Lorsque Knock se retrouve seul avec son confrère docteur, il va se lancer dans un discours où il étale sa volonté de puissance, qui se rapproche de la folie. La dernière réplique montre que Knock ne rencontre plus aucune résistance, puisque même un médecin arrive à se croire malade et demande des soins au manipulateur.
Avec Knock, Jules Romains dénonce le viol des consciences, l'asservissement des foules à l'âge scientifique et commercial, lorsqu'un être sans scrupule spécule sur nos peurs ataviques ou joue de nos travers.
Scène unique
Le docteur Parpalaid conduit Knock à Saint-Maurice, village de montagne où il lui a vendu sa charge de médecin. Knock apprend cependant que ce n'est pas une si bonne affaire que cela. Knock est déçu, mais révèle qu'il a déjà su exercer la médecine avec succès et sans études.
Une paysanne de 45 ans. Elle est mariée, avare et habite une grande ferme. Elle justifie qu'elle est très occupée pour ne pas aller aux consultations.
Dans la lignée des farces de Molière, Knock ou Le triomphe de la médecine est une satire qui dénonce le pouvoir qu'exerce un médecin sur ses patients crédules qui lui font confiance aveuglément.
Ce que fait Knock avec tous ses patients, c'est de les manipuler pour les persuader qu'ils sont malades et qu'ils ont besoin de son aide « précieuse ».
Le nom du personnage de Knock est d'ailleurs librement emprunté au film de Murnau “Nosferatu le vampire” (1922). Dans cette histoire, Nosferatu décime l'équipage de son voilier en amenant la peste.
La scène se déroule d'abord devant une petite gare, puis sur une route de campagne, dans les années 1920.
Mais cette expression populaire "ça me gratouille" ou ça me gratte est inappropriée, il faut dire "ça me démange" et le nom scientifique des démangeaisons c'est prurit. On se gratte donc pour calmer un prurit dont les causes sont multiples.
Le rapprochement entre Le Malade imaginaire et Knock invite à réfléchir à ce qui différencie les deux œuvres, en particulier le fait que Molière met en scène un unique patient là où Jules Romains donne à voir l'emprise d'un homme sur toute une communauté.
2 Quel est le but poursuivi par le docteur Parpalaid et sa femme ? Convaincre Knock qu'il a fait le bon choix en décidant de venir s'installer à Saint-Maurice et qu'il fait une affaire.
L'histoire
Le Dr Knock a repris la clientèle du Dr Parpalaid, médecin du petit village de Saint-Maurice dont la clientèle (rare) est composée de montagnards ignorants et pleins de santé.
Knock est une comédie en trois pièces de Jules Romains, écrite en 1923. Knock s'inscrit dans une tradition littéraire bien française : la satire des médecins.
Monsieur Purgon, médecin d'Argan. Thomas Diafoirus, fils de Diafoirus et choisi par Argan pour se marier avec Angélique. Monsieur Bonnefoy, notaire.
Scène de l'acte I de Knock ou le Triomphe de la médecine : le chauffeur Jean, le couple Parpalaid et, à droite, Knock, interprété par Louis Jouvet (1950).
A l'Athénée. KNOCK, grand manipulateur de l'âme humaine s'est trouvé, pour l'incarner, un comédien à sa mesure. Fabrice Luchini joue, depuis hier au Théâtre de l'Athénée, ce médecin ultra ambitieux né sous la plume de Jules Romains en 1924.
Cette orangerie avait été transformée en salon au 18e siècle. Jules Romains a vécu au manoir de Grandcour, et écrit une partie de son œuvre dans l'orangerie.
Fin des comédies-ballets[modifier | modifier le wikicode]
Lully abuse de son pouvoir et interdit la plupart des comédies-ballets. Ce nouveau spectacle à la mode devient l'opéra, qui mêle aussi musique, texte parlé et chanté et ballet.
Toinette se déguise en médecin pour essayer de dégoûter son maître de la médecine. Argan se fait passer pour mort et découvre la cupidité de sa femme (qu'il chasse) et la bonté de sa fille et de Cléante dont il accepte finalement le mariage.
Néanmoins, le rire provoqué par la comédie est souvent un rire « aux dépens de » : un personnage, une situation suscitent la moquerie du spectateur, mettant ainsi en évidence un défaut, un ridicule. Cette capacité à faire rire que détient la comédie s'avère alors libératrice.
Argan est veule et crédule, mais aussi sincère et têtu qu'un enfant, obsédé par la mort et incroyablement attaché à la vie : il nous parle de nous. Mais Argan reste un ridicule : victime de son égoïsme – celui d'un malade ou celui de tout homme ?- il met tout et tout le monde au service de sa passion.
Argan : Il est le malade imaginaire et c'est le père d'Angélique. Il veut la marier avec Thomas Diafoirus qui est un futur médecin. Il est têtu, bête, jamais content, très grincheux, de mauvaise foi, pessimiste, et radin.Il sonne la cloche pour appeler sa servante Toinette.
"Castigat ridendo mores" : "elle (la comédie) corrige les moeurs par le rire".