Quels sont les effets secondaires ? Durant les premières semaines du traitement antidépresseur, des effets secondaires indésirables peuvent apparaître tels qu'une irritabilité, une augmentation de l'anxiété, une humeur exaltée, des pulsions suicidaires parfois plus fortes, mais passagères.
À noter qu'il faut parfois plusieurs semaines avant que le traitement produise son plein effet. Toutefois, l'amélioration du sommeil, de l'énergie ou de l'appétit sont souvent de bons signes que le traitement fonctionne.
«On a longtemps parlé des antidépresseurs comme des pilules du bonheur, mais ils ne procurent pas en soi de plaisir, de débordement d'énergie ou de bonheur! Ils ne guérissent pas la dépression non plus. Ils permettent simplement d'en contrôler les symptômes le temps que la crise passe.
Après quelques semaines de traitement, les antidépresseurs aident généralement à retrouver le sommeil, l'appétit, un regain d'énergie, du plaisir et des pensées positives.
Les antidépresseurs semblent réduire l'empathie : Après 3 mois de traitement antidépresseur, les patients traités signalent un niveau d'empathie plus faible et l'activation du cerveau est réduite dans les zones cérébrales associées à l'empathie.
Les antidépresseurs ne changent pas la personnalité. Vous restez la même personne, tout en étant néanmoins un peu moins sensible émotionnellement. Ils sont efficaces également sur les manifestations parfois intenses d'anxiété rencontrées dans la dépression.
La chélidoine – Chelidonium majus
L'action spasmolytique de certains de ses alcaloïdes (chélodine, coptisine, protopine) en fait un antidépresseur efficace. Elle calme les angoisses, la nervosité, l'anxiété et l'insomnie.
Le tryptophane, acide aminé responsable en large partie de notre joie de vivre (car fabriquant la sérotonine), peut se trouver en bonne quantité dans la banane. Egalement, l'avoine, ou les céréales complètes et légumineuses en sont riches.
Un antidépresseur pourra par exemple commen-cer par fatiguer et modérer l'activité d'une personne concernée, qui devra attendre quelques semaines avant de sentir son humeur s'améliorer.
Pour ce qui est des médicaments antihistaminiques (contre l'allergie) et des antidépresseurs tricycliques, toutes les études mettent en évidence des perturbations de l'attention et de la capacité de traitement de l'information. Ce qui conduit à altérer les processus de mémorisation.
Les effets secondaires spécifiques
Antidépresseurs imipraminiques à l'origine de la bouche sèche, désorientation, trouble de la mémoire, de la constipation, des maux de tête, des acouphènes, des tremblements, des troubles des mouvements, la baisse de la tension artérielle, une prise de poids…
L'efficacité des antidépresseurs est scientifiquement et cliniquement prouvée pour certaines catégories de dépression. Il faut insister sur le fait que ces médicaments sont réellement nécessaires dans le traitement des dépressions caractérisées, d'intensité modérée ou sévère, mais pas dans les formes mineures.
L'imipramine est particulièrement indiquée en cas de coexistence d'une symptomatologie dépressive. Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Les médicaments antidépresseurs ne commencent leur action qu'entre la troisième et la sixième semaine de traitement, comme en témoigne, dans les grands essais, l'absence de différence significative vis-à-vis du pla- cebo avant deux semaines de traitement (2).
Les antidépresseurs les plus communément prescrits sont les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) : fluoxétine, paroxétine, sertraline, citalopram, escitalopram ; les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) : venlafaxine et duloxétine ; la trazodone ...
PRAGUE, 22 septembre (APM-Reuters) - L'antidépresseur mirtazapine (Remeron*, Organon) agit plus rapidement et est plus efficace que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), selon des données sur près de 3.000 patients présentées dimanche au congrès européen de neuropsychopharmacologie à Prague ...
Chez les sujets souffrant de dépression, le pic de cortisol survient plus tôt le matin, restant à un niveau élevé. L'administration de cortisol synthétique (dexaméthasone) freine normalement la sécrétion de cortisol naturel sauf chez les déprimés.
Première étape : repérer ces signes et se rendre compte qu'on ne va pas bien. Sans ça, on ne peut pas résoudre le problème. Deuxième étape : si l'on y arrive : identifier la ou les causes du mal-être. Ça permet d'expliquer aux autres ce qui ne va pas et voir sur quoi il faut agir pour améliorer la situation.
Mais rester enfermé entre quatre murs 24h/24 risque d'augmenter les niveaux d'anxiété et les troubles du sommeil, rappellent les spécialistes. En cause, le manque de lumière naturelle, essentielle pour réguler notre horloge biologique responsable, entre autres, de l'appétit, de l'humeur et du sommeil.
La perte de la joie de vivre réside dans la tête, mais aussi dans le corps. On se sent épuisé, sans énergie et on n'a envie de ne rien faire. La solution la plus efficace à cet état est de pratiquer une activité physique régulière.
Les antidépresseurs les moins efficaces :
la fluoxétine (Prozac et Sarafem) la fluvoxamine (Floxyfral) la reboxétine (Edronax) la trazodone (Desyrel, Trittico, Thombran, et Trialodine)