Principal traitement de la dysgraphie : la rééducation de l'écriture. Des séances de graphothérapie, réalisées par un orthophoniste, un psychomotricien ou un graphopédagogue, permettront à l'enfant de rééduquer son écriture.
Le graphothérapeute traite ces problèmes de dysgraphie ou de simples troubles de l'écriture. Il instaure ou réinstalle des gestes d'écriture et une posture qui n'ont pas été automatisés.
À l'instar des autres troubles du langage et de l'apprentissage, la dysgraphie elle, peut très bien se soigner grâce à une rééducation de l'écriture adaptée aux besoins et à l'importance du problème de l'enfant.
Limiter la quantité d'écriture manuscrite : dispenser la copie des consignes des exercices, photocopier les notes prises par un autre élève, faire des dictées à trous, privilégier l'oral quand c'est possible – même pour les évaluations.
La dysgraphie peut parfois être secondaire à une pathologie neurologique présente dès la naissance ou évolutive. Elle s'intègre aux autres pathologies dys- auxquelles elle est fréquemment associée (dyslexie, dyspraxie, dysorthographie).
Les symptômes de la dysgraphie reposent sur des anomalies de la conduite du trait dans l'écriture, entraînant des difficultés de coordination, des irrégularités d'espacements entre les lettres et les mots, et des malformations des lettres. L'écriture est lente et difficilement lisible.
Les stylos triangulaires peuvent donc aider au bon placement des doigts. Selon l'enfant, son écriture et sa préférence, je préconise soit un stylo à encre liquide (les rollers) ou à encre sèche (les stylos à bille). Les rollers glissent souvent mieux que les stylos à bille et ont plus de succès auprès des enfants.
Aidez l'élève en créant un horaire pour lui donner le temps de terminer ses travaux. Encouragez l'élève à travailler pendant de courtes périodes au lieu de passer plusieurs heures à la fois sur un même travail. Commencez par faire un remue-méninges permettant à l'élève d'écrire ses idées sur le sujet.
Au niveau de la persistance de l'écriture, on peut proposer des outils effaçables comme le feutre d'ardoise, le crayon à papier, le stylo effaçable… Libérés de la peur de se tromper et de devoir barrer, certains enfants se mettent alors à écrire. Enfin, on peut travailler au niveau du support.
– Utilisez des images qui illustrent la structure du texte à respecter (ex: pour un texte narratif, le récit doit débuter par une description du lieu, des personnages et du temps). – Pratiquez avec lui sa capacité à raconter, expliquer et décrire à l'oral. Permettez-lui d'utiliser un support visuel pour s'aider.
Le geste graphique doit être automatisé pour que l'enfant soit libéré de l'effort d'attention destiné à former des lettres pour concentrer son attention sur le sens de ce qu'il écrit. L'apprentissage du mouvement (point d'attaque, sens de rotation, fluidité du geste) précède celui de la forme.
La rééducation de l'écriture demande une observation attentive des anomalies de l'écriture afin d'en cerner l'origine. Pour une rééducation de l'écriture selon la méthode Danièle Dumont, il faut compter 4 à 6 séances en moyenne, entrecoupées d'exercices quotidiens de plus ou moins 1/4 d'heure.
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Une fois que l'enfant sait tracer les lettres, il doit se concentrer sur la façon de bien écrire les mots et apprendre à organiser sa pensée pour pouvoir mettre ses idées sur papier. Lire et discuter avec votre enfant chaque jour permet de stimuler l'apprentissage de l'écriture à la maison.
On parle de dysgraphie à partir de 7 ans / fin CE1 quand l'apprentissage de l'écriture est terminé. La dysgraphie fait partie des troubles DYS, au même titre que la dyslexie, la dyspraxie, la dysorthographie, la dyscalculie et la dysphasie ; auxquelles elle est parfois associée.
Une très bonne façon de motiver les élèves à écrire est de leur offrir des choix. On peut offrir le choix du sujet, on peut offrir le choix du types de texte (livre, histoire, lettre, chanson, menu, etc), on peut même offrir le choix du papier sur lequel écrire!
Les graphothérapeutes, eux, s'occupent spécifiquement de l'écriture. La plupart d'entre eux sont graphologues de formation, c'est-à-dire qu'ils sont susceptibles d'analyser une écriture pour en déduire certains traits de personnalité du scripteur.
Lorsque les difficultés graphiques deviennent gênantes dans les apprentissages ou dans la vie quotidienne, il est nécessaire de consulter un professionnel de santé. Plusieurs professionnels sont formés aux troubles du graphisme. Les orthophonistes sont habilités à prendre en charge ces troubles.
Pour les plus jeunes (CP/CE1), le modèle Bic Kids peut être une bonne alternative avec sa petite butée qui empêche les doigts de descendre sur la mine. Et pour les plus grands qui souhaiteraient absolument une pointe à bille, le Inkjoy (Paper Mate) et le Slider (Schneider) possèdent une bonne glisse sur le papier.
Ector est une solution intégrée prête à l'emploi, destinée à aider les jeunes en situation de troubles de l'apprentissage. Ector couvre la scolarité depuis le primaire jusqu'au lycée et s'utilise en classe, à la maison, chez l'orthophoniste ou l'ergothérapeute.
Le choix du crayon ou du stylo est important pour adopter, dès le plus jeune âge, une bonne tenue de l'outil, essentielle pour une écriture lisible, fluide et confortable. En CP, l'enfant entre dans l'écriture, il écrit donc principalement au crayon à papier et c'est très bien !
La dysgraphie est un trouble fonctionnel caractérisé par des difficultés dans l'apprentissage de l'écriture.
Un problème de vue peut être source de lenteur. Un enfant qui ne voit pas correctement les lignes sur lesquelles il doit écrire va devoir redoubler d'efforts et va avoir besoin de ralentir son geste pour que l'écriture reste sur la ligne.
La dysorthographie est un trouble spécifique de l'apprentissage de l'orthographe. Ce trouble comme tous les troubles Dys est durable. Les personnes dysorthographiques n'assimilent pas correctement les règles orthographiques.