L'infiltration est réalisée en ambulatoire, aujourd'hui le plus souvent sous guidage radiologique, échographique ou scanographique afin de choisir le bon point d'entrée de l'aiguille et de suivre son trajet. Lors de l'infiltration lombaire scanoguidée, le patient est allongé sur le ventre, sur la table de scanner.
Une fois l'aiguille en place, une dose de corticostéroïde est injectée dans l'espace. C'est une procédure assez courte, quelques minutes, et le retour à domicile est possible immédiatement après la procédure. C'est relativement peu douloureux.
Habituellement, une infiltration ne fait pas plus mal qu'une prise de sang. Des douleurs peuvent cependant survenir dans les suites immédiates de l'infiltration, d'une durée de 48 heures en général. Au-delà, il faut consulter le médecin traitant.
Il est recommandé d'observer un repos relatif durant 48 heures après l'infiltration pour un maximum d'efficacité. L'effet de l'infiltration est en général retardé dans le temps, avec un effet maximal entre 3 et 7 jours post infiltration.
Vous devrez rester allongé pendant les 24 h qui suivent l'examen pour éviter un éventuel saignement à l'endroit de la biopsie. En cas de fièvre, de douleur inhabituelle dans les jours suivant l'examen, il est important de contacter immédiatement votre médecin ou notre équipe.
Sur le côté La position idéale pour ceux qui souffrent de maux de dos est de dormir sur le côté, c'est-à-dire dans la position fœtale classique. Cette position est excellente car elle maintient les courbes naturelles de la colonne vertébrale.
Pour toute infiltration, un repos de 48 heures vous sera préconisé après le geste (parfois, il s'agira d'un repos relatif, mais un repos au lit peut être nécessaire). En fonction du site infiltré, il pourra vous être demandé de ne pas conduire (ou de prendre un taxi).
Prise le soir, la cortisone peut effectivement être responsable d'insomnie. Elle est produite naturellement dans notre corps sous forme de cortisol. "Il y a un pic de libération du cortisol dans le sang et l'organisme le matin, entre 6 et 8 heures, explique Martial Fraysse, docteur en pharmacie.
Après l'infiltration, le patient peut parfois ressentir des effets secondaires (flush - c'est-à-dire des rougeurs au visage, sensation de chaleur, maux de tête, réaction allergique …) ou une aggravation des douleurs, de la fièvre… . Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à contacter son médecin.
Dans les heures qui suivent l'infiltration, il arrive parfois que la douleur soit majorée ; aussi, ne forcez pas sur votre articulation. Ces troubles disparaissent spontanément au bout de quelques heures et ne contre-indiquent en aucun cas de nouvelles infiltrations.
Chez les patients ayant un antécédent de chirurgie du rachis lombaire, ces accidents ont également été observés après infiltration épidurale et articulaire postérieure ; un risque d'accident vasculaire cérébral potentiellement fatal et d'infarctus médullaire après infiltration au rachis cervical.
Il y a des infiltrations faites sous contrôle radiographique ou scanographique. Et il y a aussi les infiltrations faites par un médecin ou un rhumatologue mais uniquement dans les muscles.
L'infiltration permet de délivrer sur le site douloureux même un anti-inflammatoire puissant avec une très faible diffusion générale, ce qui permet une meilleure efficacité tout en évitant les effets secondaires des traitements anti-inflammatoires.
Pendant l'infiltration vous serez allongé sur un lit, à plat ventre ou à plat dos en fonction du type d'injection. Sous contrôle radiologique, il s'agira d'une table de radiographie. Votre coopération est essentielle, elle contribuera à la rapidité du geste et diminuera les risques de douleurs.
Vous devez être accompagné ou une personne de confiance doit venir vous chercher pour éviter d'avoir à conduire après l'examen. Pour que l'infiltration soit efficace, un arrêt de travail de 3 jours vous sera proposé afin de vous reposer.
L'infiltration médicamenteuse
Le prix est, en moyenne, de 160 € : 100 € pour l'infiltration et 60 € de frais médicaux.
Ils sont efficaces pour réduire l'inflammation et la douleur, mais ils passent un peu dans la circulation sanguine et là, ils ont une action possible sur le poids. Donc oui, cela peut faire prendre des kilos.
Le seul risque potentiellement grave est celui d'infection, s'il s'agit de cortisone. Il est chiffré à environ un cas sur 50000. Pour limiter ce risque, nous appliquons un protocole de désinfection validé (cf « modalités pratiques des infiltrations »).
Parmi les complications neurologiques bénignes, il faut mentionner les céphalées post-ponction durale, qui sont des céphalées positionnelles, orthostatiques, de caractère pulsatile. Des symptômes d'accompagnement, de types nausées et vomissements, apparaissent fréquemment dans les 2‑3 jours suivant l'infiltration.
Après l'intervention, vous devrez rester une dizaine de minutes en salle d'attente pour être surveillé car des douleurs peuvent apparaître. Il est ensuite recommandé de rester au repos au moins 48h afin de sentir les bénéfices de cet examen.
Un pansement sec est mis en place et sera maintenu pendant 24 heures.
L'utilisation d'une poche de glace permet de réduire ce gonflement. Ne pas hésiter à signaler toute anomalie, douleur, fièvre ou symptôme inhabituel à votre médecin le plus rapidement possible.
En quoi consiste une infiltration ? Une infiltration a pour but d'injecter un médicament à base de cortisone directement dans l'articulation douloureuse. Il peut s'agir d'une articulation, d'un tendon ou d'un nerf douloureux. Ce traitement se révèle plus efficace que lorsqu'il est donné par voie orale.