Les loisirs au Moyen Âge étaient multiples. Échecs, dés, chasse, tournois : nombre d'entre eux étaient axés sur la stratégie ou le hasard, et n'étaient pas toujours vus d'un très bon œil par l'Église. Deux principales catégories de loisirs étaient pratiquées au Moyen-Âge.
La chasse, la pêche et la cueillette, loisirs de plein air traditionnels hérités de la civilisation paysanne, gardent leur actualité et se renouvellent, devenant même une forme de contre-culture.
Les activités du chevalier : son occupation principale est la guerre pour agrandir les terres de son seigneur et pour défendre ses terres. Lorsqu'il n'est pas en guerre, il a du temps libre pour chasser, pour participer à des tournois, pour festoyer lors de banquets (qui sont de grands festins, des repas prestigieux).
— Dame, Nostre Seigneur vous ait en sa garde. — Sire, Dieu vous doint bon jour. — Sire, bon jour aiez vous et bonne vie. — Sire, bon matin vous doint Dieux.
La chasse et les joutes constituaient les distractions préférées des rois et des nobles. Le peuple s'amusait aussi à organiser des combats de coqs ou à lancer des chiens sur un ours déchaîné. Ils pratiquaient aussi des sports qui sont probablement les ancêtres du hockey et du football.
La chasse pour les plus humbles se pratique à pied et sans chiens. Pour capturer le petit gibier ils utilisent des collets, des cages. Les pièges, les filets et les toiles sont destinés à détruire le loup qui est dangereux pour l'homme.
Liste de danses médiévales
le ductia ( XII e et XIII e siècles) l'estampie ( XIII e siècle) le branle ( XIV e siècle) le saltarello ( XIV e siècle)
L'amour courtois ou fin'amor d'après l'occitan, est une expression désignant au Moyen Âge la façon d'aimer avec courtoisie, respect et honnêteté, sa ou son partenaire, dans le but commun d'atteindre la joie (joï en occitan) et le bonheur.
Au Moyen Age, le terme signifiait « oui » (du latin hoc et il) dans des régions situées au Nord de la Loire. La langue d'oïl était la langue de cette région.
Merci Au Moyen Âge, merci signifiait “grâce, pitié” de là les expressions : Crier, demander merci – le chevalier vaincu reconnaissait sa défaite et implorait la pitié du vainqueur.
Elle comprend deux parties : la réserve (c'est son domaine) que le seigneur garde pour lui et les tenures, les terres qu'il loue aux paysans en échange de corvées, et de redevances (d'impôts). Il dispose de nombreux pouvoirs : il commande, il protège, il juge, il administre.
Les paysans ramassent du miel et des fruits sauvages dans la forêt. Dans les courtils, la terre est retournée à la bêche ou à la houe et bien engraissé avec toutes sortes de déchets. Chaque famille y cultive les légumes (pois, fèves, carottes, céleri) qui feront des soupes dans lesquelles sera trempé le pain.
En effet, pour devenir chevalier, un homme doit répondre à certaines exigences : fidélité à la parole donnée, défense des faibles, générosité envers tous et s'engager au respect d'un code de l'honneur. Ce code n'est pas réellement écrit, mais il est présent dans tous les esprits.
Ils vivaient dans des maisons construites en pierre ou en torchis, et recouvertes d'un toit de chaume. Celles-ci étaient situées dans des villages à proximité du château de leur seigneur. Leurs habitations avaient une pièce unique, avec un sol en terre battue. Sans confort, elles étaient mal éclairées et mal isolées.
Elle est divisée en trois ordres : bellatores (ceux qui combattent) : les nobles (princes, seigneurs, chevaliers) ; oratores (ceux qui prient) : les hommes d'Église ; laboratores (ceux qui travaillent) : les paysans (80 à 90 % de la population).
En Europe occidentale, le banquet au Moyen Âge est une occasion festive. On organisait par exemple un banquet pour un mariage, pour le retour de la chasse, mais aussi pour un événement religieux ou parfois même pour récompenser certains paysans en fin d'année.
(Mots composés de parenté) : Vers 980, « beau » était un terme d'affection surtout employé entre parents ; en ancien français on disait fillastre (→ voir filsâtre) pour beau-fils, marastre (→ voir marâtre) pour belle-mère et parastre (→ voir parâtre) pour beau-père.
( X e siècle) de l'ancien français mercit (881), issu du latin mercēdem , accusatif de merces « salaire, prix, récompense », tardivement « faveur, grâce ». (Vers 980) merci (Vie de Saint Léger).
À partir du xiie s., la conception de l'amour courtois inspire la poésie lyrique en territoire de langue d'oc, et c'est chez les troubadours du Midi de la France que la fin'amor trouve son expression la plus spécifique, avec la chanson courtoise. L'esprit courtois gagne progressivement le Nord de la France.
Un des précurseurs de l'amour courtois des troubadours est Guillaume IX d'Aquitaine, duc d'Aquitaine (1071-1126) et grand-père d'Aliénor d'Aquitaine. Son activité poétique naît après la croisade qu'il mena en Orient et son séjour à Antioche (1101-1102).
Danser au Moyen-Âge : la pavane
La pavane se dansait à la cour au XVIe siècle.
Les formes de la carole n'étaient pas fixes. Un des danseurs lançait une strophe qui devenait un refrain repris par tous, ou bien les chœurs répétaient un même motif, indépendant des strophes chantées par le soliste ; parfois, les instruments se substituaient aux voix (danses d'église).
Chaque phrase se joue deux fois, la première finit par une formule appelant une reprise intitulée ouvert et la seconde par une formule conclusive appelée clos. Ce trait est très courant dans la musique vocale de l'époque. En principe, les ouvert et les clos sont identiques pour tous les puncti d'une même estampie.