Maître Jacques intervient pour les séparer et les raccommoder : en aparté, il leur fait croire à chacun que l'autre a abandonné la partie. La réconciliation est de courte durée, l'algarade reprend de plus belle et ne cesse qu'à l'arrivée de La Flèche, avec la cassette des dix mille écus d'or, qu'il a lui-même dérobé.
Pas avare de talent
Sa raison de vivre est son or, à tel point que quand il le perd, il en vient à se soupçonner lui-même. Cette pièce est une bonne illustration philosophique de la fin et du moyen. Est ce que l'argent est une fin ou un moyen? Pour arriver à la fin bonheur, il faut le moyen bonheur.
MARIANE. Mariane est la supposée future épouse d'Harpagon et l'amante de Cléante. Elle vit avec sa mère malade.
Dans cette scène, Harpagon est sous le choc. Il vient de se rendre compte que sa chère cassette de dix mille écus d'or a été volée. Juste avant, nous avons appris que La Flèche, le valent de Cléante, a volé le précieux trésor d'Harpagon.
Cléante est le fils d'Harpagon. Il aime Mariane, qui est promise à son père. Celui-ci veut l'obliger à épouser une veuve riche qui a une grosse dot. Valère aime Élise et se fait passer pour un serviteur d'Harpagon, pour gagner sa confiance et lui demander la main de sa fille.
Harpagon, son personnage central, est comme le titre l'indique, un avare invétéré prêt à tout pour protéger sa cassette renfermant dix mille écus d'or, enterrée dans son jardin.
II/3) Harpagon est prêt à tout pour retrouver sa cassette : quérir la justice et faire donner la question (torturer pour obtenir des aveux) à tout le monde, faire pendre tout le monde, se pendre lui-même après s'il ne la retrouve pas.
L'avare semble attendre une heure qui ne viendra jamais pour profiter de son argent : « Ce malheureux attendait / Pour jouir de son bien, une seconde vie. » La seconde vie à laquelle La Fontaine fait référence n'existe pas, excepté si l'on songe à la vie après la mort qui ne nécessite alors aucune fortune.
Homme de soixante ans avoués, Harpagon est classé au xvii e siècle dans la lignée des barbons.
Harpagon représente l'avarice. C'est un homme riche et veuf, père de deux adultes en âge de se marier : Cléante et Elise. Il n'est pas économe ou frugal, mais plutôt chiche, égoïste et s'obstine à faire quelque dépense que ce soit : « Quand il y'a à manger pour huit, il y'en a bien pour dix. »Acte III, scène I.
Le personnage principal est un personnage central qui agit en tant que substitut du public, vous vivez l'histoire à travers ses yeux. Le personnage principal est impliqué dans l'histoire, interagit avec les personnages secondaires et est personnellement impacté par le conflit principal de l'intrigue.
Cléante se révolte contre son père parce qu'il est offusqué par le stratagème de son père qui lui fait avouer son amour pour Mariane pour l'obliger à épouser une femme qu'il n'aime pas.
harpagon n.m. Homme d'une grande avarice.
Au début de la pièce, nous apprenons qu'Élise est amoureuse de Valère, le fils d'un noble napolitain exilé, cachant son identité sous un faux nom, mais elle n'ose envisager un mariage sans l'accord de son père. Valère, pour vivre auprès d'elle, a donc imaginé de se faire engager comme intendant d'Harpagon.
Privé de sa chère cassette, Harpagon souffre les tourments de l'enfer. Possédé par l'argent dont il a fait un « cher ami », l'avare est dépossédé de la part de son être qui le rattachait encore à la communauté des hommes.
L'Avare est présenté le 9 septembre 1668 : une grande comédie de cinq actes en prose. Molière joue le bourgeois Harpagon qui craint d'être dépouillé et cache son or. Il veut se débarrasser de ses enfants en les mariant contre leur volonté. Lui-même désire épouser la jeune fille aimée de son propre fils.
le comique de mœurs / de caractère : L'Avare, dans son ensemble est une comédie de mœurs : il s'agit pour Molière de critiquer et de dénoncer, de façon légère, la caste des bourgeois, attirés par leur fortune.
1) Cléante à besoin d'argent car vu qu'il est amoureux de Marianne, et qu'elle et sa mère sont pauvres il veut les aider, faire le bien autour de lui et pour cela il va demander à son père (l'avare) de l'argent, car il veut sortir Marianne de cette situation.
"L'Avare" est probablement la pièce la plus moderne de Molière, car il y montre, bien plus que la simple avarice, la domination de l'argent sur les rapports sociaux. Tout le monde s'incline devant Harpagon, tout le monde est prêt à tout pour le flatter. C'est une pièce très noire. Et très brillante !...
L'Avare est une comédie de Molière en cinq actes et en prose, adaptée de La Marmite (Aulularia) de Plaute et représentée pour la première fois sur la scène du Palais-Royal le 9 septembre 1668. Il s'agit d'une comédie de caractère dont le personnage principal, Harpagon, est caractérisé par son avarice caricaturale.
comique de mots masculin
(Littérature) Type de comique provoqué par un mot ou une parole prononcé qui entraîne l'amusement, et qui peut se coupler à d'autres comiques (de répétition, de situation, d'exagération, etc.).
Ici, c'est assez de montrer que Molière, en nous divertissant, pense et nous fait penser qu'il faut être vertueux, non-seulement par intérêt, mais pour la vertu même et pour Dieu qui nous la commande ; non-seulement pour nous, mais pour tous ceux qui nous entourent et dont nous sommes, responsables.
HARPAGON, père de Cléante et d'Elise, et amoureux de Mariane. CLEANTE, fils d'Harpagon, amant de Mariane.
Étymologie. Du personnage créé par Molière, Harpagon dont le principal caractère était son avarice. Du latin harpago (« harpon, rapace »), lui-même issu du grec ancien ἁρπαγή harpagế « avidité, rapacité ».
gavroche n.m. Gamin (de Paris), malicieux et effronté ; titi.