D'une main, dégagez le méat urinaire. De l'autre main, insérez doucement la sonde dans l'urètre jusqu'à ce que l'urine se mette à couler. Laissez-la s'écouler jusqu'à évacuation complète. Quand l'urine s'arrête de couler, effectuez une pression sur le bas-ventre pour assurer une vidange complète.
Cette technique consiste à introduire par vous-même ou par quelqu'un de votre entourage, une sonde (petit tuyau) par l'orifice urinaire (méat urétral) dans l'urètre jusque dans la vessie et ceci plusieurs fois par jour.
Une sonde urinaire est généralement dotée de deux orifices percés à l'extrémité du tube. Lorsque la sonde est introduite dans la vessie, ces orifices serviront à évacuer l'urine. Pour limiter les risques de lésions de l'urètre, il existe des sondes dont les œils sont polis et recouverts d'un revêtement.
Pourquoi met-on une sonde ? La principale indication est la rétention aiguë d'urine (impossibilité d'uriner malgré une forte envie). Une sonde à demeure peut également être mise en place pendant une intervention chirurgicale, pour assurer le drainage des urines vers l'extérieur.
Pour les femmes, la sonde est introduite dans le méat urinaire vers l'urètre et poursuit son chemin vers le haut jusqu'à que la poche qui est connectée à la sonde se remplit d'urine.
Le méat urétral est situé à l'extrémité de l'urètre (au niveau du gland pénien chez l'homme, de la vulve chez la femme) ; il permet l'écoulement de l'urine contenue dans la vessie à l'extérieur de l'organisme.
La pose d'une sonde urinaire se fait sous anesthésie et n'engendre généralement pas de douleurs. En revanche, elle peut entraîner des infections urinaires et des lésions tissulaires au niveau de l'urètre et du méat urinaire, des calculs vésicaux ou encore des spasmes de la vessie.
Insérez le bout de la seringue dans la valve de la sonde. Laissez le liquide remplir la seringue. Lorsque le liquide ne s'écoule plus, aspirez doucement avec la seringue pour vérifier qu'il ne reste plus de liquide. Forcez comme pour uriner et tirez délicatement sur la sonde pour l'enlever.
Le sondage urinaire a des risques. Le principal risque est la survenue d'infections urinaires. Celles-ci sont le plus fréquemment des infections nosocomiales.
Au début, vous pourrez ressentir une gêne lors du passage de la sonde urinaire. Détendez-vous, respirez profondément et réessayez d'introduire la sonde. Ne forcez pas. Si la gêne persiste ou si une douleur apparaît, informez immédiatement votre médecin ou l'infirmier/ère qui vous suit.
Se laver les mains à l'eau et au savon puis les sécher. Procéder à la toilette de la partie urogénitale. S'installer confortablement puis insérer la sonde jusqu'à l'apparition de l'urine (les filles pourront se servir d'un miroir posé entre les cuisses pour repérer le méat urinaire)
Introduite à travers l'urètre dans la vessie et laissée en place pour une durée variant de quelques heures à plusieurs mois, elle permet l'écoulement permanent de l'urine qui est recueillie dans une poche à urine qu'il est nécessaire de vider régulièrement.
Ils sont effectués par un(e) infirmier(e) libéral(e). La pose ou le retrait d'une sonde urinaire à demeure est un acte sur prescription médicale.
Il en existe deux types : les sondes urinaires à demeure, introduites dans la vessie par l'urètre, et les cathéters sus-pubiens, insérés par l'estomac directement dans la vessie. Les sondes à demeure sont posées par des professionnels de santé et restent en place aussi longtemps que nécessaire.
Il s'agit du sondage urinaire réalisé à domicile, par le patient lui-même ou par une personne de son entourage qui a été formée à cet effet et qui est apte à appliquer cette technique. Le but de l'auto-sondage est d'assurer une vidange régulière de la vessie grâce à l'introduction d'une sonde par l'urètre.
D'une main, dégagez le méat urinaire. De l'autre main, insérez doucement la sonde dans l'urètre jusqu'à ce que l'urine se mette à couler. Laissez-la s'écouler jusqu'à évacuation complète. Quand l'urine s'arrête de couler, effectuez une pression sur le bas-ventre pour assurer une vidange complète.
Il est possible de se doucher avec une sonde urinaire. - Utiliser un savon doux li- quide : Pour les femmes : nettoyer de l'orifice urinaire vers l'anus. Pour les hommes : décalot- ter le gland pour nettoyer et ne pas oublier de recalotter ensuite.
Quand vous êtes allongé, le tuyau de la sonde doit être sur la jambe (et non dessous). Ne dormez pas avec la poche dans le lit. Pour permettre le bon écoulement des urines vérifier régulièrement que l'ensemble du système soit perméable (ne soit pas coudé).
Dans la grande majorité des cas, la sonde JJ est retirée en ambulatoire par votre chirurgien grâce à un appareil (un cystoscope) qui permet de regarder dans la vessie puis attraper la sonde à l'aide d'une pince très fine. Le geste est fait sous anesthésie locale. Parfois, un fil est attaché à la boucle inférieure.
Il est possible de se baigner avec une stomie. Mer, piscine, douches et bains sont autorisés. Pour les patients colostomisés et selon la localisation de la stomie, il est possible d'utiliser une mini-poche qui permet de se baigner en toute sécurité.
Le frottement du tube contre la paroi de la vessie peut également provoquer des irritations causant la présence de sang dans les urines en faible quantité (urines rosées). Boire au moins 1,5 L d'eau par jour et éviter les efforts importants permettent de soulager ces symptômes.
L'orifice urinaire ou méat urétral
Le méat urétral est l'orifice externe de l'urètre. Son rôle au sein de l'appareil urinaire est d'évacuer l'urine au moment de la miction.
L'urètre est un canal qui conduit de la vessie vers l'extérieur. L'urine se déplace à travers ce tube d'environ quatre centimètres et est libérée par un petit trou qui est situé juste sous votre clitoris, au-dessus de votre vagin.
L'urologue intervient chez les femmes pour des fuites urinaires, des lithiases rénales, de la sècheresse vaginale due à la ménopause. La cystocèle appelée aussi descente de vessie est une pathologie féminine, car elle est liée au relâchement des muscles et des tissus de soutien.