Nous préférons instaurer un débat et un échange d'opinion plutôt qu'un monologue moralisateur dont le message aurait du mal à passer. A l'aide d'images chocs, de vidéos et de récits d'expériences vécues et authentiques, le formateur amènera les élèves à douter de ce qu'ils pensent savoir sur les drogues.
Le site MAAD-Digital fait avec les jeunes, pour leur expliquer les mécanismes des addictions à l'alcool et aux drogues et décrypter les fausses informations. Fil santé jeunes est un service anonyme et gratuit à destination des jeunes de 12 à 25 ans (tel : 0 800 235 236).
Il est possible de se faire aider pour arrêter la drogue. Il existe des lieux de soins pluridisciplinaires pour être accompagné. Les CSAPA, les centres de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie sont présents sur tout le territoire français. Il en existe une vingtaine à Paris.
1 : Protéger les jeunes et éviter l'entrée dans le tabagisme ainsi qu'éviter ou retarder l'entrée dans la consommation d'autres substances psychoactives. 2 : Aider les fumeurs à s'arrêter et réduire les risques et les dommages liés aux consommations de substances psychoactives.
Les actions de prévention peuvent prendre des formes très diverses : information collective, information individuelle, développement des compétences psychosociales, dépistage, vaccination, traitements préventifs… On peut également considérer l'éducation thérapeutique du patient comme de la prévention.
Faire respecter la loi, en particulier renforcer l'effectivité de l'interdiction de vente aux mineurs de l'alcool, du tabac et des jeux d'argent. Assurer la sécurité au quotidien dans tous les quartiers et réduire l'offre de produits stupéfiants.
Les dangers encourus :
Les risques somatiques respiratoires et cardio-vasculaires liés au fait de fumer doivent être pris en compte sur le long terme (une cigarette de cannabis produit en moyenne 5 fois plus de monoxyde carbone inhalé qu'une cigarette de tabac).
L'anxiété, les problèmes relationnels, les traumatismes du passé et le mal-être ressenti sont souvent à l'origine de ces usages. Appartenir à un groupe : le souci de reconnaissance ou d'appartenance à un groupe est très important chez les ados. L'acceptation passe par la prise du produit "faire comme tout le monde".
Abordez calmement le sujet avec lui alors qu'il n'est pas sous l'effet de l'alcool ou d'une autre drogue. Dites-lui que vous le soupçonnez de consommer ou de jouer ou, si c'est le cas, que vous savez qu'il prend de l'alcool ou d'autres drogues ou qu'il joue à des jeux de hasard et d'argent.
Des campagnes de sensibilisation sont aussi menées vers le jeune public, comme la campagne Amis pour la nuit pour renforcer les comportements protecteurs. La plateforme Alcool-Info-Service.fr propose un outil en ligne pour évaluer ses habitudes. Il est aussi possible de bénéficier d'une écoute et de conseils.
Écoutez-le et respectez son opinion. Donnez à votre adolescent une quantité raisonnable de renseignements pertinents, en évitant de devenir trop émotif ou de dramatiser la situation, de façon à ce qu'il sente qu'il a le pouvoir de faire des choix sains par rapport aux drogues.
On ne dispose à l'heure actuelle d'aucun moyen permettant d'identifier les personnes qui deviendront dépendantes. La dépendance à la drogue est un trouble d'ordre médical, et non un manque de volonté ou de force de caractère. La dépendance à la drogue et les maladies mentales touchent souvent les mêmes personnes.
La plupart du temps, cela doit passer par un changement dans son rythme de vie, dans ses habitudes et par une amélioration de son hygiène de vie (bien manger, bien dormir, faire du sport, boire de l'eau). La consommation de cannabis aide souvent à se détendre, à s'apaiser, à se mettre dans une bulle protectrice.
Parmi les conséquences néfastes qu'entraînent l'usage et l'abus des drogues chez les jeunes, on peut citer la dépendance, les surdoses, les accidents, les dommages physiques et psychologiques et, parfois, un décès prématuré.
Le manque de connaissances est la cause principale de la consommation de ces substances chimiques synthétiques en milieu scolaire. En effet, 65% des élèves, qui n'en connaissent pas les méfaits, sont curieux et essaient à titre expérimental, 27% sont influencés par les autres.
Les effets, les risques et les dangers des drogues varient suivant les substances et l'usage qu'on en fait. Risques psychiques : – Difficultés de concentration, – Troubles de la mémoire, – Déformation de la perception de la réalité, – Nervosité, agressivité, – Anxiété, dépression, – Risque de suicide.
Des doses importantes ou une consommation chronique entraînent une grande nervosité, une fatigue intense, ainsi que des problèmes d'équilibre et de coordination, des troubles psychiques (instabilité d'humeur, crises de panique), des pertes de mémoires, des troubles du sommeil.
Créée en 1982 et placée sous l'autorité du Premier ministre depuis 2008, la MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) élabore, anime et coordonne la stratégie gouvernementale de lutte contre les conduites addictives.
un enjeu de santé publique, avec chaque année, dans le monde, en moyenne 168 000 décès directement causés par l'usage de la drogue, un enjeu de sécurité, puisqu'il entraîne une dégradation des conditions de vie et des violences dans les quartiers touchés.
Sont classiquement distinguées la prévention primaire qui agit en amont de la maladie (ex : vaccination et action sur les facteurs de risque), la prévention secondaire qui agit à un stade précoce de son évolution (dépistages), et la prévention tertiaire qui agit sur les complications et les risques de récidive.
Primaire : action prioritaire, pour intervenir au plus tôt sur les facteurs de risques pour les supprimer ou les réduire ; Secondaire : suivre les risques et l'état de santé des salariés ; Tertiaire : limiter les conséquences d'un risque survenu, afin d'agir pour le maintien en emploi.