y tréma, lettre utilisée pour prononcer le y seul, et non en tant que membre d'un digramme avec la lettre qui le précède (un a ou un o). Il est à noter que le ÿ ne se retrouve que dans des noms propres (et leurs dérivés).
◌̈Le tréma est un signe orthographique formé de deux points juxtaposés que l'on écrit sur les voyelles e, i, u : ë, ï, ü, Ë, Ï, Ü.
Histoire. L'emploi du tréma commence, de manière très flottante et assez rarement, dans les langues occidentales à partir du XII e siècle dans des manuscrits en anglo-normand. Il se trace comme un double accent aigu (redoublement d'un apex).
Ë, ou E tréma, est un graphème utilisé dans les alphabets albanais, dan, hiw, ripuaire, ladin, cachoube, vurës ou les transcriptions de l'ouïghour et du taïwanais en tant que lettre, et dans les alphabets français, néerlandais, afrikaans, et luxembourgeois comme variante de la lettre « E ».
Le tréma vient du grec ancien. Son rôle était déjà de séparer phonétiquement deux lettres qui auraient pu former un tout. On met un tréma sur le « i » ou le « u » lorsqu'ils suivent « a » ou « o » pour montrer que les deux voyelles se prononcent séparément. Il coiffe également le « e ».
Une orthographe en fête
Modifiée et raccourcie en français, elle devient un mot avec trop de voyelles pour si peu de syllabe ! Le tréma, lui, vient en aide au XVIIIe siècle. Son rôle ? Indiquer la diérèse, c'est-à-dire la prononciation en deux syllabes : no – ël.
La conjonction de coordination « et » se prononce en principe « é », tandis que -et en fin de mot (comme dans fouet ou tabouret) se prononce « è ».
L'e caduc (ou muet, instable voire, dans des ouvrages anciens, féminin ou encore sombre) français est une voyelle virtuelle : elle peut ou non se manifester dans un mot selon des facteurs comme l'environnement (cas de sandhi), l'accent du locuteur, le registre de langue adopté.
Devant une consonne double, la lettre e se prononce « è » et ne prend jamais d'accent. Exemples : la chouette, le dessin, la terre, l'antenne, la libellule. Le son [ k ] s'écrit le plus souvent avec la lettre c devant les lettres : r, a, o, u, l.
TAPER des accents français sous Windows
Accent aigu (é), tapez '(guillemet simple) puis e. Cédille (ç), tapez 'puis c. Circonflexe (ê), tapez ^ (shift + 6) puis e. Tréma (ö), tapez “(shift + ') puis o.
 â [ɑ], Ê ê [ɛ], Î î [i], Ô ô [o], Û û [y]. Avec l'e, il produit le même résultat que l'accent grave. L'accent circonflexe résulte généralement de la disparition d'une lettre, bien souvent un s (Pâques/pascal, fenêtre/défenestré, épître/épistolaire, hôpital/hospitalisation, etc. ).
Les points de suspension à la fin d'une énumération
Quand les points de suspension marquent la continuité d'une énumération, ils indiquent que celle-ci est volontairement écourtée afin d'abréger le discours. Ces trois points doivent être suivis par une majuscule puisqu'ils marquent tout de même la fin de la phrase.
"Les trois petits points peuvent être un marqueur d'opposition que l'on n'est pas capable d'exprimer directement. En réalité, l'interlocuteur bouillonne et peut finir par exprimer son mécontentement ailleurs, en ne faisant pas correctement ce qui lui est demandé, par exemple", décrypte la psychologue Vanessa Lalo.
Les points de suspension, ou trois petits points de leur petit nom, font partie des éléments de ponctuation dont nous disposons.
En général, en français moderne, le « h » initial est aspiré pour les mots d'origine germanique et muet pour les mots d'origine latine. En latin, la lettre « h » est devenue muette dès l'époque de l'Empire et les locuteurs du gallo-roman ignoraient la fricative laryngale [h].
Le mot "femme" vient du latin "femina". En ancien français, il pouvait s'écrire "feme", "fame", "femme", "fenme" ou encore "famme" et se prononçait [fãm]. L'évolution de la langue a amené le son [ã] à s'ouvrir et à se transformer en [a] alors que la graphie avec le doublement de consonne s'est, elle, conservée.
Selon le Trésor de la langue française, l'ananas viendrait du tupi-guarani (langue amérindienne) naná, ananá signifiant «parfumé». Si l'on se fie donc à l'origine du nom du fruit, et plus précisément à sa finale, l'exacte prononciation du mot ananas est «anana».
On comprend ainsi que, normalement, on ne prononce pas le L, mais que ce n'est pas une « faute » de le faire. La bonne prononciation du mot persil, c'est donc « per-si ».
Bœuf et œuf se prononcent donc [bef] et [ef] comme le chiffre neuf, et os se prononce [os] comme dans le mot brosse. Au pluriel, toutefois, on ne prononce pas la consonne finale. On dit plutôt, en fermant la voyelle, [beu] pour bœufs et [eu] pour œufs, les deux mots rimant alors avec feu.
aïeul, celluloïd, haïr, laïque, païen, coïncidence, haïssable, maïs, baïonnette, coïnculpé, hébraïque, mosaïque, paranoïa, caïd, coït, héroïne, naïade, polaroïd, égoïne, héroïque, naïf, stoïcisme, camaïeu, faïence, inouï, ouï-dire, troïka, Caraïbes, glaïeul, laïque, ouïe, Zaïre.
Pour saisir un tréma, pressez la touche " (Maj + ') suivie de la voyelle. Pour ne saisir qu'un symbole, pressez sa touche suivie de la touche espace.
L'HISTOIRE DU TRÉMA
L'umlaut/tréma a été nommé par le poète Friedrich Gottlieb Klopstock en 1774. Il a été popularisé en 1819 par Jacob Grimm, l'un des célèbres frères raconteurs des contes de Grimm, qui se trouvait également être un linguiste distingué. Le mot « umlaut » signifie « autour du son ».