Staline se mettait lui-même en avant en organisant le culte de sa personnalité, ainsi que celle de Lénine, ce qui lui assurait une légitimité. Ainsi dès les années 1930, partisans comme adversaires utilisaient largement le vocable de « stalinien » (dès le milieu des années 1920 pour certains opposants communistes).
Il utilise à fond les médias (presse, radio, télévision, cinéma) et les mouvements collectifs. (L'Armée Rouge, ses chants, les parades…) La propagande officielle dresse de Staline un portrait des plus élogieux. Elle développe le mythe du chef infaillible qui entraine derrière lui toute la société.
La révolution d'octobre 1917 porte Lénine, chef du parti bolchevique, au pouvoir. Pendant la guerre civile, il met en place une dictature. À la mort de Lénine, en 1924, Staline élimine tous ses opposants. Seul à la tête de l'URSS à partir de 1928, il instaure un pouvoir personnel et totalitaire fondé sur la terreur.
Entre 1927 et 1929 Joseph Staline, secrétaire général (ou Guensek) du Parti communiste pan-soviétique des bolcheviks depuis 1922, achève de devenir le maître absolu du pays. Cela marque le début d'une transformation brutale et radicale de la société soviétique.
En 1928, Staline abandonne la NEP qui a restauré l'économie. Il veut édifier le socialisme, étape nécessaire, selon lui, pour parvenir au communisme. L'économie socialiste vise à créer une société sans classes et, pour cela, l'état s'approprie les biens de production et gère l'économie.
La population est incitée à obéir grâce à la propagande. Un culte de la personnalité est mis en place afin de glorifier Staline. C'est pour cela que la propagande d'État diffuse le surnom et l'image d'un "petit père des peuples".
Après la mort de Lénine en 1924, Staline s'impose progressivement comme dirigeant de l'URSS. Dès 1928, il y installe un régime totalitaire, marqué par la suppression des libertés, la violence de la répression et par le strict contrôle de l'économie par l'État.
Maître incontesté de l'Union soviétique, de 1929 à sa mort, Staline est l'un des personnages marquants de l'histoire du xxe siècle. Il symbolise la lutte du peuple soviétique contre le nazisme et apparaît en même temps comme le créateur d'un régime totalitaire.
Beria, dans un memorandum publié après sa mort, avance toutefois une autre version : Staline aurait eu une attaque pendant une réunion de travail consacrée au « complot des blouses blanches » ; l'éphémère héritier du dictateur attribue l'attaque à un empoisonnement par l'un de ses rivaux, Molotov.
Vladimir Ilitch Oulianov (Lénine) ( 8 novembre 1917 - 3 avril 1922 ) : dirigeant de fait des bolcheviks tout en étant chef du gouvernement.
L'URSS de Staline est considérée comme un régime totalitaire car Staline a tous les pouvoirs : il n'y a qu'un chef. De plus, il n'y a qu'un parti politique : le parti communiste. Il y a aussi l'utilisation du culte de la personnalité : Staline est "vénéré". Par exemple, il se fait appeler le "petit père des peuples".
Le stalinisme est caractérisé par la mise en place d'un État policier totalitaire centralisé, l'emploi de la force et de la terreur comme mode de gouvernement, accompagnés d'un culte de la personnalité organisé autour du principal dirigeant de chaque Parti communiste.
Le communisme (du latin communis – commun, universel) est initialement un ensemble de doctrines politiques, issues du socialisme et, pour la plupart, du marxisme, s'opposant au capitalisme et visant à l'instauration d'une société sans classes sociales, sans salariat, et la mise en place d'une totale socialisation ...
En 1928, Staline décide de lancer le premier plan quinquennal (c'est-à-dire : d'une durée de cinq ans). Le but consiste à industrialiser le pays à vitesse accélérée pour atteindre puis dépasser la production et le niveau de vie des pays capitalistes développés.
Enfin, Staline vise à contrôler l'ensemble de la société. La population est encadrée étroitement par une propagande efficace (chants, affiches, cinéma...). De plus, une police politique, le NKVD, surveille la population en permanence et traque les opposants.
Staline a connu une ascension fulgurante
Organisations de grève, braquages de banques pour renflouer les caisses, assassinats, incendies, exécutions de civils… de nombreux historiens font état de ses méthodes froides et cruelles avant même sa prise de pouvoir.
Mais les causes immédiates de la Grande Terreur, à la fois internationales et intérieures, sont nombreuses : la crainte d'une guerre prochaine et de l'existence d'un « réservoir insurrectionnel d'ennemis » a joué son rôle dans l'esprit de Staline.
Le 5 mars 1953, le « Petit Père des peuples », 73 ans, succombe à une hémorragie cérébrale.Il laisse un héritage tragique et 20 millions de victimes...
Les objectifs de Staline:
une grande puissance capable de survivre dans un monde capitaliste hostile. 2. Transformer la société en réduisant les inégalités pour aboutir à une société sans classe où l'exploitation de l'homme par l'homme aura disparu.
Cette affiche a été commandée par Staline et le Parti Communiste duquel il fait parti et il utilise cette affiche pour s'adresser au peuple, pour lui vanter l'industrialisation et la socialisation des terres.
Joseph Vissarionovitch Djougachvili - Joseph Staline
Staline, qui a signé le pacte germano-soviétique de non-agression avec Hitler en 1939, change de camp en 1941, quand ce dernier attaque l'URSS. Le dictateur communiste devient l'allié des démocraties occidentales contre le dictateur nazi.
Le projet stalinien rappelle, à certains égards, celui de Pierre le Grand : un projet volontariste de développement accéléré sans émancipation. Le premier objectif fixé par Staline et son groupe, à la fin des années 1920, est de faire de l'U.R.S.S. une grande puissance industrielle et militaire.
Il fallait un idéaliste et un orateur puissant comme Lénine pour mettre au monde le régime soviétique. Mais seul un homme froid, calculateur, patient et inexorable comme Staline pouvait l'organiser et démontrer sa vitalité.
Totalement dominé par Joseph Staline, le Parti communiste utilise alors à grande échelle l'emprisonnement, la torture, la déportation et la peine de mort pour éliminer ses opposants politiques réels ou supposés. Monument érigé en hommage aux victimes des Grandes Purges, dans la ville de Donetsk (Ukraine), en 2013.