Au cours de cette première consultation d'infertilité, votre gynécologue interrogera les deux conjoints sur la durée d'infertilité, les antécédents médicaux, chirurgicaux, gynécologiques et obstétriques ainsi que les antécédents familiaux. Il procédera également à un examen gynécologique.
Après une stimulation hormonale et le déclenchement de l'ovulation, plusieurs follicules sont ponctionnés. Les ovocytes et les spermatozoïdes sont ensuite préparés en laboratoire puis mis en fécondation dans une boite de culture. En cas de succès, un à deux embryons sont ensuite transférés dans l'utérus.
La PMA peut être réalisée : Jusqu'à son 45ème anniversaire chez la femme, non mariée ou au sein du couple, qui a vocation à porter l'enfant. Jusqu'à son 60ème anniversaire chez le membre du couple qui ne portera pas l'enfant.
L'examen indiqué est alors l'hystérosalpingographie. La qualité de l'endomètre, le volume utérin s'évaluent par une hystéroscopie. Enfin, le nombre, la vitesse et l'aspect des spermatozoïdes ainsi que leur capacité à parcourir tout ce trajet et à féconder l'ovocyte sont à vérifier par une analyse de sperme.
Il se situe en moyenne entre 1200 et 1400€ par cycle de stimulation. Les coûts sont donnés à titre indicatif. Chaque prise en charge étant personnalisée, les prix peuvent varier d'un patient à un autre, et pour un même patient, d'une tentative à une autre.
Lorsque vous êtes sur le point d'entrer dans le parcours de procréation médicalement assistée (PMA), c'est à votre gynécologue de remplir le formulaire de demande de prise en charge à 100% dans le cadre de l'infertilité. Votre gynécologue l'envoie ensuite au service médical de l'Assurance Maladie pour accord.
Les bébés conçus par procréation médicalement assistée (PMA) présenteraient un risque plus élevé que les autres de mort néonatale, d'être morts-nés, de naître prématurément ou de souffrir d'une insuffisance de poids à la naissance.
"Le plus souvent, on ignore la cause des problèmes de nidation même si, pour une part importante, ils peuvent être liés à des anomalies chromosomiques venant de la conception de l'embryon. L'aide médicale est assez modeste dans les fausses-couches à répétition.
Il faut essayer pendant au moins un an
Et il peut raisonnablement alors consulter un médecin ou une équipe spécialisée. Cette précision n'est pas sans conséquence pratique. On estimait généralement par le passé qu'un couple pouvait commencer à s'inquiéter après deux ans de rapports sexuels infructueux.
Les AMP qui ont le plus de chances de succès sont les FIV-ICSI : 22 % de chance. Les chances de succès sont de 20 % pour la FIV classique, 10 % pour l'insémination artificielle et 14 % pour le transfert d'embryon congelé. Cette technique peut créer de vraies déceptions chez les parents.
90 % des patientes qui viennent suivre un traitement de procréation dans les centres IVI tombent enceintes. En examinant ce résultat de plus près, on constate que le taux de réussite des FIV atteint 53,48 % au 1er essai, grimpe à 75,61 % au 2e essai et culmine à 86,97 % au 3e essai.
Si elle est un peu importante, elle peut occasionner des douleurs persistantes durant quelques jours. Il s'agit souvent d'un ballonnement abdominal avec constipation et de douleurs dans les épaules.
Elles sont de 3 ordres : Les inséminations intra-utérines. La fécondation in vitro sans micromanipulation, également appelée FIV conventionnelle. La fécondation in vitro avec micromanipulation, également appelée ICSI, abréviation de Intra Cytoplasmic Spermatozoa Injection.
L'un des principaux avantages de la procréation assistée, c'est de permettre aux couples ayant des difficultés à concevoir naturellement un enfant d'obtenir une grossesse. On considère qu'un couple est infertile si aucune grossesse ne survient après un an de relations sexuelles régulières.
Quant à l'âge, la loi n'indique pas d'âge limite pour accéder à la PMA, mais la prise en charge par l'Assurance maladie s'arrête à 43 ans.
Une sexualité sans risque
Sur le plan médical, l'activité sexuelle peut être poursuivie durant toute la grossesse. Les rapports sexuels n'augmentent pas le risque de fausse-couche, et la durée de la grossesse n'est pas corrélée à la fréquence ni à l'intensité des rapports (1).
Notre réponse est la suivante : les rapports sexuels ne présentent généralement aucun danger durant un traitement de fertilité.
Par conséquent, dans la première technique, la fécondation a lieu à l'intérieur du corps de la femme. Dans la seconde, comme son nom l'indique, la fécondation se fait in vitro, c'est-à-dire en dehors du corps de la femme.
Parmi elles : pas de prise en charge par la sécurité sociale de la PMA pour les couples de femmes et les femmes seules ou encore un critère médical - d'infertilité médicalement diagnostiqué ou de non-transmission d'une maladie d'une particulière gravité - pour les couples hétérosexuels.
des nausées, voire des vomissements en cas d'hyperstimulation (voir risques ci-après) une prise de poids, des maux de tête, et très rarement, une phlébite, une embolie pulmonaire, une réaction allergique.
La loi élargit l'accès à la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires et supprime le critère médical d'infertilité. Elle était jusqu'à présent réservée aux couples hétérosexuels sur indication médicale.
Prise en charge financière
Les actes d' AMP : AMP : Assistance médicale à la procréation sont pris en charge à 100 % par l'Assurance maladie, après accord préalable de la caisse, jusqu'au 43e anniversaire de la mère, pour au maximum : 6 inséminations artificielles.
Le remboursement de la PMA
En France, la PMA est prise en charge par la Sécurité sociale. Celle-ci la rembourse à 100 %, et ce, qu'il soit question d'une insémination artificielle ou d'une FIV. À noter qu'une femme souhaitant avoir recours à la PMA peut être prise en charge jusqu'à ses 43 ans.