Selon la théorie du Big Bang, l'Univers a eu un début, il y a environ 13,7 milliards d'années. C'est là que le temps aurait commencé, et que l'espace et la matière seraient apparus. Plusieurs observations permettent de valider cette théorie.
La notion de temps est un corollaire de la notion de mouvement : le mouvement est la variation des choses la plus accessible à la perception. La variation n'existe que dans la durée. Ainsi, selon Aristote, le temps est le nombre du mouvement selon l'antérieur et le postérieur.
L'invention de l'heure
C'est des Babyloniens que vient l'idée de diviser la journée, c'est-à-dire la période allant du lever du soleil à son coucher, en douze heures. La pratique est reprise ensuite par les Grecs puis les Romains. À l'origine, l'heure est simplement le douzième d'une journée, quelle que soit la saison.
Selon nos connaissances actuelles, l'origine du temps commencerait avec la naissance de l'Univers. On peut l'estimer ou le mesurer à 13,7 Milliards d'années, lors du fameux Big-Bang. On ne peut mesurer le temps au-delà de cette limite, car on ne sait absolument pas "d'où", "de quoi", vient ce big-bang.
Le paramètre temps est apparu avec Galilée, et Newton l'a formalisé : ce sont eux qui ont eu l'idée de l'insérer dans la description des lois physiques, en commençant par la chute des corps. C'est donc une notion moderne, qui n'a que quatre siècles.
L'histoire de la mesure du temps remonte aux premières civilisations (Égypte, Chine). La mesure du temps a rapidement été une préoccupation importante, notamment pour organiser la vie sociale, religieuse et économique des sociétés.
L'attente concrétisée par le temps
En effet, si c'est le temps lui-même qui passe son temps à recréer le monde à chaque instant, alors il faut répondre, comme le faisait déjà Aristote, que l'avenir n'existe pas puisqu'il n'existe pas encore.
Alfred le Grand invente au IXème siècle la bougie graduée qui lui permet de connaître approximativement les heures au fur et à mesure qu'elle brûle. Vers l'an 1000, le premier sablier voit le jour et sera largement utilisé jusqu'au XVIIIème siècle. Bien que révolutionnaires, toutes ces inventions sont imprécises.
L'homme souhaite mesurer l'écoulement du temps et contrôler sa mesure, ainsi naît la clepsydre, les plus anciennes sont égyptiennes et datent d'environ 3500 ans av. J.C. La clepsydre permet d'évaluer les durées par temps couvert et la nuit. Il reste un instrument de mesure imprécis.
L'invention de la minute et de la seconde serait également d'origine babylonienne, même s'il est très improbable qu'ils aient été capables de se situer dans le temps avec une précision supérieure à quelques dizaines de minutes. Les Égyptiens de l'Antiquité utilisaient un découpage de la nuit en 12 heures.
Quand les montres n'existaient pas encore, on lisait l'heure grâce à un gnomon puis un cadran solaire. Le gnomon est un simple bâton planté verticalement dans le sol. Il permet facilement, en n'importe quel endroit, d'observer le mouvement de l'ombre du soleil. C'est l'ancêtre du cadran solaire.
Au Moyen Âge, pour savoir l'heure, on faisait bruler des bougies graduées. Alors, des hommes ont inventé les premières horloges mécaniques. Leurs aiguilles tournaient grâce à des roues crantées, des ressorts. Peu à peu, des inventeurs ont réussi à fabriquer des horloges de plus en plus petites.
Dans son sens biblique, le kairos est le moment choisi par Dieu pour l'accomplissement de son dessein, le moment particulier de l'action divine. Dans son éternité, Dieu ne connaît pas le 'chronos' (c'est-à-dire: le 'temps continu') mais bien le 'kairos', qui est le moment de son intervention dans le temps humain.
Saint Augustin définit alors le temps par sa nature subjective, c'est-à-dire par l'appréhension qu'on en a. Le passé existe dans notre mémoire, comme rétention du temps. Le futur existe par l'attente que nous en avons, sous la forme d'une anticipation. Le présent existe par notre attention.
-C., nos ancêtres babyloniens ont choisi de découper l'année en 12 mois de 30 jours. Pour cela, ils se sont basés sur les cycles lunaires et la période de révolutionpériode de révolution de la Terre autour du Soleil ainsi que sur leur façon de compter sur les phalanges des doigts avec leur pouce.
Un chercheur anglais, Louis Essen, a proposé de définir la seconde bien plus précisément en se basant sur les vibrations d'un atome de césium, qu'il savait pouvoir mesurer très exactement: la seconde est la durée de 9 192 631 770 périodes de vibration de cet atome.
On peut aussi calculer le temps en connaissant la vitesse et la distance. Le temps est égal à la distance divisée par la vitesse.
Historiquement, la division du jour en 24 heures remonte aux Sumériens. Il y a de 4000 à 5000 ans, ces habitants du proche-Orient divisaient déjà leur journée en six périodes : trois dans la journée, trois dans la nuit.
C'est ainsi qu'en comptant sur leurs doigts, les Babyloniens ont divisé le jour (la période diurne) en douze heures et la nuit en douze heures également – d'où la journée de 24 heures. Ils ont aussi divisé l'année en douze mois, de même que le ciel en douze constellations principales (les douze signes du zodiaque).
Avant de connaître Jésus-Christ (J. -C.), les Romains comptaient les années à partir de la fondation de la ville de Rome, en 753 avant J. -C. Les années avaient dix mois et commençaient le premier mars.
L'espace-temps contiendrait en somme l'intégralité de l'histoire de la réalité, chaque événement passé, présent ou futur y occupant, depuis toujours et pour toujours, une place bien déterminée. Le passé existerait donc encore, tout comme le futur existe déjà, mais ailleurs que là où nous sommes présents.
« La distinction entre passé, présent et futur ne garde que la valeur d'une illusion, si tenace soit-elle. » Albert Einstein. Si passé et futur coexistent sans s'écouler, est-ce que ça signifie que le libre-arbitre n'existe pas ? Oui. Le futur est déjà écrit.
Mais alors pourquoi 60 minutes et 60 secondes ? Parce que cette base 60 était utilisée par les astronomes babyloniens pour leurs calculs, qui avaient remarqué que 60 est divisible par 2, 3, 4, 5 et 6, ce qui est bien pratique pour faire des quarts, des tiers.