un débitmètre qui permet de régler le volume d'oxygène délivré chaque minute. Il se règle de 0 à 15 L/min. Le temps d'administration possible de l'oxygène est égal à la pression affichée (P) multipliée par le volume de la bouteille (V) divisé par le débit indiqué sur le débitmètre (Q).
Le débit à prescrire doit permettre d'obtenir au minimum une PaO2 > 8,0 kPa (60 mmHg) au repos (8,7 kPa selon la Société suisse de pneumologie). Ce débit devrait être titré à l'effort (test de marche) et pendant le sommeil (oxymétrie nocturne).
La saturation artérielle en oxygène (SaO2) normale est comprise entre 96% et 98% chez un jeune adulte est de 95% chez une personne de plus de 70 ans. Lorsqu'elle est inférieure à 90% la personne est dite en désaturation.
Oxygénothérapie en mode continu avec débit > 3 L/min : ◗ seul l'oxygène liquide est une source éligible.
Un niveau normal d'oxygène dans le sang se situe entre 95 % et 100 %. Ces chiffres varient chez les personnes atteintes de maladies pulmonaires ou ayant d'autres problèmes de santé spécifiques. Une SpO2 sous les 90 % est considérée comme basse, on appelle cela l'hypoxémie.
Ils diminuent en effet le taux d'oxygène dans le sang, le taux de saturation en oxygène, qui peut descendre au-dessous de 85%, alors qu'il varie normalement entre 94 à 100%.
La saturation en oxygène
En bas de 90 %, c'est le niveau où l'on administre habituellement de l'oxygène. En bas de 85 %, c'est sévère et en bas de 80 %, ça peut vraiment être très dangereux.
Mais la toxicité neurologique de l'oxygène survient à partir de 1,6 bar.
En cas de saturation en oxygène basse, on peut recourir à plusieurs protocoles : apport en air enrichi en O2 par masque, par sonde d'intubation ou par trachéotomie selon les cas ; augmentation de la pression atmosphérique en caisson hyperbare.
L'oxygène peut avoir des effets nocifs à des concentrations élevées pouvant entrainer des lésions pulmonaires (collapsus des alvéoles, inflammation pulmonaire), ce qui entravera l'apport d'oxygène au sang.
Avec l'altitude, la pression barométrique diminue et la quantité d'oxygène disponible est de plus en plus basse. Le corps se retrouve donc exposé à un manque d'oxygène que l'on appelle l'hypoxie. C'est à partir de 1500-2000 mètres que ces changements commencent à avoir des effets sur le corps surtout à l'exercice.
La personne atteinte présente une dyspnée, généralement accompagnée d'une respiration accélérée et superficielle, la peau peut paraître marbrée ou bleutée (cyanose), et d'autres organes, comme le cœur et le cerveau, peuvent présenter une défaillance.
L'administration d'oxygène sera à faible débit (0,5 à 2 l/min, ou une FiO2 de 24 à 31 % au masque).
L'installation de l'oxygène à domicile est prise en charge par un Prestataire de santé à domicile (PSAD). Le Prestataire installe l'appareil selon la prescription médicale qui indique notamment la source d'oxygène recommandée et la posologie ( débit et durée du traitement). L'appareillage dépend des besoins du patient.
À la douleur s'ajoutent des symptômes dits « systémiques » qui résultent de l'atteinte d'autres organes, conséquence directe du problème : sueurs froides, anxiété (activation du système de défense du sympathique), difficulté à respirer (dyspnée causée par la douleur ou par un effet de congestion des poumons), ...
Plus votre activité physique sera intense, plus votre organisme travaillera à emmagasiner de l'oxygène. Votre consommation en oxygène augmentera de manière croissante, jusqu'à ce que le niveau de consommation stagne.
Respirez plutôt par le nez, lequel sollicite davantage le diaphragme, ce qui permet de transporter une plus grande quantité de ce gaz dans le sang. Suggestion de Jeûne et Bien-être : Prenez l'habitude de respirer en conscience 5 minutes par jour. Pour cela, faites une pause et fermez les yeux.
En cas d'hypoxémie, le patient souffre d'une souffrance cellulaire. Parfois les séquelles sont irréversibles. En cas d'infarctus du myocarde, les cellules myocardiques nécrosées ne se régénèreront pas. Les patients qui s'en sortent restent habituellement suivis pour une insuffisance cardiaque chronique.
Vous devez définir quel doigt pour que votre oxymètre de pouls puisse mesurer votre taux d'oxygène dans le sang. Il pourra s'agir de l'index, du majeur ou de l'annulaire. Vous pouvez aussi placer la pince au bout du nez, au lobe de l'oreille ou à un orteil.
Le manque chronique d'oxygène peut se traduire de plusieurs façons : Fatigue particulièrement lors des activités physiques. Essoufflement au moindre effort. Œdème des membres inférieurs, coloration bleutée des lèvres et extrémités.
L'hypoxie peut être causée par des troubles de la ventilation et/ou de l'oxygénation et est habituellement d'abord reconnue par l'oxymétrie pulsée.
Particulièrement sensible à toute variation du flux d'oxygène, l'extraordinaire mécanique du cerveau connaît donc rapidement ses premiers dérèglements en cas d'hypoxie : troubles du sommeil, de la vigilance, de d'appétit...