Pour éviter l'apparition du point de rosée et limiter ainsi la formation de condensation dans votre maison, il est possible d'actionner deux leviers : celui de l'isolation pour limiter les surfaces froides et celui de la ventilation pour faire baisser le taux d'humidité dans l'air (ou taux d'hygrométrie).
Enfin, une alternative peut consister à modifier automatiquement la consigne de rosée en fonction de l'humidité relative mesurée dans la reprise d'air. La consigne peut par exemple varier entre 7°C et la température de pulsion moins 1 .. 1,5°C.
Le point de rosée, c'est précisément le moment où l'humidité passe de l'état gazeux à l'état liquide. Dans la construction, il intervient dès qu'il rencontre une surface suffisament froide, par exemple, la bonne vieille fenêtre simple vitrage en plein hiver à la campagne.
Si cet air rencontre une surface froide, il se condensera lorsqu'il touchera une surface suffisamment froide pour s'abaisser en-dessous de 14°C (100% d'humidité relative).
En isolation thermique extérieure, le point de rosée se situe généralement au sein de l'isolant, ce qui dégradera au fil du temps ses propriétés thermiques et réduira ainsi sa durabilité.
Quand l'air chaud entre en contact avec des surfaces froides, la vapeur d'eau présente dans l'air se condense et forme des gouttelettes. À l'intérieur d'une maison, ce phénomène de condensation se produit surtout sur le côté intérieur des fenêtres, et c'est un signe que le taux de l'humidité de l'air est élevé.
Il faut tout d'abord nettoyer la poussière très régulièrement sur les murs mais aussi au plafond, car c'est souvent elle qui, piégeant les moisissures et l'eau, crée des traces noires. Autre geste à faire régulièrement : aérer régulièrement les pièces, en particulier la salle de bains et la cuisine, surtout en hiver.
Quelle est la plage typique du point de rosée ? La plage de températures du point de rosée dans l'air comprimé va de la température ambiante à -80 °C (-112 °F), et encore plus bas dans certains cas spéciaux. Les systèmes compresseurs sans sécheur tendent à produire un air comprimé saturé à la température ambiante.
En fait, ce qu'on observe a un caractère un peu paradoxal : si le ciel est couvert, avec de gros nuages pleins d'eau prête à tomber, il n'y a pratiquement pas de rosée. En revanche, si le ciel est très dégagé, avec de belles étoiles brillantes, donc un air bien sec, on trouve le matin une abondante rosée.
Assurez-vous que votre bâtiment est bien étanche à l'air pour éviter que l'air intérieur qui s'échappe par les interstices de votre enveloppe ne se condense et coule dans votre mur. Avant l'hiver, le plus efficace pour réduire les fuites d'air autour des fenêtres est de calfeutrer avec un scellant acrylique.
La condensation se forme quand il n'y a pas assez d'air frais à l'intérieur d'une habitation pour évacuer l'air humide. Dans ce cas, la solution est de d'aérer ou de ventiler correctement la pièce concernée. On peut aérer simplement en ouvrant les fenêtres (ce qui n'est pas toujours possible en hiver).
Déshumidification de l'air
Ce principe de déshumidification est tout à fait le contraire de la méthode traditionnelle de chauffage et ventilation. En plus de l'avantage évident d'une économie d'énergie le processus de déshumidification est plus simple à contrôler tant que la pièce reste fermée..
Elle se forme lorsque l'air intérieur saturé d'humidité rencontre des parois froides (vitres, murs, etc.). La vapeur d'eau contenue dans l'air ambiant se condense alors sur les parois pour former de la condensation.
C'est également un point important dans les diagnostiques thermiques d'une maison, car lorsque le point de rosée est atteint sur la surface froide d'un mur mal isolé ou exposé au froid, il favorise l'apparition d'humidité de surface et donc développement de champignons et moisissures.
Au fur et à mesure de la nuit, à cause du froid, cette vapeur d'eau se condense en fines gouttelettes qui se déposent sur les surfaces froides comme le gazon, les pétales de fleurs et même les toiles d'araignées. C'est pourquoi, le matin, le sol et les végétaux sont « mouillés ».
Parmi les phénomènes extrêmes accompagnant le dérèglement climatique, la chaleur humide devient plus fréquente. Une étude publiée en mai 2020 a recensé à deux reprises 35 degrés Tw, le seuil de température humide mortelle pour l'homme.
Les gouttelettes se forment au moment du « point de rosée » : l'air qui a atteint un taux d'humidité trop élevé doit se séparer de cette eau et la fait tomber en vapeur. Comme lorsque, au moment du pique-nique, on sort de la glacière une bouteille d'eau : elle est recouverte de « rosée ».
Comment diminuer la condensation des fenêtres intérieures? Maintenir un taux d'humidité en dessous de 50 %, et même sous les 25% lorsque la température extérieure descend sous les -20° Celcius est essentiel pour limiter la condensation dans les fenêtres.
Un bardage extérieur ménageant un vide d'air tout autour de l'habitation peut être une technique efficace pour isoler un mur humide. Ainsi, des tasseaux de bois seront fixés au mur de l'habitation et on ménagera un vide d'air de 2 à 4 cm pour permettre à l'hygrométrie de se gérer de manière naturelle.
On entend souvent qu'il faut chauffer un peu plus pour faire baisser le taux d'humidité dans un appartement. Or, le chauffage est rarement la solution la plus efficace pour réguler l'hygrométrie d'un logement.
L'humidité dans votre chambre due à la condensation
Aérez régulièrement la chambre en ouvrant vos fenêtres. Au moins 10 minutes matin et soir. Créez un courant d'air pour renouveler plus rapidement l'air de la chambre si nécessaire. Installez un système de ventilation si l'aération naturelle est insuffisante.
Dans un générateur d'eau atmosphérique à condensation, un compresseur fait circuler le fluide frigorigène à travers un condenseur, puis un serpentin évaporateur qui refroidit l'air ambiant. Cela abaisse la température de l'air à son point de rosée, ce qui entraîne la condensation de l'eau.