L'observation et l'écoute du nourrisson permettent à l'en- tourage et au médecin de dépister une souffrance même à son tout début. Son expression peut être vocale. Quelle que soit leur intensité ou leur durée, les pleurs sont à considérer comme l'expres- sion vocale active d'une souffrance.
L'enfant timide, l'enfant triste, l'enfant anxieux, peut aussi se manifester par des conduites d'isolement. Cette conduite fait partie des problèmes «silencieux » qui doivent alerter autant que des problèmes plus bruyants, et peut être signe de souffrance psychique.
Vous pouvez voir que votre enfant est stressé s'il se met à bégayer, a un changement d'humeur subite, a des soucis de concentration ou troubles du sommeil. Le changement d'humeur chez bébé subite se caractérise ainsi par une irritabilité plus prononcée ou des crises de colère.
Une étude scientifique récente montre que le foetus pourrait ressentir la douleur dès le quatrième mois de la grossesse.
Elles seraient provoquées par une immaturité du système digestif. Les douleurs sont provoquées par des spasmes et des ballonnements. Les coliques sont reconnaissables, car elles se manifestent plutôt le soir. Pendant les épisodes de coliques, bébé se tortille, il pleure, devient rouge et a des gaz.
Elle peut être accompagnée de troubles digestifs (nausées, vomissements), d'une pâleur, plus rarement d'une intolérance à la lumière (photophobie) ou au bruit (phonophobie), de sensations vertigineuses. La crise est plus courte (de 2 à 48 heures chez l'enfant de moins de 15 ans) ; le sommeil est souvent réparateur.
La douleur et la dépression du très jeune enfant ont un point commun. Elles ont longtemps été et sont encore fréquemment mises en doute, non reconnues voire déniées. Le petit enfant ne peut avoir mal, ne peut être triste ou déprimé.
En effet, les bébés, même avant de naître, peuvent ressentir les émotions, positives ou négatives, de leurs parents. Le docteur Arnault Pfersdorff, pédiatre, est formel : « Bébé perçoit-il les émotions de sa mère ? Bien sûr ! »
Le fœtus apprend les émotions
Le fœtus fait aussi son apprentissage émotionnel dans le ventre de sa maman. Ses émotions se calquent sur celles de sa mère. Si elle rit, il sera heureux, si elle pleure, il ressentira sa détresse. Il ne faut pas oublier qu'un fœtus est beaucoup plus sensible qu'il n'y parait.
Les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) – qui incluent : maltraitances émotionnelle et physiques ; humiliation verbale ; abus sexuels; présence d'un membre de la famille sous addiction ou malade mental ; abandon parental, divorce, perte, décès, emprisonnement - peuvent endommager le cerveau en cours de ...
Les signes d'alerte portent également sur l'observation d'un état de la personne qui se prolonge dans le temps. Il peut s'agir d'/de : angoisse ; • sentiment de tristesse, pleurs ; • sentiment d'inutilité ; • sentiment de ne pas être écouté ; • état dépressif ; • envie de mourir ; • troubles du sommeil.
Les câlins sont indispensables au bon développement sensoriel et cognitif de bébé. Le sens du toucher (avec les bisous, les câlins) stimule notamment les hormones du bien-être et de la croissance. Quant à son petit cerveau, il a besoin de vos bras pour développer les bonnes connexions.
En cas de simple préférence, votre tout-petit peut osciller entre des périodes "Je ne veux que papa" et des périodes "Je ne veux que maman". Il/elle le manifestera d'autant plus que le parent réagira, car c'est souvent ce que l'enfant cherche à faire, consciemment ou inconsciemment.
Il arrive même que certains bébés rient pendant leur sommeil. Tout comme le sourire aux anges du nouveau-né, ce rire intervient au cours des phases de sommeil paradoxal (ou sommeil agité), qui sont très importantes chez le petit enfant. Elles permettent une activité neuronale intense malgré un relâchement musculaire.
"Si vous pleurez pendant votre grossesse, votre bébé sera un enfant triste; il risque même de ne pas grandir. Et si vous êtes trop stressée, vous n'imaginez pas toutes les conséquences sur son développement et sa santé !
Pour un jeune enfant de moins de 2 ans, on ne peut pas dire qu'il « comprend » mais qu'il « ressent » l'absence de son père, à l'extinction de la voix grave, à la disparition du contact des pectoraux quand il est porté.
Selon une pédopsychiatre, il vaut mieux éviter de pleurer devant son enfant. Lorsque cela arrive, docteur Agnès Pargade conseille aux parents d'expliquer calmement la raison de ce chagrin, pour que l'enfant comprenne et soit rassuré.
De fait, le comportement et la physiologie de leur mère sont une source majeure d'expériences sensorielles pour le fœtus : si elle ressent des émotions pendant qu'elle réalise une tâche, on observe alors chez lui des changements de rythme cardiaque.
Si vous en comptez au moins six par 24 heures, c'est bon signe. Quant à l'urine de votre enfant, elle doit être claire et ne pas avoir d'odeur. Quand un bébé est nourri à sa faim, sa courbe de croissance est harmonieuse : il prend entre 100 et 200 g par semaine au cours des six premiers mois.
S'isoler dans un endroit calme avec bébé, l'installer à plat ventre sur l'avant-bras d'un de ses parents puis le bercer en lui parlant doucement. Le porter en écharpe. Cette technique, remémorant la vie utérine et rapprochant des battements du cœur maternels, réconforte et fait cesser les pleurs de nombreux bébés.
Il faut comprendre que c'est une réaction normale de défense de l'organisme contre une infection. Il est important de bien savoir comment la mesurer. En elle-même, la fièvre est le plus souvent sans gravité et ne nécessite un traitement que lorsqu'elle dépasse 38°5 C et qu'elle est mal tolérée.
Il s'agit d'une activité normale que certains bébé font et pas d'autres. Cette activité rythmée lui permet de se couper du monde pour mieux s'endormir, comme le bercement. C'est plus ou moins marqué selon les enfants et effectivement s'il se frotte ainsi sur son drap il est possible qu'il irrite sa peau.
Le plus souvent, un enfant se frappe parce qu'il est dépassé par ses émotions. Il n'arrive pas encore à exprimer un besoin ou une frustration qu'il ressent. Cela peut être le cas d'un tout-petit qui ne sait pas encore parler ou d'un enfant qui exprime une frustration que ses parents ne comprennent pas.
Les coliques peuvent commencer 3 semaines après la naissance, mais surviennent plus souvent entre la 6e et la 8e semaine. Elles disparaissent graduellement vers le 4e mois.