La procédure de liquidation judiciaire d'une SAS se déroule en 3 grandes étapes : la demande d'ouverture de la procédure ; l'ouverture de la procédure de liquidation judiciaire ; la clôture de la liquidation judiciaire.
Le processus de liquidation judiciaire de la SAS
La demande d'une liquidation judiciaire de la SAS doit se faire au plus tard 45 jours après la cessation de paiement. Lorsque celle-ci se fait par une personne ayant intérêt à agir, le dossier doit être déposé auprès des Greffes du Tribunal de Commerce compétent.
Pour finaliser la fermeture de la SAS, il faut envoyer un dossier de radiation au CFE comprenant : un exemplaire du procès-verbal, une copie des comptes de clôture de liquidation certifiée comme étant conforme, un formulaire M4 complété et signé ainsi qu'une attestation de parution d'un avis dans un JAL.
En principe, l'associé d'une Société par Actions simplifiée (SAS) n'est responsable des dettes de sa société qu'à concurrence de la part qu'il a apporté au capital social de la société.
La Liquidation marque la radiation de la société des tribunaux de commerce. La société n'existe définitivement plus. La liquidation doit avoir lieu entre 1 semaine après la dissolution minimum et 30 jours maximum. Il est obligatoire d'effectuer la pubication d'une annonce légale de liquidation.
Le tribunal prononce la clôture de la liquidation dans l'une des situations suivantes : Lorsque tous les créanciers sont désintéressés (situation exceptionnelle), c'est-à-dire que l'entreprise a pu rembourser tous les créanciers et a encore de l'argent qu'elle va distribuer aux associés.
Quand vous réalisez le bilan de liquidation, il doit ne laisser apparents que la trésorerie à l'actif et les capitaux propres au passif. Il s'agit d'un bilan classique, mais qui doit être réalisé une fois que toutes les opérations de clôture sont effectuées.
Elle permet à une entreprise d'organiser son redressement afin d'éviter la cessation des paiements et d'être placée sous la protection de la justice, donc à l'abri des créanciers.
Bien que la création d'une SAS soit un choix idéal pour toute nouvelle entreprise, elle présente également des inconvénients qu'il convient de connaître avant de se lancer : La complexité de rédaction des statuts. Un régime social contraignant pour le mandataire social. Les charges sociales élevées.
La SAS est par principe à responsabilité limitée. Ainsi, même si la société a des dettes, les créanciers ne pourront pas saisir les biens personnels des associés. Les associés de la SAS ne seront en effet responsables qu'à hauteur de leurs apports au capital social de la société.
Seuls les associés de la SAS réunis en Assemblée générale peuvent décider de la dissolution de la société et de la désignation d'un liquidateur. Cette règle est impérative, vous ne pouvez pas prévoir le contraire dans vos statuts (par exemple, prévoir que la société sera dissoute sur simple décision de son président).
Coût de la fermeture d'une société constitué par les formalités légales. La fermeture d'une société occasionne un coût qui avoisine les 550 € en moyenne. Ces frais sont, en réalité, payés en deux temps : lors de la dissolution de la société, puis lors de sa liquidation.
En liquidation judiciaire, après que l'ordonnance du président du tribunal qui les arrête soit rendue, les honoraires du liquidateur sont prélevés par lui sur les fonds disponibles que le liquidateur détient, qui sont obligatoirement versés à la Caisse des Dépôts et Consignation.
La procédure de liquidation judicaire simplifiée est enfermée dans un délai de 12 mois maximum. Une prolongation de 3 mois est possible à condition qu'elle soit justifiée.
La liquidation judiciaire est la procédure mise en place lorsqu'un débiteur - souvent une entreprise - n'est à la fois plus en capacité d'honorer ses créances et se trouve dans le même temps dans une situation qui ne permet pas d'espérer un rétablissement.
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"Boni de liquidation" est une expression par laquelle on désigne les sommes que se partagent les associés d'une société dissoute, après que les actifs aient été réalisés, que les créanciers et le personnel aient été payés et que les apports aient été repris.
Pour signifier la mise en sommeil d'une société au registre du commerce et des sociétés, une déclaration de modification (formulaire M2) doit être complétée et transmise au greffe dans le délai d'un mois suivant l'interruption de l'activité. Sur cette déclaration, il faut signaler la cessation temporaire d'activité.
Pour les dirigeants de l'entreprise, les conséquences de la liquidation judiciaire sont simples mais massives : ils ne peuvent plus exercer d'activité artisanale, commerciale, libérale, indépendante. Le liquidateur engage y compris leur patrimoine selon la forme juridique de l'entreprise.
Lorsqu'il est éligible, le travailleur indépendant dont l'entreprise a fait l'objet d'une liquidation judiciaire doit s'inscrire à Pôle emploi dans les 12 mois. Qui suivent la date de la liquidation judiciaire. Par la suite, il pourra prétendre à une allocation chômage de 800 euros par mois pour une durée de 6 mois.
Une fois le bilan déposé, le tribunal de commerce analyse l'état comptable et financier de l'entreprise. Suite à cette analyse, l'entreprise sera soit en redressement judiciaire soit en liquidation judiciaire.
Première phase de la disparition de la société à responsabilité limitée (SARL), la dissolution correspond à une décision de cessation d'activité. La liquidation, qui fait suite à la dissolution, vient marquer la fin définitive de la SARL en tant que personne morale.
Après la clôture de chaque exercice, il dispose de trois mois pour établir les comptes annuels et pour rédiger son rapport sur les opérations de liquidation réalisées. À cette occasion, il doit notamment réaliser le bilan de dissolution.