Faire le halal sans imam est donc possible, tout musulman connaissant la tradition islamique pouvant s'en charger, avec l'accord du tuteur. Il n'est pas nécessaire de payer l'imam pour son mariage, celui-ci percevant un salaire de sa mosquée. Une donation est toutefois possible, selon les souhaits des mariés.
La cérémonie débute par les louanges envers Allah lors de la Khoutbah. Lorsque l'Imam récite la prière, femmes et hommes sont séparés. La cérémonie se poursuit par la lecture de quelques versets du Coran puis est mentionnée la dot dans le cadre des échanges de vœux entre la femme et son futur époux.
Le nikah est la cérémonie traditionnelle du mariage islamique. Il repose sur trois composants principaux : un couple désireux de s'engager, des témoins et un mahr ou cadeau offert par le marié à sa promise. Si ces éléments sont rassemblés, il vous faudra ensuite trouver un imam qui mènera la cérémonie.
Q : Comment on fait ? R : Il suffit d'être la femme, l'homme concerné, un représentant de la femme : son père, son frère ou son oncle, un représentant du mec aussi, des témoins et voilà, ils se marient devant Dieu, devant l'imam. Il dit : « Est-ce que tout le monde est d'accord ? » et voilà, tout le monde est d'accord.
La cérémonie religieuse est suivie d'une fête qui se déroule généralement sur plusieurs jours (parfois jusqu'à une semaine), selon le désir des familles. Dans les pays musulmans, les festivités ont souvent lieu les jeudi et vendredi.
La dot, ou le « mahr »
A partir du moment où le mariage en islam est contracté, c'est le mari qui se doit de prendre en charge son épouse. C'est pourquoi, lors du contrat de mariage, il lui est obligatoire de verser une dot « mahr » à sa future épouse. La dot peut être composée d'argent, de biens matériels etc.
Historiquement, les relations sexuelles avant le mariage étaient considérées comme un problème moral, tabou dans de nombreuses cultures et considérées comme un péché par le judaïsme, le christianisme et l'islam ; mais depuis les années 1960, elles sont plus largement acceptées, notamment dans les pays occidentaux.
Les musulmans portent souvent l'alliance à la main droite, sans exclure d'office la main gauche. La culture et le lieu de résidence peuvent aussi avoir une influence sur le choix de la main pour l'alliance et la bague de fiançailles.
Pour certains mariages musulmans, la future mariée pourra porter jusqu'à sept robes. Là où nous avons l'habitude d'une seule et même robe de mariée en dentelle blanche, la mariée musulmane pourra se changer jusqu'à sept fois. À la mairie, elle portera généralement une robe blanche.
Protégeant la mariée du mauvais sort, le voile de mariée lui permettait de s'unir à son bien aimé sans encombres. De plus, le voile de mariée était un moyen de masquer le visage de la mariée à son époux si ces derniers ne se connaissaient pas.
Hlel est un mot arabe que les jeunes utilisent fréquemment pour designer leur “petite-amie”. Bien que plus qu'un simple relation physique, la hlel est une femme que l'on perçoit comme une “fille à marier”, de ce fait le terme désigne également une fille sérieuse, chaste, vierge.
D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée) : Lorsque le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) invoquait pour une personne qui se mariait il disait: « Qu'Allah te bénisse, qu'il mette la bénédiction sur toi et qu'il vous rassemble tous les deux dans le bien.».
Les pays aux influences orthodoxes ou protestantes comme la Russie et la Pologne, ou encore l'Allemagne, placent leur alliance à droite pour se différencier des Catholiques.
Avant de préciser que dans le cadre du jihadisme, la référence à la chahâda renvoie aussi à l'idée de martyr. «Les musulmans récitent la chahâda sur leur lit de mort le doigt levé, et dans un contexte jihadiste, cela peut signifier qu'on est prêt à mourir pour sa cause dans l'instant.»
Si l'alliance jouit d'une symbolique forte, le fait de la porter à la main gauche ou à la main droite a une signification différente. Porter son alliance à gauche, du côté du cœur donc, témoigne de sentiments passionnels. La main droite est plus considérée comme la main réconfortante, celle qui fait don de cadeaux.
Comment conçois-tu la vie de couple ? Qu'attends-tu du mariage ? Qu'est-ce qui te paraît important dans un couple ? Quelles sont les choses qu'il te tient à cœur de voir chez ton époux(se) ?
La fornication est un rapport sexuel entre deux personnes qui ne sont ni mariées ni liées par un vœu, et plus généralement la pratique des plaisirs sexuels. Cette pratique est considérée comme un péché de la chair par le christianisme, le judaïsme et l'islam.
Les malékites estiment un tel mariage invalide et exigent sa dissolution, qu'il y ait eu consommation ou pas. On tient compte non pas de l'intention de la femme, mais de celle du mari. Les hanbalites sont très exigeants. Un tel mariage tahlil est invalide, que la personne ait déclaré l'intention ou pas.
Pour ce qui est de l'organisation de la cérémonie du henné c'est à la charge de la famille de la jeune femme.
Vivant toujours chez leurs parents ou n'ayant pas encore un très grand pouvoir d'achat, leur famille se chargeait donc logiquement de la plupart des frais du mariage y compris la robe de mariée qui était souvent passée de génération en génération.
Les personnes qui souhaitent porter leur bague de fiançailles après le mariage l'utilisent alors en tant qu'alliance. Lors de la cérémonie, le marié déplace la bague de fiançailles de la main gauche à la main droite, où celle-ci sera portée après le mariage.
On peut également porter son alliance à la main droite lorsque l'on est veuf ou veuve. Enfin, on peut porter l'alliance à la main droite comme effet de mode, pour marquer son indépendance.
Cela vient des grecs, dont les médecins pensaient que l'annulaire était directement relié au cœur par une veine. L'alliance est donc connectée au cœur par ce moyen. 3.
Le mariage musulman peut se célébrer à n'importe quelle période de l'année, bien que certains juristes islamiques recommandent un mariage durant le mois suivant le Ramadan.
Il peut aussi réciter la première sourate du Coran. Le demandeur baise la main du chérif, en disant : « que Dieu nous fasse profiter de ta baraka et de celle de tes ancêtres ; prie tes ancêtres pour qu'ils me donnent de la baraka ou pour qu'ils résolvent mes problèmes ».