On peut également l'éplucher comme une pomme de terre lorsqu'il est cuit ou cru. Il est plus facile à peler après la cuisson ! À l'instar de la pomme de terre, le topinambour se prépare froid en salade ou chaud en purée, en gratin ou encore en poêlée...
Il est principalement consommé cuit. On l'aime en velouté légèrement crémé, sauté au wok ou à la poêle parfumé d'herbes fraîches (ciboulette, cerfeuil, etc.), en gratin, en salade tiède agrémenté de noisettes concassées et d'une vinaigrette à la moutarde ancienne.
La peau du topinambour est très épaisse et elle ne ramollit pas à la cuisson, il faut donc entièrement la retirer pour le consommer. Pour l'éplucher, préférez donc un économe et coupez 2 à 3 min d'épaisseur, jusqu'à voir apparaitre sa jolie chair ivoire.
C'est leur richesse en inuline justement qui est problématique pour certains, provoquant chez eux des ballonnements et des flatulences désagréables. Pour éviter cette conséquence, il suffit de faire cuire le topinambour avec du bicarbonate de soude ou bien avec du laurier et du cumin.
Avec une saveur proche de l'artichaut, les topinambours peuvent aussi être incorporés dans une salade avec des lardons grillés par exemple. Sa texture fondante est également appréciée dans un gratin avec du fromage et de la crème ou sautés à la poêle avec un peu de beurre et des herbes.
Les flatulences sont le principal effet indésirable engendré par la consommation de topinambour. Pour limiter au maximum le risque de maux de ventre, il est recommandé de ne pas le consommer juste après la cueillette. En effet, il est plus digeste quelques jours après la récolte.
Nos astuces pour rendre le topinambour plus digeste
Tout se joue lors de la cuisson : ajoutez dans l'eau qui bout une cuillère à café de bicarbonate de soude, une pomme de terre ou encore de la sauge. Enfin, évitez de réchauffer un plat à base de topinambour car il deviendra à nouveau indigeste.
Comment cuisiner le topinambour pour éviter les ballonnements. La première astuce de grand-mère consiste à cuire le topinambour dans deux eaux distinctes. Commencez par le faire cuire dans une première eau, videz-la, puis terminez la cuisson dans une seconde eau.
Le topinambour ne demande que quelques minutes de préparation : il suffit de le rincer sous l'eau puis de brosser soigneusement ses aspérités. On peut également l'éplucher comme une pomme de terre lorsqu'il est cuit ou cru. Il est plus facile à peler après la cuisson !
Pour le topinambour, comme pour tous les légumes, il y a une saison : on le trouve chez les producteurs et commerçants d'octobre à février.
Il peut aussi se conserver dans un endroit sombre et humide comme une cave. Une fois les topinambours cuits, il faut les consommer rapidement car ils supportent mal d'être réchauffés et leur chair devient indigeste. Une solution peut être de les réduire en purée puis de les congeler, afin de les garder plusieurs mois.
Il se consomme d'octobre à février. Le topinambour est riche en fer, en potassium et en magnésium. Il contient de l'inuline et une grande quantité de fibres qui facilitent le transit intestinal.
Les tubercules du topinambour peuvent être récoltés à partir du mois d'octobre. Vous pourrez alors remarquer que les feuilles commencent à sécher, c'est le signe que vous pouvez passer à la récolte.
Avec un apport de 81 Kcal/100 g (soit soit bien moins que le riz et les pâtes, autres féculents), le topinambour est un légume peu calorique qui trouve naturellement sa place dans le cadre d'un régime amaigrissant.
Que semer ou planter après le topinambour ? Le repos du sol après cette culture demande des cultures légères (légumes-feuilles légers, légumes-bulbes), ou bien des légumineuses (semis de fève en février, par exemple).
Le topinambour
Même si ce légume racine n'est pas très glamour, il gagne à être mieux connu tant ses vertus dépuratives et détoxifiantes sont grandes. Comme l'artichaut, il est riche en inuline, un prébiotique qui nourrit les bonnes bactéries de l'intestin, et plus généralement en fibres.
Quels sont les divers féculents ? On y trouve principalement : Des parties de plantes non transformées : graines de céréales (maïs, riz, blé,…), fruits (banane, châtaigne,…), légumineuses (lentille, pois chiche, fève,…), tubercules (pomme de terre, topinambour) et racines (panais, manioc,…);
Le topinambour est une bonne source de vitamine B1 (thiamine), importante pour la production d'énergie. Il procure aussi de lavitamine C, un antioxydant participant à la production de collagène. Ce légume apporte également une bonne dose de minéraux.
Les tubercules de topinambour contiennent de l'inuline, un sucre non digestible par les enzymes de l'intestin. Cette inuline atterrit donc directement dans le colon ; sa métabolisation par la flore intestinale provoque la libération de méthane, de dioxyde de carbone, d'hydrogène…
Ils se conservent bien au réfrigérateur tant qu'ils ne sont pas lavés, l'humidité qui y régnant les garde beaux et goûteux plusieurs semaines. Une fois cueillis, ils peuvent être cuisinés pour être ensuite congelés, par exemple en purée, seuls ou avec des pommes de terre.
Une chose à noter concernant le topinambour, c'est que l'inuline fait partie des FODMAP. Les FODMAP sont des glucides qui sont fermentés par les bactéries du côlon, et qui peuvent provoquer chez certaines personnes des symptômes tels que des ballonnements, des flatulences et des douleurs abdominales.
Le topinambour pousse un peu partout, même si un sol drainé et riche lui sera particulièrement favorable. On plante les tubercules tout au long de l'hiver, de novembre à avril.
Les tubercules de topinambour sont mûrs lorsque le feuillage commence à jaunir, en octobre, et se ramassent jusqu'en en mars et avril, avant qu'ils ne repoussent.