Quand on reçoit une mauvaise nouvelle, la première chose à faire est de ne pas réagir. C'est-à-dire que si on a envie de prendre notre téléphone et de hurler sur des personnes, si on a envie d'aller dire ses 4 vérités en face à face à une personne, stop ! Parce que tu vas dire des choses que tu vas regretter.
Une mauvaise nouvelle est « une nouvelle qui change radicalement et négativement l'idée que se fait le patient de son (…) être et de son (…) avenir».
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
Le dispositif d'annonce est une mesure (N° 40) du Plan cancer (2003-2007), mise en place lors des états généraux des malades à la demande des patients atteints de cancer organisés par la Ligue nationale contre le cancer. Le patient doit bénéficier d'une prise en charge de qualité au moment de l'annonce de sa maladie.
Répétez ce que vous allez dire.
S'il y a eu un accident assez grave au point qu'une personne décède, dites-le directement, mais gentiment avec une phrase comme celle-ci : « Je suis vraiment désolé de t'annoncer cette triste nouvelle, Michael a eu un accident de voiture très grave. »
Avant de faire vos recommandations aux parents, prenez le temps de valider leurs émotions, de leur dire qu'il est normal que l'information que vous leur partagez soit inquiétante, culpabilisante ou décourageante. Ensuite, montrez-vous encourageants en suggérant des solutions.
Les réactions des personnes qui encaissent une annonce de maladie grave correspondent d'ailleurs à ce que la psychiatre Elisabeth Kübler Ross a étudié en détail dans les années 60, les « cinq phases du deuil » : déni, colère, marchandage, dépression, acceptation. Les médecins le savent et en sont d'ailleurs informés.
Le premier signe de la dépression est bien sur une profonde tristesse, elle est particulièrement douloureuse, incompréhensible et envahissante. Elle peut s'accompagner de pleurs inexpliqués et d'un sentiment de désespoir, de l'impression que tout va mal, que tout est noir, et que rien de positif ne peut nous advenir.
Parmi les principaux citons l'alimentation (consommation de pesticides, ingestion de parabènes, etc.), la consommation d'alcool et de tabac (a fortiori avec la prise d'une pilule contraceptive), l'exposition à des toxiques, l'hérédité (cancer du sein et du côlon notamment), certaines pathologies susceptibles d'évoluer ...
Quelle que soit la sévérité de la maladie, le symptôme le plus fréquemment rencontré est l'apathie (désignant un état de fatigue physique ou intellectuelle profond se caractérisant par une indifférence à l'émotion et aux désirs) suivie des symptômes dépressifs et de l'anxiété.
Stress, hérédité, surpoids, comportements à risque, pollution, peuvent être autant d'éléments d'explication envisageables mais pas seulement. Car « le cancer est une maladie multifactorielle, [et] aucun facteur isolé n'est capable de provoquer la maladie à lui seul. »
Demande à leur parler, posez-vous au calme pour discuter. Il faut oser se lancer et dire les choses telles quelles. Évite d'utiliser des excuses pour justifier tes échecs “Ce cours-là, le prof n'était jamais là” “ce cours-ci, le prof ne m'aimait pas”, blablabla que des excuses tout ça. Sois sincère.
Demandez à une personne en qui vous avez confiance de vous aider, mais pas quelqu'un qui va « cafarder » et annoncer la bonne nouvelle à vos parents avant vous. Il est préférable que ce soit un cousin de votre âge qu'une personne de la génération de vos parents qui pourrait se sentir en droit de le rapporter.
Un programme unique au monde par son ampleur prévoit à terme le séquençage de l'ensemble des cancers : "de 10 000 tumeurs analysées en 2015, on passera à 60 000 en 2018", a précisé le président de la République. Ce programme sera doté de 60 millions d'euros sur la durée du plan.
Aujourd'hui, refuser de dire la vérité à son patient est prohibé par le Code de Déontologie (2002 article 35): « Le médecin doit à la personne qu'il examine, qu'il soigne ou qu'il conseille, une information loyale, claire et appropriée (...). » puis quelques lignes plus bas : « Toutefois, dans l'intérêt du malade et ...
La personne hypocondriaque ne craint pas d'attraper une maladie : elle est persuadée d'être déjà malade. Elle s'inquiète des suites de sa pathologie, invente des scénarios catastrophes et rumine beaucoup." Ne pas confondre avec la peur d'attraper des maladies, qui est la nosophobie.
troubles physiques : troubles digestifs (colopathie fonctionnelle, nausées, hyperphagie boulimique ou perte d'appétit, incapacité à manger...), douleurs, douleurs musculaires, envie fréquente d'uriner, insomnies, somnolence dans la journée, fatigue, mal de tête, vertige...
C'est un terme qui vient du mot grec « thanatos » qui signifie « mort ». Une personne qui souffre de thanatophobie vit dans une peur démesurée et irraisonnée de la mort. Il peut s'agir d'angoisse de mort imminente, ou d'angoisses en rapport avec la mort : angoisse de la maladie, de la foule,…
Pratiquer un sport régulièrement fait aussi partie de l'"arsenal" du bien-être. Comme le rire, cela favorise la sécrétion de l'hormone du plaisir. Des chercheurs américains ont même montré que la course à pied avait, chez les personnes déprimées, autant d'effet que les médicaments.