seconde intervention sur le receveur consiste à réaliser l'ablation du foie malade suivie de l'implantation du greffon hépatique prélevé.
Après la transplantation hépatique, les doses d'immunosuppresseurs sont importantes et les défenses immunitaires sont au plus bas. Il convient donc de prendre quelques précautions en ce qui concerne les animaux, les plantes, ainsi que dans les endroits surpeuplés et confinés, comme les moyens de transport publics.
Certains patients de la liste d'attente sont prioritaires : les enfants et les patients avec hépatite fulminante.
Le don d'une partie du foie d'une personne saine de corps et d'esprit à une autre personne nécessitant une transplantation hépatique n'est possible en France qu'entre personnes proches de la même famille (enfants, parents, conjoints).
À l'aide d'un microscope, la première équipe suture l'artère qui permet au sang d'arriver dans le foie. Une dernière étape particulièrement délicate, réalisée plusieurs heures après la première incision. Le donneur reste hospitalisé moins d'une semaine. Quant au receveur, il passe environ un mois à l'hôpital.
Le foie est un organe vital au sens propre : on ne peut pas vivre sans lui. Organe solide le plus volumineux du corps humain, le foie travaille 24 heures sur 24 pour accomplir plus de 500 fonctions. Il métabolise et entrepose les nutriments provenant de nos aliments. Il aide à traiter les médicaments que nous prenons.
Régénération. Le foie possède une capacité particulière de reconstituer des parties qui lui ont été enlevées afin de pouvoir continuer à fonctionner. Si une partie du foie est enlevée, elle se développera à nouveau pendant plusieurs mois jusqu'à ce que le tissu hépatique manquant soit remplacé.
3. Qui peut devenir donneur ? Les donneurs vivants doivent être âgés d'au moins 18 ans et, en général, de moins de 70 ans. Ils doivent être en bonne santé et ne pas présenter de signes significatifs de tension artérielle élevée, de diabète, de cancer, de maladie du rein ou du cœur ou du foie.
Le rejet du foie peut survenir à tout moment après la greffe, c'est pourquoi les valeurs des enzymes hépatiques doivent être contrôlées régulièrement. Les signes du rejet comprennent également, l'encéphalopathie, une jaunisse, des ecchymoses et une tendance aux saignements.
En général, les dommages au foie qui caractérisent la cirrhose sont permanents. Il est impossible de réparer intégralement la cicatrisation, mais elle peut s'atténuer (régresser) au fil du temps, tout comme on voit s'estomper graduellement les cicatrices sur la peau.
En outre, les personnes atteintes d'une cirrhose à un stade avancé ont une espérance de vie moyenne d'environ deux ans.
La cirrhose constitue un véritable état précancéreux car elle s'accompagne d'une augmentation de la régénération des cellules hépatiques et donc du risque d'altérations génétiques. Ces altérations sont le starter des cancers.
Hépatites, cirrhoses, cancers peuvent provoquer la destruction du foie, et nécessiter une greffe, encore appelée transplantation hépatique. Cette intervention chirurgicale permet de remplacer le foie malade par un foie sain.
Le stade F1 désigne une fibrose légère, le stade F3, une fibrose sévère. On parle de cirrhose à partir du stade F4, lorsqu'il existe dans tout le foie une quantité exagérée de tissu cicatriciel. Sous certaines conditions, la cirrhose est réversible.
Le traitement de base de l'ascite est un régime alimentaire pauvre en sodium avec un objectif de 2 000 mg ou moins de sodium par jour. Si le régime alimentaire est inefficace, on donne aussi généralement des médicaments appelés diurétiques (tels que la spironolactone ou le furosémide).
On utilise pour cela des médicaments dits « immunosuppresseurs ». Chaque patient greffé se voit administrer un traitement combinant plusieurs molécules avec différents modes d'action, qui conditionne sa survie et sa qualité de vie. La combinaison médicamenteuse est adaptée en fonction du type de greffe.
La greffe de foie est envisagée quand le foie n'arrive plus à assurer des fonctions suffisantes pour permettre une vie sans risque de complication grave ou de dégradation des conditions de vie.
POURQUOI ? Un des mécanismes de ce rejet est la fixation d'anticorps naturels (préformés), présents chez le receveur à l'intérieur des vaisseaux (endothélium vasculaire) du greffon. Ceci est constamment observé en xéno-transplantation qui est la greffe d'un organe provenant d'une autre espèce.
Plus de 160 000 donneurs sont comptabilisés dans le registre français et autour de 10 % des patients (environ 1 000 par an) trouvent un donneur parfaitement compatible et disponible.
Le donneur peut être un membre de la famille du receveur : père, mère, frère, sœur, fils, fille, grands-parents, oncles, tantes, cousins germains. Il peut aussi être son conjoint, le conjoint de son père ou de sa mère et toute personne apportant la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans avec le receveur.
Le greffon prélevé peut être attribué à une équipe, c'est-à-dire à la population des malades dont elle a la charge, soit en raison de sa proximité géographique du lieu de prélèvement (répartition « locale »), soit par un système de tour de rôle.
La majeure partie des infections du foie sont prises par les médecins hépatolo-gastro-entérologues et infectiologues.
Faire une cure de citron
Boire un jus de citron dilué dans de l'eau tiède tous les matins permet de détoxifier l'organisme et de nettoyer le foie. En stimulant la production de la bile, le citron aide le foie. Cette cure detox ne doit toutefois pas dépasser une période de 21 jours, au risque de fatiguer le foie.