En 2100, les villes sont plus compactes et plus efficaces sur le plan énergétique. À cette date, la concentration en CO2 atteint 550 ppm (la population est de 8,5 milliards d'habitants), les températures mondiales sont en hausse, mais les conséquences des changements climatiques sont maîtrisées et en baisse.
En 2100, la hausse de la température moyenne atteindrait + 3,8 °C. Il ferait ainsi en moyenne +3,2 °C en hiver et +5,1 °C l'été par rapport au début du XXe siècle. Tel est le constat inquiétant des scientifiques de Météo-France et du CNRS, dans une étude parue le 4 octobre dans la revue Earth System Dynamics.
Mais si la fécondité et la mortalité demeurent égales à leurs niveaux actuels, les experts prédisent une Terre peuplée de 16 milliards d'humains en 2100. Une étude de la banque HSBC parue en 2022 prédit, quant à elle, une population mondiale de 4 milliards à la fin du siècle.
En 2100 la Terre compte 11 milliards d'habitants, elle sort d'une crise énergétique de plusieurs décennies. Malgré une transition énergétique réussie le réchauffement climatique atteint +5°C, avec de graves conséquences pour la disponibilité de l'eau, de la nourriture et de l'habitat.
4,2 MILLIARDS D'AFRICAINS EN 2100
Selon le rapport, intitulé "Perspectives démographiques mondiales, révision de 2012", c'est l'Afrique qui assurera plus de la moitié de la croissance de la population mondiale, passant de 1,1 milliard d'habitants à 2,4 milliards en 2050 et 4,2 milliards en 2100.
La vie sur la terre s'arrêtera dans environ 2,8 milliards d'années, selon une étude menée par Jack o'Malley-James, astrobiologiste à l'université de St. -Andrews. Notre Soleil va lentement se réchauffer à mesure qu'il avancera en âge.
Au lieu d'être 10 milliards en 2050, ce que prévoit l'ONU, on ne sera que 2 ou 3 milliards. Donc, soit on sera mort, soit on aura des proches, des amis morts. Ce sera une espèce de tristesse, de dépression mondiale. Tout cela à cause du réchauffement climatique ?
En zoomant sur la France métropolitaine, on constate qu'une hausse de 0,5 m serait "très probable" à l'horizon 2080-2100 et inonderait en conséquence une partie du littoral breton (Roscoff, Brest) et du Pays-de-Loire (Saint-Nazaire), mais aussi des Hauts-de-France (Dunkerque, Calais...), de Normandie (Dieppe, Le Havre, ...
Sur la base de ce dernier scénario, les chercheurs ont montré que la France de 2100 pourrait être 3,8 °C plus chaude que celle du début du XXe siècle. Une augmentation qui fait frémir. Une telle hausse des températures serait particulièrement marquée en été.
Si maintenant on fait l'hypothèse que la longévité médiane est de 150 ans en 2100 et que la population française en 2100 est de 60 millions d'habitants, il faudrait s'attendre à voir une personne de 240 ans et 1 % de la population atteindrait l'âge de 200 ans.
Des chercheurs suggèrent que la population mondiale diminuera au cours des 40 prochaines années en raison de la baisse des taux de natalité : « L'évolution de la taille de la population et de la structure par âge pourrait avoir de profondes répercussions économiques, sociales et géopolitiques dans de nombreux pays ».
La croissance démographique décélère pourtant : ayant atteint un maximum de plus de 2 % par an il y a cinquante ans, elle a diminué de moitié depuis (1,1 % en 2020). Elle devrait continuer de baisser jusqu'à la quasi-stabilisation de la population mondiale autour de 10 à 11 milliards d'habitants dans un siècle.
D'ici 2070, si le pays restera habitable, il faudra s'habituer à une canicule permanente. Il faudra aussi envisager la fermetures des stations de ski, faute de neige. Et enfin, les habitants des régions côtières risqueront des inondations brutales en raison de la montée des océans.
Plusieurs points de basculement majeur de notre Planète seront probablement atteints avec +1,5 °C de réchauffement, selon une conférence donnée pour la Commission européenne. Or, selon l'Organisation météorologique mondiale, ce seuil sera peut-être atteint dans les cinq ans à venir.
Si les émissions de CO2 continuaient au rythme actuel, les chercheurs estiment aussi que d'ici 2150, la Terre sera revenue 50 millions d'années en arrière, à l'aube de l'évolution des premiers mammifères (les dinosaures ont disparu il y a 65 millions d'années). De nombreuses espèces en danger.
« Au total, j'ai compilé environ 70 critères pour en déduire que Puy-de-Dôme, Creuse et Corrèze sont actuellement les territoires les plus adaptés pour les années à venir ».
La France dans dix ans sera aussi plus urbaine : ses grandes villes ont à la fois un potentiel de développement économique et de limitation des dommages environnementaux. Elle offrira davantage d'emplois qualifiés, mais elle court aussi, si on n'y prend garde, le risque d'un dualisme du marché du travail.
Parmi les grandes villes les plus à risque entre 2020 et 2050, on trouve Le Havre (de loin la grande ville la plus menacée), Caen, Bordeaux, Arcachon, Deauville, Bayonne, Toulon et Sète. « Au Havre, par exemple, 3,6 % des biens vendus entre 2016 et 2021 vont devenir inondables avant 2050 », selon le cabinet Calendar.
En légende, sont indiquées les dates repères : 1340 et 1500. En France, la population passe d'environ 19 millions d'habitants à 16, dans le Saint-Empire, de 11 millions à environ 7.
25 millions en 1755, 29 millions en 1800, 30 millions en 1810... Après de nouvelles recherches, il a fallu corriger, en les augmentant, les chiffres de la population française.
Elle peut tout d'abord découler de l'activité humaine (pollution, épuisement des ressources naturelles, effet de serre). Le réchauffement climatique est susceptible d'entraîner une diminution de l'oxygène dans l'air par mort du plancton et une libération de sulfure d'hydrogène mortel pour la majorité des organismes.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Les changements climatiques vont continuer à s'aggraver, mais même si les plus récents rapports scientifiques, dont celui dévoilé lundi par l'ONU, n'ont rien de particulièrement réjouissants, les chercheurs sont unanimes à dire qu'il n'est pas trop tard pour sauver la planète ou l'humanité.