Les experts recommandent généralement la thérapie cognitivo-comportementale pour traiter le trouble obsessionnel-compulsif. Cette psychothérapie vise à modifier les pensées et les comportements problématiques de la personne et à les remplacer par des pensées et des réactions appropriées à la réalité.
Le yoga et la méditation peuvent aider à restaurer une certaine tranquillité également. Le L-Tryptophane, acide aminé naturel présent dans l'alimentation (riz, produits laitiers, etc), est le précurseur de la sérotonine, neuro transmetteur du calme.
Quelles solutions pour soigner les obsessions ? Afin d'éviter les obsessions, il est conseillé d'éviter les excitants tels que l'alcool, le café ou le tabac. Une activité physique est recommandée ainsi que la relaxation.
Le traitement des troubles obsessionnels compulsifs repose sur l'utilisation de techniques de psychothérapie et, éventuellement, de médicaments antidépresseurs, en particulier les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine.
Les thérapies les plus adaptées pour soigner les TOC, mais aussi les petites manies, sont les Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC). Elles visent à apprendre au cerveau, qui a enregistré de mauvaises habitudes à force de répétitions, des comportements plus sains.
Maladie psychique chronique, les TOC (troubles anxieux graves) sont caractérisés par deux types de symptômes plus ou moins prononcés, les obsessions et les compulsions, qui peuvent apparaître isolément ou simultanément. Ces symptômes ont, dans tous les cas, un lourd retentissement sur le comportement au quotidien.
Le TOC est causé par un ensemble de facteurs biologiques, génétiques et environnementaux. Des recherches ont montré que des changements dans le niveau et l'équilibre des substances chimiques du cerveau sont associés à l'anxiété et à d'autres troubles de même nature.
Le mécanisme des pensées obsessionnelles
Ces pensées récurrentes ne concernent pas seulement quelque chose qui nous est déjà arrivé, mais aussi des préoccupations qui souvent ne sont pas liées à la réalité mais plus à la peur de l'inconnu, à l'anxiété et au stress.
Le Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) est probablement le trouble anxieux le plus grave et le plus perturbant pour la vie de la personne et de son entourage. La personne souffre d'obsessions récurrentes générant une très forte anxiété.
Pour arrêter de ruminer, il faut les accueillir pleinement. On essaye d'abord de comprendre laquelle de ces émotions se cache derrière sa pensée négative. Dans un second temps, on s'efforce de ne pas culpabiliser mais plutôt de l'accepter telle qu'elle nous apparaît, de lâcher-prise.
La rumination mentale, c'est quoi ? Il s'agit de pensées et sentiments négatifs au caractère répétitifs, prenant la forme d'un flot ininterrompu de pensées pessimistes et obsessionnelles. La rumination mentale se déclenche souvent au moment du coucher.
Antidépresseurs : clomipramine
La clomipramine a été le premier antidépresseur à montrer une efficacité dans le TOC. Certaines études suggèrent même une efficacité supérieure de la clomipramine sur les inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (ISRS).
Les thérapies comportementales et cognitives
Ce sont les psychothérapies qu'il faut préconiser en priorité. Soit les thérapies comportementales et cognitives. Les deux psychiatres expliquent en quoi elles consistent.
Le diagnostic doit être posé par un psychiatre afin d'organiser la stratégie thérapeutique (voir sur cette page pour les différences entre psychiatre ou psychologue) Les médicaments, notamment les Antidépresseurs de type ISRS et la psychothérapie sont recommandés pour soigner les TOCs.
Comment soutenir une personne qui a des TOC ? Les proches doivent se montrer compréhensifs, faire preuve de tolérance et de soutien. La colère et le ressentiment ne font qu'aggraver les troubles obsessionnels compulsifs. Il ne faut pas se moquer des comportements du malade, même s'ils semblent complètement ridicules.
Les obsessions doivent être répétitives, persistantes, intrusives et causer une anxiété ou une détresse marquée, même en l'absence de l'objet ou de la situation redoutés. Les compulsions sont irrésistibles mais n'ont qu'une efficacité relative pour calmer l'anxiété.
Étapes. Chaque fois que vous ressentez une émotion désagréable, arrêtez-vous et demandez-vous à quoi vous étiez en train de penser. Remarquez le dialogue interne qui vous habite, ce que vous vous dites après qu'une situation est passée, les pensées et croyances automatiques qui mènent aux émotions que vous vivez.
2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.
Parmi les obsessions agressives, on trouve aussi les obsessions sexuelles : la personne a des pensées perverses, pédophiles, incestueuses ou des pensées qu'elle juge immorales comme des pensées homosexuelles qui ne sont pas assumées.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
D'où vient la production de sérotonine : le tronc cérébral est relié au cerveau par le mésencéphale. Sur l'arrière du mésencéphale se trouve la glande pinéale qui sécrète le tryptophane. Or, la sérotonine est produite par notre cerveau à partir du tryptophane, un acide aminé.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Personnalité anxieuse
Ces personnes ont tendance à toujours penser que le pire est probable ou du moins plausible et s'entourent alors d'un maximum de précaution pour éviter les difficultés auxquelles elles ont songé. Le moindre évènement quotidien peut ainsi devenir une affaire compliquée.