La « Fréda » est le « partage ». C'est donc l'acte de partage effectué par un notaire dans le cadre d'une succession suite à un décès. La succession obéit aux règles du code de la famille issu du droit musulman.
La freda peut etre ouverte par toute personne ayant un interet. Elle sera ouverte en l'état des vivants au moment de la disparition du defunt. Si des ayants droit sont decedés entre le moment de la dipsation du défunt et l'ouverture de la fredah, se sont les ayants droit de l'ayant droit qui auront la part initiale.
Le système juridique algérien en matière d'héritage provient des textes coraniques qui ne prêtent à aucune équivoque, elles ont un caractère impératif et d'ordre public, on ne peut y déroger. Sur cette question, le droit algérien est encore sous l'influence forte de la Charia.
En effet un héritier peut bloquer la vente d'un bien immobilier par exemple, alors que les autres veulent vendre. Ou un héritier peut refuser de payer sa part de charges ou d'impôts liés à cette indivision.
Fiscalement, la fratrie a le droit d'hériter sans être imposée jusqu'à un seuil de 15 932 €. L'abattement passe à 35 % pour un patrimoine compris entre 15 933 € et 24 430 €, puis à 45 % si la valeur des biens va au-delà de ce montant.
Sachez que sur le plan de la loi, il ne faut pas vider la maison après décès avant que votre notaire n'ait procédé à la clôture de la succession. Le délai dépendra donc du temps que prendra la succession chez le notaire.
Comment savoir ce qu'a fait le défunt ? Même si vous n'avez pas de lien de parenté avec le défunt, vous pouvez demander à un notaire d'interroger le Fichier central des dispositions de dernières volontés. Vous saurez ainsi s'il existe ou non un testament.
Pour sortir de l'indivision et vendre la maison, tous les héritiers doivent donner leur accord de vendre. En cas de refus d'un héritier de vendre un bien en indivision successorale, il est possible de saisir le tribunal pour démontrer que la vente du bien est conforme à l'intérêt commun de l'indivision.
La « Frédha » ou l'acte de succession est délivré par le notaire algérien du lieu de résidence ou du lieu d'inhumation. Il désigne les héritiers et les parts que chacun d'entre eux détient. Ce document est indispensable pour la liquidation d'une succession.
Les frais de notaires qui découlent d'une succession doivent être réglés par l'ensemble des héritiers concernés.
On parle de dévolution légale. Les héritiers sont classés dans l'ordre suivant : Les enfants et leurs descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant (aucune distinction ne doit être faite entre eux quel que soit le lien qui unit les parents)
Le capital décès est versé aux ayants droit du travailleur ou du pensionné tels que définis pour l'obtention des prestations en nature de l'assurance maladie. En présence de plusieurs ayants droit bénéficiaires, le capital décès est réparti entre eux à parts égales.
Si le défunt n'a pas eu d'enfants, ce sont ses parents et ses frères et sœurs qui héritent. Dans des cas plus rares, d'autres membres de la famille du défunt comme ses neveux, nièces et grands-parents peuvent hériter.
Les parents recevront la moitié et les frères et sœurs l'autre moitié. Si un des parents est décédé, l'autre parent pourra prétendre alors à un quart seulement de l'héritage. Les ¾ restants seront partagés entre les frères et sœurs.
En outre, il existe trois situations qui empêchent l'héritage : ♠le mécréant (infidèle) ne peut venir à la succession d'un musulman ; ♠un assassin ne peut venir à la succession de sa victime (et cela même si la mort est involontaire) ; ♠l'enfant adultérin n'hérite pas de son père, et son père n'hérite pas de lui.
La solution se trouve au titre « Des absents », dans le code civil. Les héritiers sont invités à saisir le juge des tutelles pour constater que l'héritier dont on est sans nouvelles doit être « présumé » absent.
Exemple : l'épouse décède laissant son mari, sa mère, un fils et une fille : le mari a droit à 1/4 (6/24), la mère à 1/6 (4/24). Les 14/24 restant sont partagés entre le fils et la fille, le fils ayant droit au double de sa sœur, soit 7/36 pour la fille et 14/36 pour le fils.
en Algérie c'est le notaire qui dresse la liste des héritiers en se basant sur les lois en vigueur (droit de la famille, droit civil). Il établi l'acte de succession (la fredha) en calculant la part revenant à chacun qui permet aux banques de remettre l'argent aux différents héritiers.
Hérite du 1/8 : l'épouse (ou les co-épouses) en présence d'enfants ou d'enfants du fils. Héritent du 1/3 : la mère, si le défunt ne laisse pas d'enfants, pas de petits-enfants du fils mort, et pas d'ensemble de deux frères et sœurs ou plus / un ensemble d'enfants de la mère (deux ou plus).
Environ un mois suite à l'entretien avec le notaire, un virement héritage, aussi appelé virement succession ou virement notaire, apparaitra sur le compte bancaire de l'héritier. Le délai de versement d'une succession est souvent compris entre 2 à 4 semaines, suivant le notaire en charge du règlement de l'héritage.
Mais bien souvent, l'héritier récalcitrant n'entend pas sortir de l'indivision et refuse catégoriquement de vendre. Ce refus entraine alors un dépérissement du bien. Inhabité et mal entretenu, le bien peut alors perdre de sa valeur.
Le défunt résidait en France
Le défunt ne peut pas déshériter ses enfants. C'est le principe de la réserve héréditaire : Fraction du patrimoine du défunt qui doit obligatoirement revenir aux héritiers réservataires (descendants) ou conjoint survivant si le défunt ne laisse pas de descendants.
L'assurance vie ne fait pas partie de la succession du défunt. Cela signifie que le capital transmis aux bénéficiaires désignés dans le contrat n'est pas soumis aux droits de succession. Le capital transmis hors succession bénéficie donc de la fiscalité favorable de l'assurance vie.
le défunt n'a pas de descendant et le conjoint est le seul héritier réservataire – la réserve héréditaire est égale au quart de la succession, les trois quarts restants représentant la quotité disponible.