L'imprimerie connaît un essor dans le Saint-Empire romain germanique, puis en Italie, à commencer par le monastère de Subiaco, près de Rome. Des imprimeries voient le jour dans 150 villes, en Italie, en France, en Hollande - pays où Laurent Coster, à Harleem, a un temps été tenu pour l'inventeur de l'imprimerie.
Selon les humanistes, les textes de ces auteurs anciens ont été traduits, copiés et corrigés par des générations de copistes, qui se sont progressivement beaucoup éloignés des textes originaux. Ils veulent donc retrouver les véritables textes, et les lire dans leur langue d'origine.
La naissance de l'imprimerie
La diffusion de l'information est liée à une révolution technique dès le milieu du xve siècle. Vers 1452, Gutenberg, à Mayence, invente le caractère mobile d'imprimerie et réussit à imprimer des lettres d'indulgence de 31 lignes, puis une bible entière.
Vers 1454, l'allemand Johannes Gutenberg invente les caractères mobiles. S'inscrivant comme un événement majeur dans l'époque de la Renaissance, son travail marquera un tournant dans l'histoire de l'imprimerie et de l'humanité.
L'expansion de l'imprimerie en Europe
L'imprimerie prend son essor réellement autour de 1470 et se répand alors rapidement. Après les terres du Saint-Empire romain germanique (Mayence bien sûr vers 1453, Bamberg vers 1458, Strasbourg vers 1460, Cologne en 1466, Augsbourg en 1468, Nuremberg en 1470…) vient l'Italie.
Grâce à l'imprimerie, l'homme dispose maintenant de livres qu'il peut lire seul, et non plus seulement dans un cours collectif ou pendant un service religieux.
L'imprimerie intensifie la production de l'information. De quelques milliers d'ouvrages durant la période médiévale, elle passe à environ vingt millions d'exemplaires en 1500. En conséquence, le prix d'achat d'un livre diminue : le livre est donc plus accessible.
À partir du xixe siècle, dans un contexte économique et social d'accélération du progrès, l'information imprimée connaît de grandes évolutions technologiques et des perfectionnements successifs dans tous les domaines : transmission des informations, production des journaux, diffusion de la presse sont en plein essor.
L'imprimé est d'abord destiné à la littérature religieuse, puis devient un support de l'humanisme, qui recherche des textes exacts, d'abord en langues anciennes, puis dans les langues modernes.
l'imprimerie. Grâce à elle, les savoirs se diffusent plus vite. Galilée invente la lunette astronomique. des armes à feu, utilisant la poudre à canon inventée en Chine.
L'imprimerie permet ainsi une diffusion rapide et à moindre coût du savoir. Elle permit à ses premiers inventeurs, les Chinois, de diffuser le bouddhisme, l'écriture et l'essentiel de la culture chinoise (musique, peinture, calligraphie, architecture, textile, etc.), en Corée, puis au Japon.
Mais c'est l'impression par Gutenberg, au milieu du 15e siècle en Allemagne, d'une Bible avec des caractères mobiles métalliques qui marque véritablement l'entrée dans une ère nouvelle.
C'est de l'imprimerie que sortent livres, journaux cartes de visites ou publicités selon divers procédés d'impression, offset (magazines, livres en grande série), flexographie, héliogravure pour les gros tirages (presse quotidienne ou catalogues de vente par correspondance)…
La révolution de l'imprimerie
Cette invention contribuait à la pression de 180 feuilles par jour. Le premier livre imprimé est la Bible. Grâce à cette nouvelle technique révolutionnaire, les nouvelles idées religieuses, artistiques et intellectuelles de la Renaissance ont vu le jour et se sont répandues.
Les conséquences de l'imprimerie sont immenses. D'abord sur la manière de lire et d'écrire : les imprimeurs aèrent les textes en recourant à la séparation des mots et à la ponctuation ; ils fixent aussi l'orthographe. Au XVIe siècle, ils commencent de numéroter les pages.
On doit l'invention de l'imprimerie à l'allemand Johannes Gensfleisch plus connu sous le nom de Gutenberg. Jeune orfèvre ayant ouvert son propre atelier vers 1430, Gutenberg se tourne finalement vers la reproduction de textes en 1450 et développe un nouveau procédé qui va révolutionner l'impression papier.
En 1450, dans son atelier de Mayence, il met au point le procédé de l'imprimerie : sa presse à bras permet de reproduire, sur papier, la forme de caractères métalliques préalablement encrés. Le premier livre ainsi imprimé, la Bible a quarante deux lignes, dite Bible de Gutenberg parait en 1454.
Érasme a été très dépendant du réseau de diffusion des foires du livre, produisant à la demande un grand nombre de manuscrits pour alimenter les six presses de Johann Froben, sur lesquelles s'imprimaient simultanément plusieurs de ses ouvrages.
L'histoire de l'imprimerie est étroitement liée au développement de l'humanité et de la culture en général. Depuis que l'homme a développé ses moyens d'expression (représentations artistiques, théâtre…), il a cherché à pérenniser ses œuvres et à les diffuser.
Deux faits marquants ont accompagné la naissance de la presse écrite : l'utilisation de l'imprimerie, grâce à l'invention de la typographie par Johannes Gutenberg en 1438, et l'apparition de publications périodiques au début du XVIIème siècle.
Vers 1450, un orfèvre germanique, Johannes Gensfleisch, dit Gutenberg, met au point des caractères mobiles sur lesquels figurent en relief tous les signes nécessaires à l'écriture d'un texte.
Johannes Gutenberg : dates clés
Illustre imprimeur allemand, Gutenberg révolutionne le monde de l'imprimerie grâce à l'invention des caractères métalliques mobiles, donnant naissance à l'impression. La Bible est le premier livre imprimé "en série" entre 1452 et 1454.
C'est au XVème siècle que l'invention de l'imprimerie arrive en Europe. Le célèbre Johann Genfleish zur Ladem Gutenberg a l'idée de cette technique à Mayence, en Allemagne, aux alentours de 1450. Comme de nombreuses personnes à l'époque, il cherche une manière de réduire le temps consacré à l'écriture des livres.