Sanctionner, contrairement à "punir son enfant", doit permettre d'apporter du soulagement, de la reconnaissance à celui qui a subi un préjudice et à celui qui a enfreint la règle. Il a alors l'occasion de s'apaiser, de se racheter et se faire pardonner.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Il faut s'expliquer et écouter, bref il faut qu'il y ait un échange. Pour se faire obéir des adolescents, il faut parfois punir. Le choix de la punition est important. L'ado doit comprendre ses erreurs mais il ne doit pas se sentir humilié ou encore infantilisé.
Une attitude qui montre que l'on est cohérent avec soi-même et avec la position que l'on défend, que l'on sait clairement ce que l'on attend de l'autre, encourage le respect.
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.
Le retrait pour éliminer un comportement inapproprié
Comme il implique la perte de contacts avec les autres pendant une brève période de temps, le retrait constitue une forme de punition négative. Il peut être utilisé chez les enfants à partir de 3 ans.
Le punir ne fera que renforcer son mauvais comportement, et là encore, on entre dans un cercle vicieux ! Si au contraire on écoute et on reconnaît sa souffrance, qu'on lui redonne confiance, qu'on reconnaît sa part de responsabilité dans la situation, alors son comportement pourra s'améliorer de manière durable…
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
Le but de la punition n'est pas de rétablir un équilibre, une égalité ou un ordre juste, mais de réactiver une autorité, que ce soit celle du roi, celle des lois ou même celle des parents. La punition est alors nécessaire, non pas pour rendre justice mais dans la constitution d'une relation d'autorité.
Pour rester ferme dans l'éducation des enfants, il est primordial d'établir des règles. Il s'agit de délimiter clairement les conduites autorisées et celles qui ne le sont pas. Voici quelques conseils : Les règles doivent être peu nombreuses, claires et raisonnables.
Le tout-petit désobéit aussi parfois parce qu'il veut vérifier si sa conduite est celle qui est attendue. Il peut aussi désobéir pour voir s'il est vraiment surveillé. De plus, le tout-petit a besoin de s'affirmer pour faire sa place et être autonome. Il s'agit d'ailleurs d'une étape normale de son développement.
Quelle punition donner à un enfant ? Pour Didier Pleux, " la sanction la plus judicieuse est celle qui a un lien avec le passage à l'acte. " Autrement dit, priver un enfant de télévision parce qu'il a mal parlé à sa sœur n'a aucun sens !
S'incliner, c'est courber le corps ou la tête en signe de salutation, de reconnaissance ou de respect. L'inclination est toujours en usage dans la bonne société, bien qu'elle soit moins • pratiquée de nos jours.
En plus de leur donner la vie, ils les élèvent, les guident, les soutiennent face aux obstacles. Ils leur donnent aussi le meilleur d'eux-mêmes et un amour inconditionnel. En tant qu'enfants, nous oublions souvent tout ce qu'ils font pour nous.