Le BP est le seul traitement causal de la fuite de LCR. Il vise deux objectifs : l'augmentation de pression du LCR et le colmatage de la brèche en formant un caillot. Le BP est indiqué dans le traitement des céphalées secondaires à une hypotension du LCR traumatique ou spontanée.
Cela consiste à une injection lente de sang, extra durale, puis en une phase de repos en décubitus de 2-3 heures. Les patientes témoignent de l'effet miraculeux sur leurs maux de tête de cet acte médical.
Chez les patients souffrant d'hypotension spontanée, une IRM peut mettre en évidence la fuite de LCR ou une méningocèle. Si la brèche n'est pas localisée, le blood-patch lombaire est recommandé en première intention.
Comment remarquez-vous que vous perdez du liquide céphalo-rachidien? Les patients atteints du syndrome de perte de liquide céphalorachidien signalent généralement des céphalées positionnelles, souvent sourdes, dites orthostatiques, qui surviennent en position debout et s'atténuent en position couchée.
Une électrocoagulation est opérée sur la dure-mère pour créer une adhérence avec une partie des pariétaux afin d'éviter qu'il se décalent par la suite. Ces adhérences ne correspondent pas du tout avec l'axe de mouvement des pariétaux comme définis en ostéopathie. Le crâne peut alors se développer sans difficultés.
La dure mère est une membrane crânienne se prolongeant dans la colonne vertébrale jusqu'au sacrum. La dure mère fait partie de l'ostéopathie crânienne, même si celle-ci descend jusqu'au bassin.
pie-mère, pies-mères
Feuillet le plus interne des méninges, très fin. (Il est collé au cerveau et à la moelle épinière, s'invaginant dans tous les sillons. Il est séparé de l'arachnoïde par l'espace sous-arachnoïdien.)
Le liquide céphalo-rachidien est renouvelé fréquemment et a un volume qui varie entre 60 et 150 ml selon les personnes.
Le LCR se renouvèle 3 fois par 24 heures. Il est impossible qu'avec cette vitesse et cette pression, le LCR libère les sutures crâniennes. La pression du LCR mesurée par ponction lombaire atteint 10 mm Hg (13 cm d'eau) chez un sujet en position horizontale. Cela nous donne donc 13g/cm².
Pour l'hydrocéphalie communicante (non obstructive), on évacue le liquide céphalorachidien des ventricules cérébraux ou du rachis lombaire vers une autre cavité du corps (généralement la cavité péritonéale). Les dérivations lombo-péritonéales sont généralement réservées aux adultes, sans y être limitées.
Résumé Une brèche ostéoméningée est une solution de continuité ostéoméningée qui permet au liquide cérébrospinal de s'écouler dans une cavité aérique de la base du crâne. Sa gravité est liée au risque d'infection du système nerveux central.
Dans 1 cas sur 5 environ, le blood patch ne met pas fin au mal de tête ; il faut alors procéder à une deuxième injection. L'injection du sang dans le dos peut être douloureuse. Des maux de dos peuvent persister pendant quelques jours. Il existe un faible risque (moins de 1 %) d'ouverture d'une nouvelle brèche durale.
Il serait apparemment mieux de réaliser le blood patch après un délai de 24 heures suivant le traumatisme de la dure-mère (d'après une étude de Loeser et al.). On peut donc estimer que les chances de succès d'un premier blood patch correctement effectué sont de 70 à 95 %.
Le blood-patch consiste en l'injection de sang autologue (du patient lui-même) dans l'espace péridural pour colmater la brèche méningée. Il s'agit du traitement le plus efficace en cas de non-guérison spontanée du syndrome post-PL dans les 48 à 72 heures.
Cela prend habituellement 10 à 15 minutes.
Les autres effets indésirables sont mineurs et temporaires : sensation de chaleur dans la partie basse du corps, difficultés à bouger les jambes, tremblements, difficultés à uriner nécessitant la pose d'une sonde urinaire, baisse de la pression artérielle voire sensations de vertige, maux de tête après l'accouchement, ...
L'hydrocéphalie est parfois désignée sous l'appellation fautive « tête d'eau ». L'hydrocéphalie est une pathologie dans laquelle un excès de liquide céphalorachidien s'accumule dans les cavités du cerveau appelées « ventricules ».
Définition et origines du liquide cérébro-spinal ou céphalo-rachidien. On parle d'écoulement cérébrospinal lorsqu'il existe un écoulement clair comme de l'eau, pouvant passer par le nez ou l'oreille, et pour lequel l'analyse établit qu'il s'agit de liquide céphalo-rachidien (liquide entourant les méninges).
Le liquide céphalo-rachidien est produit et sécrété par les plexus choroïdes correspondant à des structures situées au niveau des parois des différents ventricules (ventricules latéraux, 3ème ventricule et 4ème ventricule) et permettant de faire une jonction entre le système sanguin et le système nerveux central.
La rhinorrhée, plus communément appelée écoulement nasal ou encore « nez qui coule » est un excès de mucus produit et qui s'écoule par l'avant du nez ou vers la gorge.
L'hydrocéphalie est une pathologie dans laquelle une quantité excessive de liquide céphalorachidien s'accumule dans les ventricules cérébraux. Les symptômes peuvent être des vomissements, une léthargie, des maux de tête, une hypertrophie de la tête ou même des crises épileptiques.
La faux du cerveau est disposée verticalement d'avant en arrière, entre les deux hémisphères cérébraux. Elle a la forme de la lame d'une faux : son bord supérieur, convexe, longe la voûte du crâne, et son bord inférieur, concave, s'incurve vers le bas et légèrement vers l'avant.
Au nombre de trois, les méninges comprennent : la dure-mère, ou méninges dures, qui est la plus superficielle ; l'arachnoïde ; la pie-mère, ou méninges molles (leptoméninges), qui est la plus profonde.
NÉVRAXE, subst. masc. ANAT. Axe cérébro-spinal du système nerveux central.