Le traitement de la paranoïa passe avant tout par la psychothérapie ainsi que par un traitement médicamenteux. La psychothérapie peut être efficace pour vous aider à comprendre la paranoïa, faire face au trouble, communiquer avec les autres et réduire son ressenti.
La paranoïa est un trouble du fonctionnement mental qui se manifeste par une méfiance exagérée des autres, une sensation de menace permanente et un sentiment de persécution. Le traitement repose sur une psychothérapie associé à la prise de neuroleptiques. L'hospitalisation est parfois nécessaire.
Quelle évolution ? Les paranoïaques peuvent traverser des épisodes anxieux ou dépressifs avec un risque suicidaire présent. Le psychisme des paranoiaques peut évoluer vers un système délirant passionnel. Les délires passionnels sont vécus de manière intime et entière par le patient.
Penser que les gens essaient de vous exclure ou de vous faire du mal. Croire que les gens qui vous entourent se moquent de vous ou vous critiquent dans votre dos. Sentiment que quelqu'un peut vous voler, vous faire du mal ou même vous tuer, même s'il n'y a aucun signe de cela.
Les personnes présentant un trouble de la personnalité paranoïde soupçonnent les autres de vouloir les exploiter, les tromper ou leur nuire. Elles pensent qu'elles peuvent être attaquées à tout moment et sans raison.
Des pensées de persécution peuvent également se produire dans des situations de stress ou émerger chez les personnes souffrant d'anxiété, de dépression ou d'une faible estime de soi. Par exemple, une personne victime d'intimidation peut développer des délires de persécution qui pourraient se transformer en paranoïa.
Le délire peut porter sur la relation. Ce type de délire se développe souvent à la suite d'événements pénibles, d'échecs, de frustrations, de rejets ou de culpabilité. Un environnement hostile et méprisant, l'isolement social ou culturel, la transplantation sont également des facteurs favorisants.
Elle est considérée, par certains auteurs, comme le trouble princeps d'où découlent : la psychorigidité, obstination, intolérance, le mépris d'autrui et le fanatisme.
Avec le paranoïaque, il ne faut pas passer sa vie à se justifier, mais expliquer clairement ce que vous faites, pourquoi vous le faites et comment. Et mettez un point d'honneur à éclaircir les malentendus en face à face (si vous sentez un changement d'attitude de sa part). Ne l'évitez pas.
La paranoïa n'est pas un trouble en soi, mais plutôt un symptôme retrouvé dans plusieurs problématiques telles que le trouble de personnalité paranoïaque, le trouble délirant, la schizophrénie ou une conséquence de l'abus de substances par exemple.
Le délire paranoïde se constitue essentiellement à partir d'hallucinations (automatisme mental). Les idées hypocondriaques, d'influence et de dépersonnalisation sont les plus fréquentes. Le délire paranoïde est incohérent et mal systématisé, ce qui le différencie des délires paranoïaques.
"Un paranoïaque se caractérise par un "moi" fragilisé et nourrit des fantasmes sur un objet extérieur, qu'il considère comme dangereux pour lui-même. Il a l'impression qu'on lui en veut, qu'on le trompe, qu'on a l'intention de lui nuire ou de le manipuler. Des angoisses qui peuvent aller jusqu'au délire."
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
Quelque soit le contexte, essayez de protéger la confiance que la personne peut avoir en vous : méfiez-vous de vos propres émotions négatives potentielles (agacement, impatience, anxiété, ton de reproche…). Amenez les choses avec douceur, et n'insistez pas si elle refuse les informations que vous lui proposez.
Le mieux est de consulter un psychiatre ou un service spécialisé Seul un spécialiste est à même de faire un diagnostic et de proposer une prise en charge vraiment adaptée.
En permanence sur la défensive, susceptibles, rancunières, elles tentent de contrôler leur environnement pour ne pas dépendre d'autrui. D'autres traits sont caractéristiques de ce type de personnalité : sentiment de supériorité, rigidité, jalousie, fausseté de jugement, autoritarisme, mépris...
Quand parle-t-on de trouble de la personnalité paranoïaque ? Ce terme définit des personnes avec une hypertrophie du moi, une méfiance vis-à-vis des autres. En permanence sur la défensive, susceptibles, rancunières, elles tentent de contrôler leur environnement pour ne pas dépendre d'autrui.
Le réflexe est de contredire la personne et de chercher à la raisonner. « Non, les voisins ne te regardent pas de travers et ils ne mettent pas la musique à fond exprès pour te pousser à déménager, arrête ta parano, remets les pieds sur terre », lui intime-t-on.
La paranoïa vient du grec pará signifiant « à côté de » et de νούς / noús qui signifie « esprit ». Autrement dit, vous « pensez à côté », vous avez une méfiance excessive envers les personnes qui vous sont inconnues ou même par votre entourage, vous vous sentez menacé(e) sans arrêt sans raison apparente et valable.
1. Psychose caractérisée par la présence d'idées délirantes systématisées et permanentes, surtout à thème de persécution. 2. Comportement, attitude de quelqu'un, d'un groupe qui a continuellement tendance à se croire persécuté et agressé.
La paranoïa est un processus cognitif qui provoque une suspicion irrationnelle ou une méfiance envers les autres. Lorsque la paranoïa implique une représentation coupée de la réalité, prenant un caractère délirant, on parle alors de psychose.
Alors, quand faut-il agir ? Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Le «dépressif» est plutôt vu comme une personne qui s'isole, le «malade mental» comme un individu déficient, au comportement ou au discours bizarre, tandis que le «fou» serait plutôt caractérisé par la violence. Ces images ne sont guère influencées par la connaissance concrète de la maladie mentale.