Pour fabriquer la pâte à papier à partir de bois, il faut séparer les fibres de cellulose qui sont maintenues entre elles par de la lignine. Pour ce faire, on râpe le bois sur des meules ou on le traite chimiquement dans d'immenses autoclaves.
Le papier est généralement fait à partir du bois.
Selon les arbres, ces fibres mesurent 1,5 à 5 millimètres de longueur. Quand les troncs arrivent à l'usine à papier, une première machine en enlève l'écorce. Puis d'autres machines lavent, coupent, râpent puis broient les troncs en copeaux.
Les résineux (pin, sapin, épicéa, mélèze) sont principalement choisis pour la papeterie. Leurs fibres sont longues et la pâte qu'ils donnent est plus tendre. Les feuillus (bouleaux, peupliers, trembles, hêtres, charmes) sont moins utilisés car leurs fibres sont plus dures et plus courtes.
La pâte à papier est fabriquée à partir des fibres cellulosiques contenues dans le bois. Elle est obtenue soit grâce à un procédé chimique à température élevée qui permet d'isoler la cellulose de la lignine, soit mécaniquement en broyant le bois dans un défibreur.
Il faut tout d'abord découper le papier journal en petit carré de quelques centimètres de côté. Ensuite, les insérer dans un saladier rempli d'eau. Laisser tremper les petits papiers puis les mixer à l'aide du robot jusqu'à obtenir une pâte uniforme et liquide.
La réalisation
Couper grossièrement les plantes et les déposer dans le faitout avec 10 doses d'eau et une dose de lessive de soude. Laisser cuire 2h avant de mixer la préparation. Recouvrir une passoire avec le linge fin puis filtrer la préparation. Rincer la pâte abondamment à l'eau claire.
Les chiffonniers trient sommairement les chiffons afin de constituer des balles acheminées jusqu'aux moulins à papier. Une fois lavés, les chiffons sont débarrassés de leurs boutons et agrafes, découpés en lanières égales, puis triés selon leur qualité (fin, moyen, grossier) et leur couleur (blanc ou noir).
Le procédé de fabrication du carton
A partir de feuilles de papier, on obtient du carton par contrecollage de plusieurs feuilles de papier sec, à l'aide d'amidon ou de résine synthétique. La production est faite feuille après feuille et celles-ci sont homogènes.
Prendre du bambou de un an ; le couper en petits morceaux, le faire tremper dans un mélange de chaux et d'eau pendant trois ans.
Amazon.fr : Pâte à papier.
Fabriquer vous-même votre carton-pâte
Trempez des papiers journaux, des alvéoles (cartons à œufs) ou un mélange des deux matières dans un seau rempli d'eau. Le carton absorbe une bonne partie de l'eau de trempage au bout de 24 heures (pour le papier journal) ou d'une douzaine d'heures.
Le papier est principalement composé de cellulose. Il peut aussi contenir, en quantités variables, des impuretés dérivées du bois ainsi que des charges minérales, des colles, des colorants et divers additifs.
Les résineux, pins, sapins, des régions tempérées ou froides produisent une fibre longue et résistante utilisée pour les cartons rigides. À l'opposé, les peupliers, les trembles, les charmes, les hêtres, les platanes proposent une fibre plus courte pour le papier souple.
le papier ECF (Elementary Chlorine Free), blanchi avec du dioxyde de chlore et de l'eau oxygénée. le papier TCF (Totally Chlorine Free), pour lequel on utilise de l'ozone et de l'eau oxygénée. Dans les deux cas, tous les papiers actuels (recyclés ou non), contiennent une certaine quantité de chlore.
Oui, car les fibres de cellulose, matière première de la pâte à papier, sont présentes dans tous les végétaux : paille, herbe, chanvre, coton, bambous, algues, etc. Les fibres de cellulose peuvent aussi être récupérées dans les produits transformés comme les textiles à base de chanvre ou de lin, par exemple.
Les papiers usagés sont placés dans un pulpeur et mélangés avec de l'eau. Ce brassage va permettre d'isoler les fibres de cellulose qui vont ensuite être épurées et séparées des autres matériaux : agrafes, plastiques, colles, vernis...
Coupez toutes les feuilles en petits morceaux et placez-les dans un grand saladier ou une bassine. Ajoutez de l'eau, puis patientez au moins deux jours pour que les feuilles puissent bien se décomposer (une nuit ne suffit pas). Le papier doit être un peu visqueux, gluant et coller aux doigts.
La méthode est simple : superposez simplement plusieurs épaisseurs de bandelettes de papier imprégnées de colle sur un support, laissez sécher et vous obtenez une sculpture légère et facile à décorer. Vous pouvez créer un bol en papier-mâché, un lustre, un trophée…
Pour vieillir du papier, tremper dans de l'eau bouillante et le plonger dans de la cendre froide. Pour donner à votre papier une apparence de brûlé, tremper dans de la térébenthine puis dans de l'eau chaude. Enfin, pour donner à votre papier un aspect rassie, tremper dans un mélange d'encre et d'eau.
Résine pour durcir par imprégnation les papiers (papier mâché) et les tissus (sculpture). S'utilise pur ou dilué à 50 % d'eau.
Le coton est séché à l'air et au soleil pendant quelques jours. Une fois séchés, les stocks de coton sont emmenés à l'intérieur de l'usine pour l'égrenage. Cette étape consiste à séparer les fibres suffisamment longues des graines et d'éliminer les débris. Les femmes poussent le coton dans les machines pour l'égrenage.