Les médecins explantent le premier poumon du receveur, placent le greffon en réalisant des anastomoses des vaisseaux (artères et veines) pulmonaires et des bronches, puis passent au second côté. L'opération de double transplantation pulmonaire dure entre huit et dix heures en moyenne.
L'intervention dure en moyenne entre 6 et 8 heures. Le patient est intubé pendant quelques jours pour permettre une ventilation assistée. Un traitement antalgique est prescrit pour éviter que la douleur ne gêne la fonction respiratoire. La personne greffée reste entre une et trois semaine en réanimation.
De nombreuses maladies sont susceptibles de causer des lésions pulmonaires durables. Une greffe est envisagée lorsque toutes les autres possibilités de traitement ont été épuisées et que le ou la patient∙e est tributaire d'un apport artificiel d'oxygène ou d'une ventilation artificielle.
Saviez-vous que l'on peut vivre avec un seul poumon? Le fait d'avoir un seul poumon limite la capacité physique mais n'empêche pas d'avoir une vie relativement normale. Les personnes qui ont une grande capacité pulmonaire peuvent acheminer plus rapidement l'oxygène dans leur corps.
"Le don de cœur, de poumon et de pancréas sont des dons d'organes qui se font à partir d'une personne décédée. La greffe de lobe du poumon à partir de donneurs vivants n'est plus pratiquée en France car dans la très grande majorité des cas ce sont des greffes bi-pulmonaires que l'on effectue".
Le donneur peut être un membre de la famille du receveur : père, mère, frère, sœur, fils, fille, grands-parents, oncles, tantes, cousins germains. Il peut aussi être son conjoint, le conjoint de son père ou de sa mère et toute personne apportant la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans avec le receveur.
Le système HLA correspond à la carte d'identité génétique de chaque individu. L'équipe médicale va s'assurer par exemple que le receveur n'a pas d'anticorps dirigé contre le candidat au don. Pour ce faire, des tests immunologiques sont réalisés pour vérifier les éventuelles incompatibilités.
Espérance de vie du cancer du poumon
Le principal facteur reste le stade de la tumeur selon son type histologique, allant d'une survie globale supérieure à 75 à 90% à 5 ans pour les stades IA, à moins de 10% pour les stades IV dans les CBNPC.
Le poumon droit est plus gros que le poumon gauche, pour deux raisons, qui dépendent toutes les deux l'une de l'autre : Le poumon droit possède trois lobes, comparé au poumon gauche qui en possède deux.
Pour le stade limité du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 12 à 16 mois, avec traitement. Pour le stade étendu du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 7 à 11 mois, avec traitement.
Une lobectomie consiste à enlever un des trois lobes pulmonaires à droite ou un des deux lobes à gauche du poumon. Cette intervention est normalement nécessaire pour des tumeurs du poumon afin de diminuer le risque d'une récidive locale.
L'emphysème, une maladie pulmonaire invalidante
Il s'agit d'une maladie évolutive qui se caractérise par la destruction progressive des alvéoles pulmonaires, petits espaces situées à l'extrémité des bronchioles permettant l'absorption de l'oxygène.
"Il est actuellement impossible de guérir d'une fibrose pulmonaire. La fibrose pulmonaire est une cicatrice irréversible. L'existence d'une fibrose pulmonaire nécessite une prise en charge spécialisée par un pneumologue qui va coordonner le bilan et la prise en charge", prévient le Dr Maxime Patout.
(Insuffisance pulmonaire)
L'insuffisance respiratoire est un état caractérisé par un taux sanguin d'oxygène dangereusement bas ou un taux de dioxyde de carbone dans le sang dangereusement haut.
La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est la forme la plus fréquente de pneumopathie interstitielle diffuse (PID) idiopathique. C'est une maladie chronique et évolutive. Elle se caractérise par une altération des poumons (fibrose) qui se rigidifient et ne parviennent plus à assurer correctement la respiration.
Les poumons prennent presque tout l'espace à l'intérieur du thorax. Ils sont entourés de la paroi thoracique, qui est composée des côtes et des muscles entre les côtes.
infections et pneumonies : les infections du poumon, dont font partie les pneumonies, peuvent occasionner des douleurs thoraciques et dorsales. Celles-ci sont accompagnées d'une forte fièvre, de toux et d'une gêne respiratoire. Ces infections doivent être prises en charge par un médecin.
Des douleurs persistantes dans la poitrine et dans les bras sont un signe de cancer du poumon à un stade déjà avancé, lorsque les tumeurs commencent à irriter les nerfs situés aux alentours de l'apex du poumon.
Des douleurs au dos
La grande majorité des cancers peuvent se propager aux os. C'est le cas du cancer du poumon, qui lorsqu'il métastase au niveau des os, peut entraîner des douleurs osseuses particulièrement au niveau de la colonne vertébrale, des côtes, des bras et des jambes.
Le cancer du poumon à petites cellules est le type le plus agressif de cancer du poumon. Dans de nombreux cas, il s'est déjà propagé à d'autres parties du corps au moment où il est diagnostiqué.
Un cancer du poumon fréquent
Les cancers du poumon stade III non opérables (où la totalité du cancer ne peut pas être enlevée par la chirurgie) représentent le tiers de tous les malades souffrant de cancer du poumon non à petites cellules.
Stade 4. Le cancer s'est propagé à d'autres parties du corps (métastases à distance). On parle aussi de cancer du poumon non à petites cellules métastatique.
Selon le système de groupes sanguins le plus important, le système ABO combiné au facteur rhésus, le groupe sanguin le plus rare est le groupe AB-, tandis que le plus courant est O+.
Un paramètre important et contrôlable par les patients permet de rallonger la durée de vie des reins transplantés : il s'agit de la prise rigoureuse et sans oubli des médicaments anti-rejets. La prise irrégulière des traitements anti-rejets est une des causes majeures de pertes de greffons.
Si entre 2 frères ou sœurs d'une même fratrie la probabilité d'être compatibles est de 1 chance sur 4 (25 %), elle n'est plus que de 1 chance sur 1 million entre 2 individus pris au hasard ! … d'où la difficulté à trouver un donneur compatible lorsqu'on a besoin de greffer un malade.