Si l'état de santé d'une femme enceinte nécessite un arrêt de travail lié à sa grossesse et avant la période de congé maternité , le médecin remplit un arrêt maladie lié à la grossesse, appelé congé pathologique prénatal. Seul le médecin traitant et le gynécologue peuvent attribuer un congé pathologique prénatal.
En France, depuis octobre 1978, le congé maternité dure seize semaines: six semaines avant le terme présumé et dix après l'accouchement, avec la possibilité de transférer au congé post-natal les semaines non prises en prénatal en cas d'accouchement avant terme.
Qui peut vous le prescrire ? Seuls votre médecin traitant ou votre gynécologue peuvent vous prescrire un congé pathologique prénatal.
Le montant minimum de l'indemnité journalière versée dans le cadre d'un congé maternité est de 9,66 € pour 2022. Quant au montant maximum, il s'élève à 89,03 € en 2022.
Ton médecin ou ta sage-femme peuvent te prescrire un arrêt de travail de grossesse aussi nommé congé pathologique prénatal. Il est attribué si ta grossesse est difficile ou si tu ressens une forte fatigue. Il doit respecter quelques règles : Pour la période prénatale, il ne peut excéder 14 jours.
Les sages-femmes peuvent prescrire des arrêts de travail, conformément au 4° de l'article L. 321- 1, à une femme enceinte en cas de grossesse non pathologique. La durée de l'arrêt de travail prescrit en application de l'article D. 331-1 ne saurait excéder quinze jours calendaires.
Les femmes enceintes durant leur grossesse ont également des droits. RSA femme enceinte, prise en charge à 100% des frais médicaux, bilan dentaire gratuit, autorisations d'absence pour examens médicaux, accompagnement et suivi en centre PMI, indemnité congé maternité, prime à la naissance…
Pour la majorité des femmes qui vivent une grossesse sans complication et à faible risque, il n'y a pas de contre-indication à travailler autant que vous le désirez.
C'est l'Assurance maladie qui verse généralement les indemnités journalières dès le début du congé maternité, en moyenne tous les 14 jours, et cela pendant toute la durée du congé maternité.
C'est votre caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) qui vous versera vos indemnités journalières, sauf si votre entreprise prévoit le maintien de salaire en cas d'arrêt de travail. Dans ce cas, c'est votre employeur qui percevra les indemnités journalières versées par votre caisse primaire d'assurance maladie.
La loi n'impose aucun délai
La loi ne mentionne aucun délai à respecter pour annoncer une grossesse. Elle oblige uniquement une collaboratrice enceinte et sous contrat de travail à informer l'employeur de son départ en congé maternité, certificat médical à l'appui.
La prime de naissance a été augmentée le 1er avril 2022. Son montant est désormais de 1.003,97 euros par enfant à naître. Dans le cas d'une adoption, la prime est de 2.007,95 euros. Elle est attribuée par enfant et le versement intervient au cours du 2ème mois suivant l'arrivée de l'enfant.
Si vos ressources vous y donnent droit, un montant de 965,34 € vous sera versé au cours du 7ème mois de grossesse. Attention, vous devez déclarer votre grossesse dans les 14 premières semaines à votre organisme d'Assurance maladie (Cpam, Rsi…).
Qu'est-ce qu'une grossesse pathologique ? Une grossesse pathologique (ou grossesse à risque) est définie par des complications qui surviennent en cours de grossesse et/ou de l'accouchement. Elles impliquent la maman et/ou le bébé et nécessitent une prise en charge spécifique et un suivi de grossesse accru.
Le congé pathologique n'est pas un congé de “confort” accordé à toutes les femmes enceintes. Pour en bénéficier, une prescription médicale est obligatoire. Il ne peut excéder les 14 jours consécutifs ou non et doit être pris avant le début du congé maternité (voir les infos).
Le congé pathologique est un congé supplémentaire prescrit aux femmes enceintes. Il est accordé par le médecin gynécologue ou généraliste lorsque la grossesse présente des risques et qu'un repos complet est nécessaire pour mener à bien la grossesse.
Les médecins recommandent en effet aux futurs parents d'attendre les 3 mois de grossesse pour annoncer cet heureux événement simplement parce qu'avant cela, les risques de fausses couches sont encore élevés.
Le congé pathologique est considéré comme un congé maternité et non un arrêt maladie. Après son congé maternité postnatal, la salariée peut en revanche bénéficier d'un arrêt maladie pour « suites de couches pathologiques ».
La durée du congé maternité est fixée par loi. Elle comprend le congé prénatal et postnatal, et peut être adaptée à votre situation familiale, au déroulement de votre grossesse et aux conditions de naissance de votre enfant. Le congé maternité vous permet de vous reposer avant l'accouchement et après la naissance.
Les médecins recommandent en effet aux futurs parents d'attendre les 3 mois de grossesse pour annoncer cet heureux événement simplement parce qu'avant cela, les risques de fausses couches sont encore élevés.
Il n'y a aucun impératif légal quant à l'annonce de sa grossesse à son employeur. Cependant, il faut informer son employeur de façon obligatoire avant le départ de la future maman en congé maternité (via un certificat de l'état de grossesse).
Vous devez effectuer un premier examen prénatal auprès de votre médecin (généraliste ou gynécologue) ou de votre sage-femme. Après cet examen, votre médecin ou votre sage-femme effectue la déclaration de votre grossesse en ligne. Cette déclaration peut aussi se faire par l'envoi d'un formulaire papier.