Le salarié convoqué à un entretien préalable à son licenciement a le droit d'être assisté. S'il n'y a pas de représentant du personnel élu dans l'entreprise, le salarié peut se faire assister par un salarié de l'entreprise ou par un conseiller extérieur, appelé conseiller du salarié.
Lorsqu'il n'y a pas d'institutions représentatives du personnel dans l'entreprise, le salarié peut se faire assister (L1232-4) : soit par une personne de son choix appartenant au personnel de l'entreprise, soit par un conseiller du salarié choisi sur une liste dressée par l'autorité administrative.
Le salarié doit informer son employeur de la présence du conseiller à l'entretien. L'employeur peut demander à celui-ci la justification de sa qualité, mais il ne peut s'opposer ni à son entrée dans l'établissement, ni à l'exercice de la mission d'assistance du salarié lors de l'entretien préalable au licenciement.
Lors de l'entretien préalable obligatoire dans le cadre d'une procédure disciplinaire, la loi donne au salarié le droit de se faire assister par une personne de son choix appartenant exclusivement au personnel de l'entreprise à laquelle il appartient – (L. 1232-4 du Code du travail).
Si l'entreprise est dépourvue d'institutions représentatives, le salarié peut être assisté par un membre du personnel ou par un conseiller extérieur à l'entreprise. Ce dernier doit obligatoirement être sélectionné sur une liste dressée par le Préfet et consultable auprès de la mairie ou de la DIRECCTE.
Le salarié convoqué à un entretien préalable à son licenciement a le droit d'être assisté. S'il n'y a pas de représentant du personnel élu dans l'entreprise, le salarié peut se faire assister par un salarié de l'entreprise ou par un conseiller extérieur, appelé conseiller du salarié.
L'entretien est individuel
L'exercice de l'entretien annuel d'évaluation doit se dérouler en tête-à-tête avec son N+1 ou N+2, dans un lieu permettant la pleine confidentialité. Le salarié n'est donc pas autorisé à être assisté le jour-J par un représentant du personnel ou un quelconque tiers.
Il doit figurer dans la lettre de convocation adressée par l'employeur : “le salarié peut se faire assister pour cet entretien par une personne de son choix appartenant au personnel de l'entreprise” (article R1232-1 du code du travail). Cette mention écrite est obligatoire.
En pratique, la faute grave est souvent admise dans les cas suivants : État d'ivresse pendant les heures de travail. Absences injustifiées ou abandon de poste. Indiscipline ou insubordination du salarié (refus d'effectuer une tâche de travail prévue dans le contrat)
Qui peut participer à l'entretien préalable ? C'est l'employeur lui-même qui doit, en principe, être présent à l'entretien préalable au licenciement. Cependant, la Cour de cassation admet que l'employeur puisse se faire représenter à cet entretien.
Le conseiller du salarié assiste les salariés lors des entretiens préalables au licenciement lorsque l'entreprise est dépourvue de représentant du personnel. Ses absences pour l'exercice de ses missions sont rémunérées par son employeur qui est ensuite remboursé par l'Etat.
Les syndicats ont pour but de défendre collectivement certaines professions mais aussi de défendre individuellement les salariés confrontés à des difficultés dans leur vie professionnelle. Ils peuvent vous informer sur l'étendue de vos droits, les textes auxquels vous pouvez vous référer...
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Vous informer sur vos droits et les textes de référence en matière de droit du travail (code du travail, convention collective, accords de branche, accords d'entreprise…). Vous représenter en cas de procès, vous apporter leur expertise et leurs conseils face aux juges.
S'il ne peut faire appel au CSE, il peut choisir un conseiller du salarié dans la liste des conseillers du salarié de son département. Cette liste est disponible en mairie ou auprès de l'Inspection du travail.
Les conseillers du salarié sont choisis en fonction de leur expérience des relations professionnelles et de leurs connaissances du droit social. Ils exercent leurs fonctions à titre gratuit.
Si vous avez des preuves qu'il s'agit effectivement d'une injustice, vous pouvez rédiger une lettre de témoignage en sa faveur. Si vous n'êtes pas témoin des faits, une interprétation personnelle de la situation pourrait se retourner contre vous.
Les délégués du personnel bénéficient d'un réel droit à l'information. Ce droit permet de contrôler en interne le respect du droit du travail en ce qui concerne le recours aux contrats précaires. Pour cela, les délégués du personnel peuvent prendre connaissance des contrats d'intérim.
Inaptitude d'origine professionnelle
Indemnité de rupture d'un montant au moins égal au double de l'indemnité légale de licenciement (sauf dispositions conventionnelles plus favorables) Indemnité de précarité : 10 % de la rémunération brute totale sauf si l'objet du CDD (saisonnier, contrat aidé...)
C'est en principe l'employeur qui doit être l'interlocuteur du salarié lors de l'entretien préalable. Cependant, il peut se faire représenter par un membre du personnel ayant qualité dans l'entreprise pour embaucher ou licencier les salariés.
Si le salarié se trouve dans l'impossibilité d'assister à l'entretien préalable au licenciement, il peut demander à l'employeur de reporter l'entretien. Contrairement à la situation précédente, le report de l'entretien est formulé à l'initiative du salarié et non pas à l'initiative de l'employeur.
Bon à savoir : pour justifier un licenciement pour faute lourde, l'insubordination du salarié doit démontrer une intention de nuire à l'entreprise ou à l'employeur. Il est donc nécessaire que le salarié ait eu la volonté de porter préjudice à l'employeur en agissant de manière fautive (Cass.