Comment tout peut s'effondrer : petit manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes est une étude co-écrite par Pablo Servigne ingénieur agronome, docteur en biologie et Raphaël Stevens expert en résilience des systèmes socioécologiques, éditée en avril 2015, réédité en 2021.
Notre civilisation pourrait s'effondrer en 2050
Nous, l'humanité et la plupart des êtres vivants.
Comment tout peut s'effondrer
Autrement dit, un déclin énergétique n'annonce rien de moins que la fin de la fin définitive de la croissance économique mondiale.
Comment tout peut s'effondrer - petit manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes : Pablo Servigne,Raphaël Stevens - 2021223310 | Cultura.
Effondrement : 2020-2030
Comme rien n'a stoppé la croissance depuis 40 ans, ce livre fait le constat, étayé par une abondante littérature scientifique, qu'il est trop tard pour le développement durable. La fin de nos sociétés arrive: autant s'y préparer.
Comment tout peut s'effondrer : petit manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes est une étude co-écrite par Pablo Servigne ingénieur agronome, docteur en biologie et Raphaël Stevens expert en résilience des systèmes socioécologiques, éditée en avril 2015, réédité en 2021.
On parle aussi souvent du Puy-de-Dôme, de la Creuse, de la Corrèze, du cœur la Bretagne et de la Normandie, d'une partie de l'Angleterre et même de la Cordillère des Andes…
Le rythme d'augmentation se ralentit certes, mais le chiffre de 8 milliards devrait être dépassé en 2030 et celui de 9 milliards en 2050. Cette population vivra à 80 % dans les villes (contre 50 % aujourd'hui en moyenne) ; comme le proclame Abdou Diouf « le xxi e siècle sera urbain ».
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Selon les scientifiques, les eaux qui entourent les Pays-Bas pourraient monter de plus d'un mètre d'ici 2100 (1). Cela signifie qu'une proportion importante du territoire néerlandais, dont le tiers se situe sous le niveau de la mer, pourrait disparaître au cours des prochaines décennies.
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
Deux grandes trajectoires alternatives s'offrent à la France d'ici à 2030 : soit une France de l'investissement et de l'innovation, qui réussit à accélérer sa croissance ; soit une France de la décroissance, qui bénéficie des plaisirs d'une stagnation heureuse mais fortement endettée, prévient Philippe Trainar.
Ce pourrait être le cas, d'ici 2050, de l'Asie du Sud, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen). D'ici 2070, l'est de la Chine et une partie du Brésil pourraient aussi dépasser les 35°C.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Surpopulation ou extinction : en 2030, nous serons 8,5 milliards sur Terre.
À moins d'être touchée par une terrible catastrophe naturelle, l'île de Tristan Da Cunha constitue un bon repère en cas de guerre. Sise dans l'océan Atlantique, elle est plus concrètement localisée à proximité des îles Inaccessible et Nightingale.
Des limites à la croissance
Elle conclut que la trajectoire de la civilisation mondiale se dirige vers un déclin terminal de la croissance économique qui devrait se produire au cours de la prochaine décennie et qui, dans le pire des cas, pourrait provoquer un effondrement de la société aux alentours de 2040.
L'effondrement comme le définit Yves Cochet, ancien député européen écologiste, renvoie au « processus à l'issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis à une majorité de la population par des services encadrés par la loi ».
Le théoricien de l'effondrement vit dans la Drôme depuis des années. Venu chercher la nature et l'autonomie alimentaire, il y a trouvé l'entraide et la peur du nucléaire.
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
Du côté du littoral méditerranéen, la Camargue et les villes de Sète, Marseille, Toulon et Nice, subiraient le même sort.
selon la projection centrale de l'Insee, la France serait moins affectée. Elle compterait en 2040, 18,7 millions de personnes de plus de 65 ans, lesquelles représenteraient 25,6% des 73 millions d'habitants, contre 16,3% aujourd'hui. Les plus de 80 ans passeraient de 3 à 7 millions.