Dans le cas d'un abandon de poste, l'employeur n'a aucune obligation de licencier le salarié. Il peut le mettre en demeure de reprendre le travail et lui demander de justifier son absence. L'employeur n'est pas obligé de délivrer l'attestation destinée à Pôle emploi tant que le contrat de travail est en cours.
Abandon de poste CDD
Pour un salarié sous CDI, faire un abandon de poste est simple. Il lui suffit de s'absenter pendant ses heures de travail sans se justifier ni demander l'autorisation de son employeur. Cela peut se faire de manière prolongée ou répétée.
Le salarié peut quitter son CDD à terme imprécis pour un CDI. Ce dernier doit donc respecter un préavis d'un jour par semaine travaillée. Ce préavis ne peut être supérieur à deux semaines. De plus, le salarié et l'employeur peuvent décider communément de rompre le contrat.
L'employeur qui engage une procédure de licenciement à l'encontre du salarié en CDI qui commet un abandon de poste concède à ce dernier le droit de toucher le chômage. L'article L5422-1 du Code du travail permet à tous les salariés privés involontairement de leur emploi de toucher le chômage.
Quel est le délai de licenciement pour abandon de poste ? Selon la jurisprudence (voir la décision de la Cour de cassation sur ce lien), votre employeur dispose d'un délai de 2 mois pour engager une procédure de licenciement pour abandon de poste .
La demande de dispense pour démissionner sans préavis peut se faire par écrit ou à l'oral. Si l'employeur accepte, le salarié est dispensé de préavis. Dans ce cas, le contrat prend fin à une date décidée d'un commun accord et l'employeur n'a pas à verser au salarié une indemnité compensatrice de préavis.
Les avantages de l'abandon de poste
Il arrive parfois qu'un salarié en CDI souhaite quitter son emploi sans pour poser sa démission. Certains employeurs vont alors proposer un abandon de poste, afin de pouvoir ensuite licencier le salarié ; ce qui leur évite de verser l'indemnité liée à la rupture conventionnelle.
Peut-on travailler ailleurs pendant un abandon de poste ? Lorsqu'un salarié abandonne son poste, il reste légalement lié à l'entreprise en vertu de son contrat de travail. Il ne pourra donc pas travailler légalement pour une autre entreprise avant le prononcé du licenciement pour abandon de poste.
En somme, pour exercer un nouveau métier en CDI, en CDD ou même en tant qu'intérimaire, vous ne pouvez pas être salarié d'une autre entreprise. À noter que signer un contrat pendant un abandon de poste risque d'avoir un effet négatif sur votre image dans le monde professionnel.
Il est difficile de conseiller à un salarié de faire un abandon de poste. En effet, il court le risque que l'employeur « laisse pourrir la situation » et ne licencie pas le salarié. Dès lors, celui-ci n'aura pas de salaire et ne pourra pas percevoir d'allocations chômage faute de rupture du contrat de travail.
Vous ne pouvez pas quitter votre emploi du jour au lendemain. Cela mettrait votre employeur dans une situation difficile, puisqu'il n'aurait pas le temps de vous trouver un remplaçant. Ainsi, vous devez respecter un délai de préavis.
S'il a signé un CDD à terme précis, il doit respecter un préavis d'un jour pour chaque semaine de travail prévue au contrat (renouvellement compris). S'il a signé un CDD à terme imprécis, le préavis est d'un jour par semaine travaillée. Dans les 2 cas, le préavis ne peut être supérieur à deux semaines.
Le CDD à objet défini est conclu pour une durée minimale de 18 mois et une durée maximale de 36 mois.
L'abandon de poste
Malheureusement cela n'arrêtera pas votre contrat de travail avec votre employeur. Vous ne pouvez donc techniquement pas vous inscrire auprès de Pôle Emploi. Le salarié qui abandonne son poste n'est pas un salarié qui a perdu son emploi et vous ne pourrez pas obtenir les allocations chômage.
Le salarié qui souhaite quitter son entreprise peut aussi tenter de conclure une rupture conventionnelle avec son employeur. En plus d'une indemnité de départ, cette procédure donne droit au versement des allocations chômage. Mais l'employeur n'est pas obligé d'accepter.
Dans ce cas, tentez de négocier un abandon de poste. Contactez un avocat spécialiste en rupture conventionnelle ou un avocat expert en droit du travail avant de prendre cette décision assez périlleuse, même si elle permet de toucher une indemnité de licenciement contrairement à la démission.
Sortez votre arme secrète : une gousse d'ail ! Croquez à pleines dents avant d'aller lui parler. Cela devrait raccourcir l'entretien et lui passer l'envie de vous revoir. ♥ Tous les jours, serrez-lui la main avec une main mouillée.
Si votre absence n'est pas justifiée, vous vous mettez en faute vis-à-vis de votre employeur. Cette faute peut entraîner une sanction disciplinaire (avertissement, blâme, voire un licenciement en cas d'absences injustifiées répétées). Elle fait l'objet d'une procédure disciplinaire.
Dans une démission le salarié fait connaître à son employeur sa décision de rompre son contrat de travail sans la moindre ambiguïté. Dans un abandon de poste le salarié s'absente de façon prolongée de son poste de travail, sans autorisation préalable et sans avoir prévenu son employeur.
Remboursement des frais de transports (participation de l'employeur) Restauration (cantine, tickets restaurant) Accès aux soins (complémentaire santé) Épargne salariale (participation et intéressement)
Le principal avantage du CDD est qu'il prend fin à la date convenue, contrairement au CDI. Le contrat se termine sans que l'employeur n'ait une justification à donner ou une procédure à respecter.
Pour avoir droit au chômage, la durée du CDD effectué doit être au minimum de 65 jours travaillés depuis la démission [2] (soit un CDD d'environ 4 mois pour être certain de totaliser 65 jours travaillés) ; - Vous devez totaliser une durée d'affiliation d'au moins 130 jours sur les 24 derniers mois.
La rupture du contrat de travail, c'est-à-dire sa fin avant la date prévue, peut prendre différentes formes : démission, rupture conventionnelle, licenciement….