En 2050, les logements sont modulables, conçus pour se transformer au gré des besoins, à géométrie variable, de leurs occupants. Ainsi, on peut regrouper ou diviser des pièces, grâce à des cloisons amovibles ; les maisons sont faciles à rehausser et on y crée des studios indépendants…
«Les maisons ne seront plus comme aujourd'hui, collées ensemble, mais elles flotteront comme dans l'espace. Il y aura des immeubles au sol un peu moins chers. Il y aura des téléphones encore mieux qu'aujourd'hui, on pourra tout faire en même temps : appeler, jouer et se détendre en regardant des choses.»
La maison du futur sera connectée
De la même manière que la maison connectée d'aujourd'hui, tout sera géré par des écrans ou même smartphones : éclairage, chauffage, consommation d'énergie, sécurité, caméras, appareils électroniques et électroménagers…
Matériaux du futur et constructions automatisées
Imaginer comme matériau du futur ce « bois armé » (qui n'a pour l'instant été utilisé que dans les intérieurs de voiture), c'est choisir une ressource renouvelable pour construire les gratte-ciel de demain, et préserver les stocks de sable et d'eau dévorés par le béton.
Les défis sont urgents à relever : réchauffement climatique, épuisement des ressources, crise énergétique, extension des villes, inégalités croissantes et, notamment pour l'Europe, vieillissement de la population…
Les logements seront évolutifs
Les petits logements vont devenir modulables et évolutifs, et ceci dans un souci d'adaptation aux besoins de chacun en fonction des périodes de vie. Dans le logement du futur, il y aura possibilité d'intégrer des cloisons amovibles, des modules supplémentaires dans une maison.
Le bâtiment du futur intègrera par ailleurs une autre dimension clé : il sera connecté. Tout comme la transition énergétique apparaît comme une nécessité écologique, la filière du bâtiment ne saurait échapper à la transition numérique globale, déjà nettement perceptible sur l'économie.
Les villes devront être autonomes en matière d'énergie. Des immeubles pourront être capables de générer de l'électricité grâce à des éoliennes et des panneaux solaires intégrés. Des architectes imaginent même des espaces verts sur les toits comme des jardins ou même des fermes.
En 1700, on compte 600 millions d'êtres humains sur Terre. Mais, c'est au début de l'ère industrielle qu'a eu lieu la véritable explosion démographique. En 1800, seulement 100 ans plus tard, le milliard est atteint. Et à partir de là, tout s'accélère !
L'une des conséquences néfastes du réchauffement climatique sur les océans, mise à part la pollution globale et la hausse des températures de l'eau, c'est la désoxygénation.
Le cap des dix milliards pourrait être atteint dès 2059 pour se stabiliser ensuite, d'après un scénario « moyen », autour de 10,4 milliards d'humains dans les années 2080.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Inondations, canicules, épidémies… Selon une étude parue le 22 septembre, la ville de Paris est de plus en plus menacée par le réchauffement climatique. Près de 70 % de la population mondiale devrait vivre en ville d'ici à 2050.
Dubaï, Émirats Arabes Unis
La ville la plus futuriste au monde a notamment annoncé la construction l'an prochain d'un « Musée de l'avenir » dédié aux innovations technologiques.
L'immeuble du futur : vers des espaces communs et modulables
En plus d'offrir un gain de place, les espaces communs permettent de n'acheter qu'une faible quantité de matériel. Cela permettra aussi de faire des économies d'énergie. Les espaces modules permettront, par ailleurs, de s'adapter aux besoins du foyer.
Volets, alarme, chauffage, télévision, réfrigérateur ou lumières d'ambiance tout se programme depuis un boîtier ou depuis son smartphone. La maison du futur permet de réaliser des économies d'énergie et de surfer sur Internet depuis sa télé.
Selon les scientifiques, le nord de la France (Nord et Pas-de-Calais) serait la région la plus touchée, avec la submersion des villes de Dunkerque, Grande-Synthe, Calais et Saint-Omer. Une région, où près de 400.000 individus vivent sous le niveau de la mer.
1/ Les Pays-Bas.
À l'aube de l'agriculture, environ 8.000 ans avant Jésus-Christ, la population du monde se situait aux alentours de 5 millions.
NON, LA TERRE N'EST PAS SURPEUPLÉE.
Dans ce scénario, la population mondiale atteindrait son maximum (9,7 milliards) autour de 2050, puis se mettrait à diminuer, inexorablement. Jusqu'à l'extinction. “Sur le long terme, la population ne pourrait que baisser à l'échelle mondiale, et en quelques millénaires, l'humanité disparaitrait”, décrit Gilles Pison.