Vérifiez que la victime respire. Tournez la victime sur le côté en position latérale de sécurité. Demandez à quelqu'un d'appeler les secours ; allez chercher de l'aide si vous êtes seul. Vérifiez régulièrement la respiration de la victime jusqu'à l'arrivée des secours.
Rétablir une respiration et une circulation artificielles en mettant en œuvre une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) et en réalisant en toute sécurité une défibrillation automatisée externe (D.A.E) chez une victime inconsciente qui ne respire pas.
Si la victime est inconsciente et ne respire pas normalement, des compressions thoraciques et des insufflations doivent être pratiquées. Demandez à quelqu'un de prévenir les secours d'urgence (le 15 ou le 18) et d'apporter immédiatement un défibrillateur automatisé externe (s'il est disponible).
Transporter une victime inconsciente
Appuyez son dos et sa tête sur votre poitrine. Tirez la victime de cette manière, doucement, en laissant ses talons glisser sur le sol. La première personne soutient la victime de la même manière que lorsqu'elle n'a pas d'aide.
Placer votre main droite sur son front, puis pincer son nez avec le pouce et l'index. Maintenir sa bouche ouverte en soulevant légèrement son menton de la main gauche. Poser idéalement un linge fin sur sa bouche. Insuffler lentement de l'air, de façon régulière en posant votre bouche sur celle de la victime.
Si la victime est inconsciente et qu'elle ne respire pas, commencez tout de suite la réanimation cardio-respiratoire ou réanimation cardio-pulmonaire, c'est-à-dire le massage cardiaque en alternance avec la respiration artificielle.
Comment évaluer l'état de conscience ? Une personne est inconsciente si elle n'ouvre pas les yeux à la demande ou sous l'effet d'un pincement de la peau, ou encore si elle ne répond pas aux questions. Une personne qui donne des réponses incohérentes ou incompréhensibles peut être à demi consciente.
Puis-je tuer la victime si je masse un cœur qui bat ? Il a été démontré que le risque de blessure grave du fait de compressions thoraciques aux victimes qui ne sont pas en arrêt cardiaque est négligeable.
Bouche-à-bouche : comment faire ? Lorsqu'une personne cesse de respirer, la réanimation cardio-pulmonaire s'impose. Le bouche-à-bouche ne doit toutefois être effectué qu'après les compressions thoraciques, si la victime n'a pas réagi. Agenouillez-vous près du visage de la victime.
Lorsqu'une personne tombe dans un coma plus ou moins profond, certains de ses muscles peuvent se relâcher, y compris ceux de la sphère orale tractant la langue vers l'avant. La PLS permet d'éviter à sa langue de chuter au fond de la cavité buccale (glossoptose), ce qui pourrait obstruer ses voies respiratoires.
Repérer le milieu de la poitrine de la victime (où se trouve le sternum). Positionner le talon d'une main à cet endroit, puis, placer l'autre sur la première. Se tenir au-dessus de la victime et appuyer 120 fois par minute. On va aider la victime jusqu'à l'arrivée des secours.
Il ne faut jamais laisser sur le dos une personne inconsciente qui respire (n'a pas besoin de massage cardiaque) car elle risque de s'étouffer avec sa langue ou par une accumulation de liquide dans sa gorge.
Une victime est inconsciente quand elle ne répond pas et ne réagit pas aux questions, reste immobile mais respire lors de l'examen.
Commencez par effectuer 30 compressions thoraciques. Pratiquez ensuite 2 insufflations. Alternez 30 compressions thoraciques et 2 insufflations. Continuez la réanimation jusqu'à ce que les secours d'urgence arrivent et poursuivent la réanimation, ou que la victime reprenne une respiration normale.
D'autres traitements peuvent être administrés par les équipes d'urgence lors d'infarctus du myocarde : antalgiques (pour lutter contre la douleur), anticoagulants (fluidifiants du sang), anti-arythmiques (pour régulariser les battements du cœur), par exemple.
Il fait rouler doucement la victime au sol jusqu'à ce qu'elle se retrouve sur le côté. La main qui était à l'épaule vient maintenir la nuque de la victime, l'avant bras maintenant le dos de la victime. Le mouvement de retournement est terminé en tirant sur la hanche.
Définition. Une victime est inconsciente et respire lorsqu'elle ne répond pas aux questions, ne réagit pas à un ordre simple, reste immobile, et lorsque des mouvements de la poitrine ou de l'abdomen sont visibles et/ou un bruit respiratoire ou un souffle est perçu.
Quelles sont les conditions pour réaliser le dégagement d'urgence d'une victime en présence d'un danger réel, immediat et non contrôlable ? La victime doit être visible, facile à atteindre et rien ne doit gêner son dégagement. il faut etre sûr(e) de pouvoir réaliser le dégagement de la victime.
Dans la plupart des cas, il est inutile, et même néfaste, de pratiquer le bouche-à-bouche à un patient en arrêt cardiaque. C'est ce que vient de démontrer une étude américaine. Les chances de survie des patients sont en effet passées de 18% à 34% depuis que l'on ne ventile plus les victimes.
Le défibrillateur détermine automatiquement la nécessité du choc électrique et son intensité. Ainsi, il ne délivrera pas de choc s'il perçoit que le cœur a un fonctionnement ne nécessitant pas ce traitement. L'humidité excessive (pluie, victime mouillée) ou un environnement métallique (victime sur un échafaudage, etc.)