- On lave le corps du défunt avec de l'eau et du savon. - On ferme les yeux de la personne décédée, si besoin à l'aide d'un coton. - On recouvre les plaies avec des pansements ou on les fait suturer par un médecin. - On obstrue les orifices naturels avec du coton.
suturation et nettoyage des orifices et plaies (souvent sources de prolifération bactériennes, risques d'écoulement imprévu) nettoie le corps du défunt. Une toilette permettant d'éliminer tout risque d'infection, de la tête au pied. maintient des yeux (lentilles spéciales) et de la bouche (un point de suture) fermés.
Une fois le corps débarrassé de tout élément externe, la toilette peut commercer. Réalisée de haut en bas, elle se fait à l'aide d'eau et de savon. Les yeux sont ensuite fermés, les pansements refaits (en cas d'éventuels plais et les orifices naturels sont bouchés à l'aide de coton.
fermeture des yeux grâce et à des lentilles discrètes placées sous les paupières ; fermeture de la bouche grâce à un léger point de suture dans la bouche ; habillage du corps selon les volontés de la famille ; coiffure et maquillage si besoin ou demandé.
Pour préparer le corps, on choisira une toilette simple, superficielle ou des soins de présentation et de conservation, la thanatopraxie. Dans les deux cas, vous pouvez confier une photo de la personne défunte, et les cosmétiques utilisés par cette personne de son vivant : maquillage, parfum...
Les lividités cadavériques (ou livor mortis) sont une coloration rouge à violacée de la peau liée à un déplacement passif de la masse sanguine vers les parties déclives du cadavre, qui débute dès l'arrêt de l'écoulement du sang.
Outre la toilette mortuaire, le thanatopracteur procède à des soins spécifiques de conservation du corps, ainsi qu'à l'habillage, au maquillage, au coiffage et au positionnement du corps dans le cercueuil.
Afin de fixer la bouche et les paupières, un adhésif est appliqué localement. Dans certaines cultures anciennes, un tel usage avait cours pour, selon la croyance, empêcher l'âme de s'échapper du corps.
Obturer les orifices naturels
Les narines, la bouche, et l'anus peuvent être lieux d'écoulement des fluides, présents dans le système digestif ou le système respiratoire. Sous la pression des gaz, issus de la fermentation bactérienne, ces liquides peuvent refluer par ces orifices naturels.
La toilette mortuaire, elle, consiste à laver le corps, le vêtir (choix de la tenue par la famille), et diminuer tout aspect dégradant ou mortuaire. Elle a lieu à l'endroit où est survenu le décès avant que le corps soit, si la famille le demande, transféré dans une chambre mortuaire pour des soins de conservation.
Le thanatopracteur ou la thanatopractrice opère le plus souvent seul, dans une chambre funéraire ou au domicile du défunt dans 85 % des cas. Pour commencer, le thanatopracteur déshabille, nettoie et désinfecte le corps du défunt, avant d'insérer dans les artères un produit à base de formol.
La chambre mortuaire
Elle est destinée à entreposer la dépouille des patients décédés sur site. Elle est organisée en deux espaces : les locaux où les corps sont conservés en caisson, entre 0 et 5°, en attendant leur transfert au domicile ou en funérarium ; le lieu d'accueil des familles en deuil.
L'autorisation de transport de corps en dehors du territoire métropolitain ou d'un Département d'outre-mer est délivrée par le Préfet, dans les conditions prévues à l'article R. 2213- 22 du Code Général des Collectivités Territoriales.
La direction ou l'infirmière en chef se charge de prévenir la famille afin qu'elle se rende au chevet de la personne décédée. Il est d'usage que la toilette mortuaire soit réalisée par deux membres du personnel soignant.
Les preuves physiques
Il existe des études qui montrent que les personnes qui sont proches d'un être cher au moment de son décès peuvent subir un changement physique ou psychologique dans les minutes qui suivent.
Le thanatopracteur (code rome K2603) est un professionnel qui intervient sur le corps des défunts dans le cadre des services funéraires. Il pourra effectuer divers soins, visant à pouvoir présenter le corps lors de la veillée funèbre.
Ainsi le cœur et les poumons continuent de vivre quelques jours ! Et cela est possible car le cœur est un muscle qui fonctionne avec sa « propre » pile… Tant que le sang sera suffisamment oxygéné, le cœur continuera de battre.
La rigidité cadavérique
Fer- mer les yeux du défunt est une coutume pieusement consacrée par la tradition, mais qui est inutile puisque les yeux finiront par se rouvrir. Lorsque la victime suc- combe à une mort violente, ce phénomène laisse croire que ses yeux se sont fixés sur son meurtrier !
"Les ongles et cheveux continuent de pousser après la mort." Etudiants en médecine, coiffeurs, instituts capillaires et employés des pompes funèbres entretiennent parfois ce mythe qui si l'on ose dire, a la vie dure.
Il est vrai qu'on peut "maquiller" un mort avant sa cérémonie d'enterrement. Mais il ne s'agit pas de maquiller au sens d'une esthéticienne, il s'agit d'une petite partie du protocole de soins de conservation des défunts, explique Stéphanie Durieu, soins qui consistent à "effacer les stigmates de la mort".
Il conviendra, après avoir placé un chapelet ou une croix entre les mains du défunt, de lui croiser les doigts, pour un repos en toute piété. Sur demande de la famille, pendant un temps de prière accordé, un aumônier pratiquera une bénédiction lors de la cérémonie catholique.
Le corps a une odeur très désagréable
Vont alors se produire des réactions chimiques liées à la décomposition du corps. "Le corps commence à suinter des liquides noirs et rouges, la peau devient progressivement verdâtre puis noire et le corps dégage des odeurs très désagréables.
Une fois la personne décédée, le corps se transformera. Ces transformations peuvent être pénibles si l'on ne s'y attend pas, mais rassurez-vous, elles font partie du cours naturel des choses. Puisque les muscles du corps sont détendus, il se peut que le corps du défunt expulse des selles, de l'urine ou de la salive.
Avant de passer à l'étape de la toilette mortuaire, les habits et les bijoux sont enlevés. Le corps du défunt est ensuite lavé avec de l'eau et du savon. Les yeux de la personne décédée sont fermés si besoin à l'aide d'un coton.
Le cœur, qui ne pompe plus le sang, tombe dans les tissus. Le corps subit ensuite une série de mutations : il devient pâle (pallor mortis), puis livide avec l'apparition de tâches rouge et violet aux endroits où la masse sanguine s'est stockée, on appelle cela le livor mortis.