En France, depuis la stricte séparation de l'Eglise et de l'État en 1905, l'Eglise ne reçoit plus aucune subvention de l'État. Elle dépend uniquement des dons des fidèles. Les prêtres et les évêques reçoivent environ 950 euros par mois, dont une partie sert à payer le logement et même la nourriture.
Comment sont organisées les finances de l'Eglise ? Pour l'Église catholique en France, ce sont les associations diocésaines (associations cultuelles régies par la loi de 1905) qui sont habilitées à gérer l'ensemble des activités des paroisses et du diocèse. Il en existe une au sein de chaque évêché.
Les Églises reçoivent des subventions publiques. Elles couvrent une partie de leurs frais de personnel, de leurs dépenses d'entretien des immeubles et de leurs frais généraux. Elles sont généralement considérées comme une compensation des sécularisations passées.
Dans la plupart des diocèses, les prêtres sont payés par la caisse diocésaine. Dans les diocèses d'Alsace-Moselle, qui sont régis par le Concordat de 1801 et une ordonnance royale de 1828, les prêtres sont payés par l'État. Actuellement, ils touchent entre 1 300 € pour un vicaire et 2 300 € pour un curé confirmé.
Les membres des églises d'État payent un impôt d'église de 1 % et 2,25 % du revenu, selon la municipalité. L'impôt d'Église est intégré dans le système national d'imposition.
Du coup, l'Église de France appelle aux dons pour payer le chauffage et l'électricité. Sur deux ans, la hausse du chauffage et de l'électricité va grimper de 125 millions d'euros, comme vient de le calculer la Conférence des Évêques de France (45 millions en 2022, 80 millions en 2023).
Les Églises catholique et protestante ont ainsi encaissé quelque 10 milliards d'euros en 2013. Selon elles, ces sommes leur servent à financer des activités sociales : hôpitaux, écoles, associations caritatives etc.
Avant la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905, les prêtres étaient payés par l'Etat, qui leur versait un salaire. Depuis cette date, ils font appel aux dons des fidèles pour se verser un salaire.
En intégrant les honoraires de messes (18€ x 26 messes = 468€) et les frais de déplacements (variables) on avoisine un revenu de 1200€, soit un peu moins du SMIC. Heureusement, les prêtres n'ont généralement pas de loyer à payer ; le diocèse se charge de leur fournir une habitation décente.
C'est une modération volontaire, l'Église ne pouvait pas agir autrement, compte tenu du contexte d'inflation, mais aussi de l'équilibre nécessaire de ses finances, car elle ne vit que de dons. » La rémunération minimale des prêtres passe donc de 984 € net par mois à 1 009 €.
"Le patrimoine de l'Eglise dans le monde est estimé à 2.000 milliards d'euros, en prenant en compte les universités, les écoles, les hôpitaux…" déclarait Carlo Marroni, journaliste italien spécialiste du Vatican dans Les Échos, le 16 janvier 2020.
La quête monétaire est donc un moyen pour les fidèles de s'associer à l'offrande du Christ. C'est d'ailleurs en lui qu'elle trouve son sens : en effet, le Christ de riche qu'il est, s'est fait pauvre afin de nous enrichir par sa pauvreté (cf 2 Co 8, 9).
Les Églises protestantes évangéliques sont financées par leurs membres qui donnent librement, régulièrement, des contributions appelées offrandes. Leur montant est laissé à la libre appréciation du fidèle, en fonction de ses revenus et de sa générosité.
Le pape François ne reçoit aucune rémunération. Tous ses frais — qu'il s'agisse de nourriture, loyer, maladie, assistant ou voyage — sont réglés par l'État de la Cité du Vatican. Il ne paie pas d'impôt ni au Vatican, ni dans son pays d'origine.
Dans la plupart des diocèses, les prêtres sont payés par la caisse diocésaine. Dans les diocèses d'Alsace-Moselle, qui sont régis par le Concordat de 1801 et une ordonnance royale de 1828, les prêtres sont payés par l'État. Actuellement, ils touchent entre 1 300 € pour un vicaire et 2 300 € pour un curé confirmé.
Les archevêques chefs de dicastère - l'équivalent des ministres d'un gouvernement - gagnent entre 3 000 et 4 000 euros, et les cardinaux qui occupent les mêmes fonctions 5 000 euros. Ils peuvent également compter sur les dons que leur font de nombreux fidèles pour les fondations caritatives qu'ils président.
Salaire moyen 2022 Soeur religieuse - 1470 € net / mois soit 1885 € brut/mois - Combien gagne ou grille de salaire ou rémunération CDI CDD Interim - site mobile.
Des postes qui seraient, selon nos confères, rémunérés de façon égale, puisque tous les curés, rabbins et pasteurs recevraient entre un peu plus de 1.600 euros et 2.600 euros net. Seuls les évêques gagneraient un peu plus de 4.000 euros.
Il faut rappeler ici que les diocèses disposent de cinq ressources principales, provenant toutes de la générosité des fidèles : le Denier de l'Eglise, les quêtes, le casuel (offrandes réalisées à l'occasion des grandes cérémonies), les offrandes de messe et les legs.
Les États comptant le plus grand nombre de catholiques au monde sont le Brésil, le Mexique, les Philippines, les États-Unis, et la République démocratique du Congo.
Audience papale au Vatican (mercredi)
Il ne s'agit pas d'une messe, mais d'une série de lectures et d'hymnes prononcés par le Saint-Père dans différentes langues en compagnie des cardinaux. Elle se termine par une prière en latin et par une promenade du pape sur la place pour donner sa bénédiction aux fidèles.
Le presbytère (du latin presbyterium, du grec πρεσβύτερος (presbuteros), « ordre ou sacerdoce des prêtres », d'où lieu de vie des prêtres) est l'habitation du curé catholique ou du pasteur protestant.
Premiers siècles
Selon la doctrine catholique, l'Église catholique est la continuation de la communauté chrétienne établie par Jésus-Christ au I er siècle.
Le ministère chargé de la Culture finance tous les travaux d'entretien, de réparation et de restauration dans la limite des dispositions de la loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des Églises et de l'État. Ces édifices sont affectés au culte catholique.