Spinoza insiste dans sa thèse sur l'idée que pour les sujets d'une communauté politique, la liberté a une condition, il faut obéir à des lois raisonnables c'est àdire, qu'elles doivent viser l'intérêt général, nous sommes ici aux antipodes des régimes despotiques.
Spinoza commence par définir la liberté, par opposition à la contrainte : une chose est libre lorsqu'elle est régie par la seule nécessité de suivre sa nature. La contrainte existe quand une chose est déterminée, régie par un élément extérieur, et ne peut donc pas suivre sa nature.
Est libre, nous dit Spinoza, l'être « qui existe et agit selon la nécessité de sa nature » et, donc, sans subir de contrainte. Ainsi, accomplir sa nature, affirmer son désir, faire ce pour quoi on se sent fait, c'est être réellement libre.
(Général) Pouvoir d'agir sans contraintes étrangères ou extérieures. (Métaphysique) Pouvoir propre à l'homme d'être cause première de ses actes et de choisir entre bien et mal.
La liberté est la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté, dans le cadre d'un système politique ou social, dans la mesure où l'on ne porte pas atteinte aux droits des autres et à la sécurité publique. Les différentes formes de liberté : Liberté naturelle : en vertu du droit naturel.
Pour Spinoza, le libre arbitre est une totale illusion qui vient de ce que l'homme a conscience de ses actions mais non des causes qui le déterminent à agir. En effet, l'homme n'est pas un « empire dans un empire » mais une partie de la substance infinie qu'il appelle Dieu ou la nature.
À proprement parler, seul Dieu, ou la nature, est libre: infini, limité par rien mais comprenant tout, il ne subit aucune contrainte. L'homme, partie de la nature, ne peut jouir d'une telle liberté; mais nous verrons qu'il est capable de limiter l'emprise de la nécessité extérieure sur lui.
Spinoza, Lettre à Schuller, 1674. Métaphysiquement, la liberté, définie comme libre arbitre, s'oppose à l'idée de nécessité et de déterminisme. De fait, si tout ce qui se produit dans l'univers se produit selon l'enchaînement nécessaire des causes et des effets, il n'y a aucun sens à parler de libre arbitre.
Héritier critique du cartésianisme, le spinozisme se caractérise par un rationalisme absolu laissant une place à la connaissance intuitive, une équivalence de Dieu avec la nature, et donc son existence, une définition de l'homme par le désir, pour la joie, une conception de la liberté dans la nécessité, une critique ...
L'histoire de la philosophieoppose généralement Descartes à Spinoza, sur des thèmes aussi décisifs que ceuxdes rapports de l'âme et du corps, de l'effectivité ou du caractère illusoirede la volonté et de la liberté.
Descartes: la liberté de la volonté ou liberté d'indifférence. Spinoza et l'illusion du libre-arbitre: la liberté est libre nécessité et obéissance à la droite raison. Kant et la raison: la liberté comme autonomie. Sartre et la réalité humaine.
L'idée spinozienne de philosophie, autrement dit, est à concevoir comme un mouvement d'autoproduction dans et par un système de rencontres. Par « démarcation », il faut donc entendre non pas seulement ce que fait la philosophie, mais aussi bien ce qui la fait.
Celui qui possède une idée vraie connaît aussi adéquatement les raisons qui permettent l'affirmation de cette même idée. Spinoza soutient donc une certaine théorie épistémique de la vérité, qui consiste à défendre qu'une proposition est vraie si, et seulement si, elle peut être prouvée et connue comme telle.
Ce terme désigne à la fois l'indétermination de la volonté placée en face d'un choix (ce qu'on appelle liberté d'indifférence) et le pouvoir de la volonté d'agir comme cause première. Ce concept est forgé par Augustin pour dire que l'homme est seul responsable du péché et qu'il n'y a pas de cause du mal en Dieu.
Enjeu : il s'agit d'affirmer la toute puissance de l'État sans compromettre la liberté des individus, autrement dit de fonder la liberté de penser en tant que puissance, fondement et en même temps limite d'exercice du pouvoir.
La liberté selon Spinoza
Il y a une exception pour ces savants : c'est l'homme lui-même, que l'on suppose doué du libre arbitre, en cela il échapperait au déterminisme universel. Le propos de Spinoza est d'élargir jusqu'à l'homme le déterminisme : pour lui, tous les hommes sont déterminés dans leurs actions.
Pour Spinoza il n'existe pas de libre arbitre. Les hommes se croient libre car ils n'ont aucune conscience des causes qui motivent leurs actions. Toutes nos actions, nos choix, toutes nos pensées, sont des relations de cause à effet.
Par bien des aspects la liberté humaine paraît limitée, mais on ne peut pour autant affirmer qu'elle est illusoire. L'existence de l'inconscient et son importance dans le psychisme humain empêche l'homme d'être totalement libre ; néanmoins l'exploration de celui-ci peut permettre une meilleure compréhension de soi.
L'homme ne se définit pas par son essence, ni par un inconscient ni par des déterminismes ni par un destin ou une volonté divine, mais uniquement par son existence. Il est donc entièrement libre, puisqu'il est déterminé par ce qu'il fait et non ce qu'il est.
La réponse de Spinoza est simple : tout dans la nature doit être déterminé puisque la nature (ou Dieu) existe nécessairement (E1P28).
Pour Épictète, philosophe qui a marqué le stoïcisme, un être humain devient libre lorsqu'il parvient à n'éprouver aucun désir pour tout ce sur quoi il n'a aucun contrôle.
La thèse de Spinoza rend l'être humain responsable devant la loi, même s'il est victime de ce qui le détermine. En accord avec ce concept, Nietzsche dit : « Les hommes ont été considérés comme libres pour pouvoir être jugés et punis, pour pouvoir être coupables.
Problématique générale
Au sens courant, la liberté est perçue comme l'absence de contrainte qui accompagnerait « la conscience d'un pouvoir indéterminé et la capacité d'un commencement absolu », qui s'exprime plus vulgairement dans l'expression « de pouvoir faire tout ce que l'on désire ».
Selon Descartes, la liberté est absolue. Cela signifie que l'homme est capable de se déterminer lui-même en échappant à toute influence. La volonté possède une indépendance absolue.