Les céphalées de tension sont, en général, des céphalées d'intensité légère à modérée, décrites comme une sensation d'étau autour de la tête. Le stress, les troubles du sommeil, la douleur cervicale ou mandibulaire ou la tension oculaire peuvent déclencher ces céphalées.
Pour soulager une céphalée de tension, commencez par prendre un traitement antalgique, c'est-à-dire qui calme la douleur. Ils sont vendus sans ordonnance. Vous pouvez utiliser du paracétamol, ou éventuellement de l'aspirine ou de l'ibuprofène (sauf contre-indication). Mais ne mélangez jamais ces différents médicaments.
Pour atténuer les crises de douleur, le patient peut prendre du paracétamol et/ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Chez certains patients, on aura recours à des injections composées d'un anesthésique local et de la cortisone.
Un mal de tête : la douleur est légère à modérée en étau, des deux côtés de la tête, sans nausées. Il s'agit le plus souvent d'une céphalée de tension, provoquée par le stress et/ou à la fatigue. Une rupture d'anévrisme : la douleur, de survenue brutale, est d'emblée très intense.
Le paracétamol
C'est le médicament le plus utilisé à ce palier car le mieux toléré, y compris chez l'enfant et la femme enceinte. Il existe soit seul (Doliprane®, Dafalgan®, Efferalgan®...), soit en association, par exemple avec de la caféine (Claradol® caféine).
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Tisanes et recettes de grand-mère
Nous vous recommandons les infusions de valériane, de mélisse et de camomille. À faire infuser pendant 5 à 10 minutes, vous pouvez en boire 1 à 3 tasses par jour.
Le stress est un facteur important de migraine. En cas de stress, la sécrétion de sérotonine baisse, ce qui provoque un effet vasoconstricteur sur certaines vaisseaux du cerveau. Paradoxalement, la hausse du niveau de sérotonine et le retour au calme peuvent aussi déclencher un épisode migraineux.
Lorsqu'un mal de tête est déclenché par un trouble de la vision, la douleur est localisée autour des yeux ou au niveau du front. Ce type de douleur doit vous encourager à aller consulter un ophtalmologue. Fréquemment, ce trouble de la vision à l'origine de maux de tête n'est autre que de l'hypermétropie.
L'effort constant ou la tension pour voir des images nettes provoque des maux de tête et le lien n'est pas souvent fait avec des problèmes venant des yeux. Moins commun, mais également l'une des causes de maux de tête: le strabisme non diagnostiqué, mais latent.
L'asthénie, communément appelée fatigue, est un symptôme fréquent. Elle devient anormale lorsqu'elle perdure malgré le sommeil et le repos. Elle peut être passagère et réactionnelle (après un surmenage, lors d'une infection brève…), ou durable, en lien avec une maladie chronique ou une souffrance psychique.
des anxiolytiques (benzodiazépines et buspirone) : ces médicaments ont une action rapide contre le stress et l'anxiété. Ils sont en général prescrits sur de courtes durées et à de faibles doses, par exemple avant que les antidépresseurs ne fassent effet.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Une étude révèle qu'un cerveau fatigué réclame des pauses, à moins qu'une incitation financière n'en repousse les limites.
En cas d'allergie au paracétamol, vous pouvez utiliser les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou "AINS" (ibuprofène, kétoprofène) ou l'aspirine. Ces médicaments comportent cependant plus de risques d'utilisation que le paracétamol. Ne dépassez pas 5 jours d'automédication lors de la prise d'AINS pour douleur.
Des céphalées inhabituelles chez une personne migraineuse
En cas de céphalée inhabituelle (par son intensité, sa localisation ou son début brutal) et si les traitements en cas de crise n'ont aucun effet, mieux vaut aller aux Urgences. Il pourrait s'agir d'un anévrisme, d'une thrombose ou d'une phlébite cérébrale.