Encouragez-le également à s'appuyer sur d'autres aides que la vôtre à travers des professionnels de santé (ligne téléphonique de soutien, médecin de famille, consultations en addictologie, etc.). Ils peuvent l'inviter à faire le point sur ses difficultés sans pour autant immédiatement parler de soins ou d'abstinence.
Pour l'aider, on peut lui dire "je pense que tu bois trop d'alcool et je suis inquiet pour toi, je suis prêt à t'accompagner dans ta démarche", explique la spécialiste. Généralement, je vois les patients en bout de chaîne, quand l'alcool a provoqué des dégâts comme une cirrhose ou une neuropathie.
Pour aider cette personne, proposer lui d'autres manières de prendre soin d'elle. Il peut s'agir d'un moment de détente (massage, yoga), de plaisir gustatif (un plat qu'il/elle affectionne), d'une balade dans la nature : tout ce qui peut lui faire du bien sans avoir recours à l'alcool.
Transpiration excessive, tremblements, perte d'équilibre sont les principaux symptômes. L'irritation, des actes violents ou encore, les delirium tremens sont les manifestations psychiques qui peuvent conduire au déclic".
Réussir à en parler et maintenir le dialogue
Lui parler, donc, quand elle n'a pas bu, sans colère, sans tenter de lui faire admettre qu'elle a un problème avec l'alcool, juste pour lui exprimer votre angoisse, vos besoins et vos espoirs.
De plus, l'effet désinhibiteur et dépresseur de l'alcool fait en sorte que certaines personnes finissent justement par exploser en libérant les émotions qu'elles refoulent depuis des mois, voire des années. C'est pour cela que l'on voit plusieurs personnes devenir très émotives ou agressives sous l'effet de l'alcool.
Savoir se protéger quand on vit avec un alcoolique
Accordez-vous des moments de répit. Faites des activités seul(e). N'hésitez pas à vous faire aider par un professionnel : vous n'êtes pas malade, mais vous subissez l'alcoolisme de votre proche. Une aide psychologique peut être d'un grand soutien.
N'hésitez pas à lui exprimer votre soutien, vos sentiments, de lui montrer qu'il peut être en confiance pour aborder pleinement les problèmes de fond. Sachez que vous pouvez aussi nous contacter par téléphone.
Les symptômes physiques et psychologiques
D'un point de vue physique, un sevrage de l'alcool peut entraîner des sueurs, des tremblements, de la transpiration, des nausées/vomissements, une grosse fatigue, de possibles vertiges, des maux de tête, de la tachycardie…
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
L'asaret est généralement utilisé comme émétique (qui provoque des vomissements). Grâce à son odeur nauséabonde d'éthanol, il donne une sensation de dégout de l'alcool. L'asaret provoque non seulement des nausées en contact avec l'alcool, mais comme les autres remèdes de grand-mère.
L'alcoolorexie n'étant pas médicalement reconnue, les symptômes de cette pathologie ne sont pas clairement définis. Elle se manifeste donc par le fait de sauter des repas pour pouvoir boire de l'alcool et réduire ainsi le nombre de calories ingérées.
« L'alcoolisme est une maladie que l'on peut soigner. Le chemin pour le patient est long et difficile, avec des rechutes et des moments de découragement, mais il peut s'en sortir », explique le Dr Bernard Basset de l'Association nationale de prévention en alcoolisme et addictologie (Anpaa).
Il faut savoir que 20 à 30 % seulement des personnes qui sont devenues abstinentes réussissent à boire une fois de temps en temps, sans retomber dans la dépendance. Des médicaments comme le baclofène ne sont que des béquilles. Prescrits en début de sevrage, ils peuvent aider à réduire sa consommation d'alcool.
Outre les troubles de l'attention, de la concentration, de la mémoire, des capacités d'abstraction et des fonctions exécutives, l'intoxication alcoolique chronique peut être à l'origine d'un syndrome de Korsakoff, caractérisé par une altération massive et irréversible de la mémoire, une tendance à la fabulation pour ...
Depuis 1978, l'alcoolisme est reconnu comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé (CIM-10). L'OMS classe l'alcoolisme en deux types : la forme aiguë (l'alcoolisme aigu) et l'alcoolisme chronique correspondant à une consommation excessive régulière.
Selon une étude publiée dans Clinical Psychology Science et relayée par nos confères du New York Post, l'état d'ébriété d'un individu révèle sa réalité et sa vraie personnalité. Un test a été effectué sur un groupe de 156 participants volontaires.
Depuis février 2013, le nalméfène (Selincro®) dispose d'une autorisation européenne de mise sur le marché pour le traitement de la dépendance à l'alcool. Il est remboursé par la Sécurité sociale depuis septembre 2014. Ce médicament agit sur le système de récompense en diminuant l'envie irrépressible de boire.
La passiflore, plante originaire du Mexique et d'Amérique du Sud, peut être aussi utilisée en tisane pour ses vertus sédatives et apaisantes car elle est considérée comme un anxiolytique naturel.
Plus de la moitié des participants à l'enquête associent la consommation de liqueurs fortes comme le gin, la vodka et le whisky à un sentiment d'énergie et de confiance, et 42% déclarent se sentir sexy après en avoir bu. Mais ce type d'alcool est également associé à des sentiments agressifs et négatifs.
Faites-lui savoir que son alcoolisme crée une distance entre vous. Si votre conjoint continue à boire même en sachant que cela vous fait souffrir, dites-lui que ses problèmes de dépendance à l'alcool interfèrent avec votre relation. Son penchant pour l'alcool affecte votre capacité à avoir une relation saine avec lui.
L'alcool engendre chez certains un comportement impulsif et agressif qui peut se convertir en un comportement automatique s'ils boivent trop d'alcool sur le long terme. Et il faut ajouter à cela les altérations que l'alcool peut causer au cerveau. Celles-ci réduisent encore plus la maîtrise de soi.