La technique de clonage la plus courante sur laquelle la recherche travaille consiste à implanter le noyau d'une cellule somatique d'une personne dans un ovocyte énucléé pour commencer le développement embryonnaire et obtenir des cellules totipotentes dites aussi cellules souches.
Une copie génétique d'un animal est produite en remplaçant le noyau d'un ovule non fécondé par celui d'une cellule du corps (cellule somatique) de l'animal pour former un embryon. L'embryon est ensuite transféré dans l'utérus d'une mère porteuse, où il se développe alors normalement jusqu'à la naissance.
Aucun être humain n'a encore été cloné, même si certaines personnes essaient d'y parvenir. Le premier mammifère cloné a été la brebis Dolly, morte au début de 2003. Depuis, on a créé des clones de moutons, de vaches, de lapins, de cochons… Quand on clone un animal, on en réalise une copie.
La raison principale est la conviction que la production volontaire d'êtres humains génétiquement identiques porterait atteinte à la dignité et à l'intégrité des êtres humains, perçus à la fois comme individus et comme membres de l'espèce humaine.
On distinguera deux types différents de clonages : -Le clonage reproductif : son but est de créer entièrement un individu identique à la base à un autre individu, mais qui pourrait se développer de manière différente. -Le clonage therapeutique qui consiste à reproduire des cellules distinguées aux fonctions précises.
Après le Royaume-Uni en janvier 2001, le Corée du Sud a autorisé le clonage thérapeutique en décembre 2003. En février dernier, des scientifiques de la péninsule affirmaient être les premiers au monde à avoir réussi à cloner un embryon humain pour la recherche sur les cellules souches.
Pour créer Dolly, les scientifiques utilisèrent le noyau d'une cellule somatique d'une brebis de race Dorset-Finn à face blanche âgée de 6 ans. Le noyau contient la presque totalité des gènes de la cellule.
Les vrais sosies, les «monozygotes» –issus d'une même cellule oeuf– représenteraient 0,35% des naissances à l'échelle sur la planète. La probabilité de rencontrer un clone génétique de soi sans lien de parenté est infime, pour ne pas dire inexistante.
L'équipe du Dr Shoukrat Mitalipov a pris un noyau de fibroblaste et l'a introduit dans un ovocyte. Ils ont réussi à activer cet ovocyte de façon à ce qu'il prenne cela pour une fécondation et qu'il commence à fabriquer un embryon. » C'est exactement le principe du clonage.
II / les avantages du clonage : Mais le clonage a aussi des avantages notamment d'un point de vue thérapeutique où il peut servir à la greffe de peau ou d'organes par exemple. De plus le clonage peut servir à reproduire des espèces en voie de disparition afin que celle-ci ne puissent pas s'éteindre.
Le clonage thérapeutique, ou transfert de noyau de cellules somatiques, est une technique de production de matériel vivant via l'injection de cellules souches de la moelle osseuse, pour remplacer un organe détruit, et dont la compatibilité avec le malade est garantie par la parenté génétique assurée par le clonage.
Le clonage reproductif vise à donner naissance à un individu génétiquement identique à un autre. Le clonage thérapeutique, encore à l'état de projet, consiste à cloner des cellules d'un patient et à utiliser celles de l'embryon résultant pour recréer des cellules, tissus ou organes pour soigner ce patient.
— L'utilisation du clonage pour reproduire des êtres humains «n'est pas acceptable sur le plan éthique car elle violerait certains des principes fondamentaux de la procréation médicalement assistée», selon le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, le Dr Hiroshi Nakajima.
L'inconvénient majeur du clonage est que l'on crée un individu planifié d'avance pour ressembler biologiquement à un individu existant.
Le terme de clonage désigne aussi une méthode de multiplication in vitro d'un gène ou d'un fragment d'ADN. Le clonage cellulaire, souvent utilisé dans la recherche médicale, permet de multiplier une cellule en de nombreux exemplaires.
« C'est impossible scientifiquement. On ne pourra jamais cloner de dinosaures car on ne retrouvera jamais de traces d'ADN de ces espèces », tranche Jean Le Loeuff, paléontologue et directeur du Musée des dinosaures à Espéraza (Aude).
Le clonage désigne principalement deux processus. C'est d'une part la multiplication naturelle ou artificielle à l'identique d'un être vivant, c'est-à-dire avec conservation exacte du même génome pour tous les descendants (les clones).
Les vrais jumeaux sont des jumeaux génétiques puisqu'ils dérivent du même œuf fécondé qui s'est scindé en deux au tout début du développement embryonnaire. En théorie les deux individus auront donc la même séquence d'ADN.
Les jumeaux homozygotes ont le même ADN car une seule fécondation a lieu entre une ovule et un spermatozoïde et la division en deux individus survient après que les gènes du père et de la mère se sont mélangés.
Il y a 20 ans, le 5 Juillet 1996, naissait Dolly, la brebis mondialement connue, que des chercheurs écossais, Keith Campbell et Ian Wilmut, avaient obtenue par clonage. C'était une grande première : un mammifère naissait sans qu'il y ait eu fécondation d'un ovule par un spermatozoïde.
Le 23 février 1997, le monde découvrait l'existence de la brebis Dolly, le premier mammifère cloné par l'homme. Elle avait vu le jour sept mois plus tôt, le 5 juillet 1996, en Ecosse, à l'initiative des chercheurs Ian Wilmut et Keith Campbell, au sein de l'institut de recherche Roslin.
Une entreprise sud-coréenne est la seule à proposer le clonage de chiens au monde. Une centaine de chiens auraient ainsi été « doublés » en 2013. Pour 75 000 €, des maîtres fortunés ont recours à cette pratique, qui n'assure toutefois pas d'avoir affaire à une copie totalement conforme de l'animal.
L'interdiction mondiale du clonage, par l'ONU, est en cours d'examen. Le clonage est-il déjà interdit par le droit français ? Aujourd'hui, aucune disposition du droit français ne prohibe explicitement une telle pratique.
Technique permettant d'obtenir en laboratoire des lignées de cellules ou des embryons à partir d'une cellule, sans qu'il y ait fécondation.