Contrecarrer le manipulateur en s'affirmant (dire « non »), savoir être à l'écoute de soi et garder un esprit critique. Mettre fin à la manipulation en agissant pour tenir à distance le manipulateur. Afficher une indifférence est le meilleur moyen de le déstabiliser.
Un manipulateur fait appel à la conscience de la victime et suggère qu'elle ne s'en soucie pas assez, qu'elle est trop égoïste ou qu'elle y va trop doucement. Cela fait généralement que la victime se sent mal, la met dans une position inférieure, lui causant de l'anxiété et un doute d'elle-même.
La confrontation avec le réel. Être confronté à la réalité fait aussi partie de ce qu'un manipulateur pervers déteste le plus. Pour comprendre pourquoi, il faut se pencher encore sur le monde intérieur du narcissique. Ici, la seule vérité qui soit est celle qui sert son intérêt.
Le manipulateur pervers ou Pervers Narcissique (PN)
Il manipule de façon plus ou moins consciente, mais ne nie pas qu'il fait du mal. Son objectif n'est pas de jouir du mal qu'il fait aux autres (caractéristique du psychopathe) mais de jouir du contrôle absolu qu'il a sur les autres.
Être en état de frustration
Comme le ferait un enfant en colère, le manipulateur déteste la frustration. Le « non » est inaudible pour lui, et il se débrouillera pour vous faire changer d'avis, de gré ou de force…
Roulements de tambours : NON ! Si vous avez en face de vous un manipulateur, un vrai de vrai, il ne changera pas. Il ne « possède pas » le module de la remise en question et donc du changement.
Au lieu de lui prouver qu'il a tort en listant les 292 gentillesses qui lui ont été accordées, il suffit de lui clouer le bec avec une réplique sans appel : « C'est ton opinion », ou « Je ne suis pas d'accord, mais tu penses bien ce que tu veux » ou encore plus déconcertant un « Peut-être » bien indifférent.
Pour cela, il va culpabiliser le partenaire qu'il quitte, le rendant responsable de la rupture, de manière à lui faire endosser tous les torts. Il prend soin aussi de gagner l'entourage à sa cause, en se faisant passer pour une victime, comme à son habitude.
Essayez, quand c'est possible, de dénoncer la violence en relatant les faits (d'autant plus si vous y assistez). Et placer toujours la victime au cœur de votre discours. Parlez d'elle, pas de « l'autre ». Par exemple : « Penses-tu qu'il a le droit de te faire ça ? », « Penses-tu que tu mérites ça ? », etc.
"Tout le monde peut être victime d'un pervers narcissique. Les prédateurs choisissent plutôt des personnes qui ont déjà été agressées et qui ont déjà subi des violences, notamment durant l'enfance. Ces personnes ont une estime de soi qui n'est pas suffisante. Du coup cela les empêche de se donner raison.
Tenir tête à un manipulateur narcissique
Affirmez-vous et posez des limites précises, ne vous renfermez pas à chaque fois que la personne tient des propos blessants à votre égard, et surtout, n'acceptez plus aucun comportement déplacé de la part du manipulateur narcissique.
Le manipulateur pervers narcissique peut-il souffrir, peut-il sombrer dans la dépression, peut-il même en arriver à se suicider ? La réponse est oui! Oui, le pervers narcissique « souffre« , de ses manques. Oui, le pervers narcissique « souffre », de ses manques.
La sexualité du pervers narcissique implique la dépersonnalisation de l'autre. Pour ce faire, il a recours à la manipulation psychologique en donnant dans un premier temps satisfaction sur le plan sexuel à sa proie, pour mieux la contrôler par la suite et obtenir ce qu'il souhaite d'elle.
Lorsqu'on fait face à un PN, on perd l'estime de soi à cause de la manipulation mentale. La victime est déstructurée psychologiquement. Elle ne sait plus ce qu'il faut croire. En effet, l'identification projective fait semer le doute et la victime est rongée par la culpabilité.
La personne est égocentrique. La personne peut être jaloux. La personne ne supporte pas la critique et nie les évidences. La personne ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres.
Le manipulateur narcissique entraîne sa proie dans un système pervers basé sur la peur, lui donnant le pouvoir d'exercer son emprise. Il s'appuie sur la crainte du rejet et de l'abandon de sa proie pour lui inculquer les siennes.
Il « ne fait pas exprès » de faire mal, il fait mal parce qu'il ne sait pas faire autrement pour exister. Ce transfert de douleur lui permet de se valoriser aux dépens d'autrui.
Le manipulateur pervers narcissique
Il rend par ces agressions l'autre en colère, puis le culpabilise de cela. A l'extérieur, il paraît sympathique, moral, mais seul face à sa victime, il est violent et cherche à la détruire, d'où son aspect pervers.
Il ne souffre pas et ne se rend pas compte qu'il n'aime pas. Même avec beaucoup d'amour de votre part, le manipulateur n'aime pas, "au mieux il admire", souligne Anne-Clotilde Ziegler. Vous pourriez souffrir encore plus en essayant de le changer ou pire, en ayant espoir qu'il change.