Comme d'autres organismes, les virus sont classés en groupes appelés taxons en fonction de leurs similitudes et de leurs dissemblances. Le rang le plus bas est l'espèce. Ceux-ci sont regroupés en genres, et ainsi de suite en familles, ordres, classes, phylums, royaumes et royaumes.
Les virus sont classés selon la nature de leur génome ; d'abord les virus ARN simple brin (ou monocaténaire) de polarité positive puis négative ; ensuite les virus ARN double brin (ou bicaténaire) ; les virus ADN simple brin puis double brin ; les virus utilisant la transcriptase inverse pour leur réplication (ARN : ...
Les virus respiratoires sont responsables des rhumes, des rhinopharyngites, des grippes saisonnières, des bronchites et des bronchiolites chez l'enfant. De leur côté, les virus responsables de gastro-entérites, le plus souvent appelés « rotavirus » et « norovirus ».
On distingue en général deux groupes principaux de virus : les virus à symétrie cubique (ou à capside icosaédrique) et les virus à symétrie hélicoïdale.
C'est une sorte de modèle frontière entre le vivant et le minéral. Les virus sont constitués d'un seul type d'acide nucléique ARN ou ADN entouré d'une enveloppe, ils ne peuvent se répliquer qu'à l'intérieur d'une cellule vivante en utilisant la machinerie de cette dernière.
Agent infectieux très petit, qui possède un seul type d'acide nucléique, A.D.N. ou A.R.N., et qui ne peut se reproduire qu'en parasitant une cellule.
Megavirus chilensis vient ainsi voler le record de taille jusque-là détenu par Mimivirus, avec 979 protéines, découvert en 1992. Comme lui mais aussi comme Marseillevirus ou CroV, ce géant vient de la mer et parasite des organismes unicellulaires du plancton.
Le SRAS-CoV-2 a fait officiellement 5 millions de victimes, mais d'après des estimations tout à fait crédibles, le véritable bilan de la pandémie serait plus près de 17 millions de morts. Quel que soit le chiffre retenu, la COVID-19 est bien placée sur notre liste des maladies les plus meurtrières de l'histoire.
Le plus petit virus connu chez les espèces animales avec ses 1700 paires de bases de nucléotides (contre environ 30 000 pour le coronavirus par exemple). Ce virus, capable de ne coder qu'une seule protéine, dépend donc entièrement des fonctions de la cellule hôte pour se répliquer.
Deux hommes ont contribué à la découverte du premier virus, le virus de la mosaïque du tabac. Ivanovski démontre en 1892 qu'un extrait de feuille malade reste infectieux après filtration à travers un filtre de Chamberland.
Les virus ne sont pas vraiment vivants donc ils ne meurent pas non plus, même si de nombreux mécanismes peuvent les dégrader et les empêcher d'être infectieux. Pour persister, les virus ont besoin d'infecter des cellules et les reprogrammer pour qu'elles produisent des copies.
Les virus ont une enveloppe extérieure protéique et parfois lipidique, un noyau d'ARN ou d'ADN et parfois les enzymes nécessaires aux premières étapes de la réplication virale.
Les virus sont caractérisés par leur petite taille, de 17 à 300 nm, exception faite des virus géants (500 nm-1,5 µm) découverts récemment. Par conséquent, leur observation nécessite un microscope électronique. La structure d'un virus paraît très simple : du matériel génétique (ADN ou ARN) et des protéines.
Les virus à ADN comprennent les papavovirus (verrues), les adénovirus (atteinte respiratoire aiguë), les virus herpétiques (boutons de fièvre, mononucléose infectieuse, varicelle), les orthopoxvirus (variole, vaccine), le virus de l'hépatite B, ainsi que de nombreux autres virus qui infectent les bactéries ( ...
Biologie des virus
Un virus est une particule parasite. Ce n'est pas une cellule, l'unité de base du vivant. Un virus ne produit aucune énergie et n'a aucune capacité d'auto- reproduction.
Les virus sont considérés non-vivants par la majorité des virologues car ils ne remplissent pas tous les critères du vivant. En effet, ils sont acellulaires, ne peuvent ni se reproduire, ni métaboliser sans infecter une cellule hôte.
A l'inverse de la bactérie qui est une cellule, le virus a une structure très simple. Plus petit que la bactérie, le virus mesure de 20 à 500 nanomètres. Il est constitué d'un ADN ou d'un ARN (acide ribonucléique) entouré d'une structure protéique appelée capside et parfois, mais pas toujours, d'une enveloppe.
À 30°C, ce taux de survie chuterait à 7 jours et à 40°C, le virus survivrait que 24 heures. En revanche, sur des surfaces poreuses comme le coton, le virus a survécu moins longtemps, jusqu'à 14 jours à la température la plus basse et moins de 16 heures à la plus haute.
Le virus le plus dangereux, l'Ebola, dont le taux de mortalité atteint les 90 %, est apparu au Congo en 1976 et ressurgit régulièrement depuis, dont la dernière fois en 2008.
Un virus "fossilisé", vieux de 106 millions d'années, a été découvert dans le génome humain. Selon les scientifiques, il s'agirait d'un virus qui a touché nos ancêtres mammifères à l'époque des dinosaures.
Le virus peut se propager lorsque de petites particules liquides sont expulsées par la bouche ou par le nez quand une personne infectée tousse, éternue, parle, chante ou respire profondément. Ces particules sont de différentes tailles, allant de grosses « gouttelettes respiratoires » à des « aérosols » plus petits.
Beijerinck, en 1898, sera le premier à appeler « virus », l'agent causal de la mosaïque du tabac. Il démontre sa diffusion dans un gel d'Agar, c'est un agent infectieux soluble ou contagium vivum fluidum, et non un contagium fixum comme le serait une bactérie.
Les bactéries sont de petits organismes, mais les virus sont généralement bien plus petits. La bactérie est une cellule sans noyau avec un paroi et parfois même une sorte de petite queue, la flagelle, qui lui permet de mieux se déplacer.