En juillet 1937, sur ordre de Staline, le NKVD, organisme chargé de maintenir l'ordre en URSS, instaure des quotas d'individus à arrêter dans chaque région, selon des critères très flous visant toutes les personnes suspectes.
Staline en appliquant la collectivisation a supprimé la société rurale traditionnelle. La collectivisation a en effet anéanti les velléités d'opposition d'un monde rural réfractaire au nouveau régime, en le poussant à fuir vers les villes.
Staline crée une police politique (NKVD) chargée de surveiller et de terroriser la population. Tous les opposants supposés sont emprisonnés, exécutés ou déportés dans les camps de travail du Goulag en Sibérie où ils sont réduits à l'esclavage.
Mais les causes immédiates de la Grande Terreur, à la fois internationales et intérieures, sont nombreuses : la crainte d'une guerre prochaine et de l'existence d'un « réservoir insurrectionnel d'ennemis » a joué son rôle dans l'esprit de Staline.
Il utilise à fond les médias (presse, radio, télévision, cinéma) et les mouvements collectifs. (L'Armée Rouge, ses chants, les parades…) La propagande officielle dresse de Staline un portrait des plus élogieux. Elle développe le mythe du chef infaillible qui entraine derrière lui toute la société.
La répression était menée par la Tchéka et ses successeurs, ainsi que par d'autres organes de l'État. Les périodes de répression accrue incluent la terreur rouge, la collectivisation, les Grandes Purges, le complot des blouses blanches, ainsi que d'autres.
Enfin, Staline vise à contrôler l'ensemble de la société. La population est encadrée étroitement par une propagande efficace (chants, affiches, cinéma...). De plus, une police politique, le NKVD, surveille la population en permanence et traque les opposants.
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
La négation des libertés individuelles. Tout individu qui n'entre pas dans le projet totalitaire du régime est à éliminer. Ainsi des groupes entiers de populations sont désignés d'avance comme nuisibles sur des critères sociaux, raciaux ou politiques.
La Terreur se caractérise ainsi par un état d'exception destiné à endiguer militairement, politiquement, et économiquement la crise multiple à laquelle le pays est alors confronté.
Dans l'immédiat, le but de Staline n'est pas de construire une société sans classes (objectif officiel du communisme) mais d'assurer la « construction du socialisme dans un seul pays ».
En conclusion, l'Urss de Staline contrôle toute la population, des enfants aux adultes par la propagande, un culte de la personnalité et l'embrigadement des enfants. Ceux qui résistent malgré tout sont victimes de la terreur et éliminés.
Staline accuse les paysans aisés, surnommés « koulaks » (d'un mot russe qui désigne un prêteur sur gages), de faire obstruction à sa nouvelle politique au nom de leurs intérêts particuliers.
2.1.
La Terreur se développe par étapes, depuis la création du Tribunal révolutionnaire, le 10 mars 1793, jusqu'à la loi du 22 prairial an II (10 juin 1794) qui en aggrava le caractère.
Il a éliminé tous les opposants au régime.... ses victimes se comptabilisent en millions de morts. Son régime s'appelle la dictature du prolétariat ( qu'il contrôle ).
Les régimes totalitaires s'installent en Russie avec la révolution bolchevique et le gouvernement de Staline, en Italie avec la venue de Mussolini en 1922 et en Allemagne avec Hitler en 1933. Ces régimes suppriment la démocratie et les libertés et prônent l'avènement d'un "Homme nouveau".
Dictature : concentration du pouvoir entre les mains d'un seul homme + absence de pluralisme politique. Contrôle des sociétés : embrigadement de la jeunesse pour modeler le corps et l'esprit du peuple (ex : Jeunesses hitlériennes) + propagande pour consolider le culte du chef et dominer les masses.
Maximilien de Robespierre, ou Maximilien Robespierre, est un avocat et homme politique français né le 6 mai 1758 à Arras (Artois, aujourd'hui Pas-de-Calais) et mort guillotiné le 10 thermidor an II ( 28 juillet 1794 ) à Paris, place de la Révolution (actuelle place de la Concorde).
En juillet 1794, la Terreur est contestée et Maximilien de Robespierre est accusé de dictature par le Comité de Salut public et par la Convention, effrayés par son despotisme.
Mais le 9 thermidor de l'an II, une guerre intestine éclate entre le comité de sûreté générale et le comité de salut public jugé trop dictatorial. Robespierre est à son tour traîné sur l'échafaud : c'est la fin de la Terreur, le 28 juillet 1794 (10 thermidor).
La Terreur stalinienne a deux aspects : une face publique, soigneusement mise en scène. Il s'agit bien évidemment des grands procès de Moscou, mais également des réunions publiques au cours desquelles les dirigeants ou les individus sont mis en cause, et parfois arrêtés.
Le stalinisme est caractérisé par la mise en place d'un État policier totalitaire centralisé, l'emploi de la force et de la terreur comme mode de gouvernement, accompagnés d'un culte de la personnalité organisé autour du principal dirigeant de chaque Parti communiste.
Se protéger de l'Occident
Mais ce spécialiste identifie une autre raison. Poutine verrait l'Occident comme congénitalement hostile à la Russie. Son pays n'aurait d'autre choix que de s'y opposer, et même le dominer, voire le régénérer.