La pauvreté peut se manifester de manière multiple : par la faiblesse ou l'absence d'un revenu, par un logement précaire, par une mauvaise santé, par une éducation insuffisante, par la sous-alimentation ou un environnement dégradé...
Les signes de manifestation de la pauvreté
Ses manifestations comprennent la faim et la malnutrition, ainsi que l'accès limité à l'éducation, la discrimination et l'exclusion sociales ainsi que le manque de participation à la prise de décisions, le chômage et les maladies.
La pauvreté, c'est ne pas avoir assez d'argent pour répondre à ses besoins de base en nourriture, en vêtements et en logement. Toutefois, la pauvreté, c'est plus, beaucoup plus, que le manque d'argent. La Banque mondiale décrit la pauvreté comme suit : La pauvreté, c'est avoir faim.
En 2017, 40 % des habitants de France métropolitaine ont un niveau de vie inférieur à 1 551 euros mensuels. Un peu plus d'un tiers d'entre eux sont pauvres : leur niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian, soit 1 041 euros par mois.
14,8% de la population vivaient sous le seuil de pauvreté monétaire en 2018 en France métropolitaine. L'absence d'emploi et le sous-emploi restent les principaux facteurs de précarisation selon un rapport du Sénat du 15 septembre 2021.
Le seuil de pauvreté est fixé par convention à 60 % du niveau de vie médian de la population. Il correspond à un revenu disponible de 1 102 euros par mois pour une personne vivant seule et de 2 314 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans.
La population la plus concernée par la pauvreté est la tranche 15–24 ans, avec un taux de 10 % en 2000 pour le seuil relatif de 50 %. Les personnes âgées sont les moins concernées, avec toutefois, une remontée du taux de pauvreté après 80 ans.
Par exemple, le chômage partiel, les contrats de travail temporaires, l'absence de places de prise en charge extrafamiliale des enfants, ou leur prix excessif engendrent souvent de la pauvreté.
La plus grande partie des personnes pauvres vivent dans de très grandes villes : 16 % de l'ensemble habitent dans l'agglomération parisienne et 26 % pour les autres agglomérations de plus de 200 000 habitants, soit 42 % du total.
En cause : un fort taux de chômage, des bas salaires et la précarité de l'emploi. D'importantes disparités sont à noter entre les 20-24 ans et les 25-29 ans, la première catégorie étant largement plus vulnérable car inéligible au RSA, moins souvent en couple et en CDI.
Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 269 dollars américains.
La pauvreté est construite comme un problème public par différents acteurs politiques. Ils agitent cet épouvantail des pauvres qui consomment mal et dépensent mal leur argent. Le but de ces discours est de justifier la réduction des aides sociales, la baisse de la fiscalité sur les sociétés, sur les plus riches.
On observe chez les enfants pauvres une forte incidence de bébés de petits poids, d'accidents, d'infections, de troubles de l'ouie et de la vue, d'handicaps per- manents (Starfield et Egbuonu, 1982). Leur taux de mortalité est plus élevé que celui des autres enfants.
« L'actuelle désorganisation des sociétés à des effets dramatiques sur les conditions de vie des plus pauvres qui vont avoir un accès encore plus réduit aux principaux services sanitaires, éducatifs, de prestations sociales ou autres », confirme Bertrand Badie.
Grigny est la ville la plus pauvre de France selon l'Observatoire des inégalités. Le dernier rapport de l'Observatoire des inégalités, publié jeudi 26 novembre dans la soirée, indique que Grigny (Essonne) est la ville la plus pauvre de France.
PAUVRE, INDIGENT. Pauvre est le terme le plus général ; c'est aussi celui qui signifie le moins. Le pauvre a peu, est mal partagé, ou mal aisé. L'indigent souffre et est, par le manque, dans un état de peine.
Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.
Il ne reste plus à l'Insee à compter dans ces fichiers tous ceux qui vivent avec moins de 918 euros pour une personne, 2 295 euros pour un couple, etc. Ce qui donne le nombre de pauvres.
Le taux de pauvreté remonte en France depuis le début des années 2000. En 15 ans (de 2004 à 2019) le taux de pauvreté a progressé de 7 % à 8,2 % au seuil situé à 50 % du niveau de vie médian, et de 12,7 % à 14,6 % au seuil à 60 %.
Pour prendre ce fait en compte, la pauvreté est définie de manière relative : le seuil de pauvreté par unité de consommation correspond ainsi à 60 % du niveau de vie médian. Ainsi, toute personne dont le niveau est de vie est inférieur à 1102 euros par mois est considérée comme pauvre en France en 2019.